jeudi 30 août 2012

Paul au parc - Michel Rabagliati

Résumé :

Septième tome des aventures de Paul! Retour au monde de l'enfance avec Paul au parc, l'action se situant avant Paul à la campagne. Michel Rabagliati explore cette fois-ci le scoutisme et le mentorat avec en toile de fond la crise d'octobre.

Cet album de Paul n'a pas attendu son tour longtemps chez moi avant d'être lu. Il faut dire que je suis fan de la série de Paul ! Et j'ai fait découvrir cet univers à plusieurs personnes de mon entourage et tous l'aiment. Non, ils l'adorent plutôt ! En fait, je ne connais personne qui a lu Paul et qui n'aime pas.

Alors, qu'en est-il avec ce septième album, après toutes ces éloges ? Il est forcément bien (c'est Michel Rabagliati quand même!) mais je dois avouer que, malheureusement, je ne l'ai pas autant apprécié que la plupart des autres de la série. 

L'univers sympathique et nostalgique demeure le même mais l'histoire m'a un peu moins interpeller, même si j'ai adoré retrouver ces personnages qui me sont maintenant familiers. 

Même si j'ai aimé la manière dont on traite des évènements d'octobre (j'ai toujours eu du mal à m'imaginer qu'un tel climat et que de telles actions aient pu avoir lieu dans mon Québec si calme... (bon ok, calme avant le printemps dernier).

Même si l'atmosphère d'amitié et de solidarité qui se dégage du groupe de jeunes scouts m'a plu.

Même si j'ai apprécié la surprenante note finale de l'album.

Alors, même si ce n'est pas mon préféré, je vous le conseille vivement!



Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !

mardi 21 août 2012

"La peur de l'eau", un bon film policier de chez nous

J'ai choisis de vous parler d'un film vu récemment que j'ai bien aimé et qui est une adaptation du roman de Jean Lemieux, "On finit toujours par payer". Malheureusement, je n'ai pas lu le roman alors je ne peux comparer les deux oeuvres. Je ne peux que dire de bons mots sur ce film, un bon suspense québécois avec, toujours, une pointe d'humour.

Le point de départ, c'est la découverte du cadavre de Rosalie  Richard, une jeune habitante des magnifiques Îles-de-la-Madeleine. Puisque le Sergent Surprenant et son équipe de policiers de l'endroit n'ont jamais mené une enquête de meurtre, on leur envoi de Montréal un collègue spécialiste qui, lui, en a vu d'autres apparemment.

Je n'en dis pas plus mais si vous aimez chercher les coupables comme dans un bon roman d'Agatha Christie, La peur de l'eau devrait vous plaire. En prime, nous avons droit à de superbes paysages des îles et à l'accent très coloré des madelinots. Les personnages sont bien joués, particulièrement le spécialiste interprété par Normand D'Amour qu'on ne peut que détester, et la fin est surprenante. Car, non, je n'ai pas réussi à trouver le bon coupable... Et vous ?

samedi 18 août 2012

Bille en tête - Alexandre Jardin

Quatrième de couverture :

Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d'une école. Adolescent charmeur, doué d'une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. De nuits d'amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n'apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo »... Seule sa grand-mère, l'Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l'Arquebuse est pour Virgile une sorte d'assurance tous risques qui garantit le coeur, avec en prime des pâtés de canard.

Voilà un roman qu'on m'a gentiment prêté et que j'ai lu sans grande attente premièrement parce que je trouvais la couverture très moche (elle l'est toujours mais, au moins, j'en comprends mieux le sens maintenant). Deuxièmement, je ne connaissais Alexandre Jardin que de nom. Si j'avais eu de grandes attentes, je crois que j'aurais été déçue mais, j'avoue avoir eu beaucoup de plaisir à parcourir ce court roman.

Les personnages, que ce soit Virgile, Claude ou l'Arquebuse, sont extravagants et n'aiment pas se conformer. Ils sont intéressants même si parfois Virgile, avec sa grande naïveté, son égocentricité et son désir d'être un homme avant l'heure, me tapait sur les nerfs. Mais, j'ai bien senti qu'on avait affaire avec un jeune adolescent de seize ans et non pas avec un adulte. De ce côté, l'auteur a excellé. Même si l'histoire en somme est plutôt simple, elle est remplie de petits faits cocasses et drôles. Certaines répliques de Virgile sont de vraies perles ! J'avais souvent le sourire pendant ma lecture. Je le recommande donc, et particulièrement aux jeunes lecteurs !