A Manhattan, la descente aux enfers d'un avocat pris dans un engrenage mortel. Un roman noir, profond et envoûtant, mélange sulfureux de sexe, de pouvoir et d'argent.
A la suite d'un drame dont il a été rendu responsable, Bill Wyeth a tout perdu : sa famille, son travail, sa dignité. Déprimé, désœuvré, il traîne sa solitude dans les rues de Manhattan. Chaque nuit, il prend ses repas dans le même restaurant, où il est devenu l'habitué de la table 17.
Sous son apparence feutrée, l'endroit abrite un salon très privé, le Havana Room. Intrigué, Bill n'a bientôt plus qu'une obsession : y pénétrer. Quand il rencontre Jay Rainey, Bill sait qu'il tient l'occasion : l'homme a besoin d'un avocat pour régler une curieuse transaction immobilière, le soir même, avant minuit.
C'est le début d'une spirale infernale. Un cadavre gelé est découvert sur le terrain que Jay a vendu, et Bill est bientôt menacé par d'étranges personnages. Jay, lui, a disparu.
Depuis l'article paru chez Manu, j'avais envie de lire Manhatan nocturne mais c'est finalement celui-ci, du même auteur, qui a croisé mon chemin le premier dans une bouquinerie. J'ai apprécié sans toutefois adorer. J'ai noté trop de longueurs à mon goût.
Au début, ça commençait mal puisque le personnage principal, Bill Wyeth m'était antipathique. Malgré l'épouvantable drame qu'il vivait, je n'arrivais pas à le prendre en pitié. Il a fallu que je m'habitue à sa narration et que je l'apprivoise pour finalement l'apprécier après environ une centaine de pages. Le premier quart m'a donc paru long.
Par la suite, ça s'arrange. L'histoire a réussi à piquer ma curiosité avec toutes les intrigues qui se chevauchent. Je me questionnais énormément car de nombreux éléments apparaissent les uns après les autres pour être ensuite laissés en suspens. Cela m'a évidemment donné envie de poursuivre pour comprendre ce qui reliait tout cet étrange tableau. Et, il fallait un écrivain minutieux et talentueux pour manier de cette façon tous les éléments de ses intrigues ! Harrison a vraiment pensé à tout. Je m'attendais seulement à être plus passionnée par le fameux Havana Room mais ce sont d'autres éléments de l'histoire qui m'ont davantage captivé finalement. J'imaginais qu'il se déroulait plein de trucs bizarres dans ce salon très sélectif et j'ai été un peu déçue.
Enfin, selon moi, Havana Room serait encore plus agréable à lire s'il faisait une centaine de pages de moins (il en fait 452). Cependant, malgré mes réserves pour celui-ci, j'ai toujours le goût de découvrir d'autres romans de cet auteur. Manhattan nocturne me tente encore, c'est bon signe ! J'essaierai donc une deuxième rencontre avec Colin Harrison.
2 commentaires:
Je me demande si tu ne feras pas les mêmes reproches à Manhattan Nocturne. Quoique, personnellement, je n'ai pas ressenti de longueurs mais c'est vrai que ça peut sembler lent. Cela dit, il paraît que c'est son meilleur !
En revanche, tu me donnes encore plus envie de lire celui-ci que j'avais noté ;-)
@ Manu : J'ai aussi entendu dire que Manhattan nocturne était son meilleur. J'ai bien hâte de voir !
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