jeudi 31 décembre 2009

C'est l'heure des bilans...

J'effectue, pour la première fois, un petit bilan de mes lectures. Je dis "petit" parce que comparé à certaines blogueuses, mon nombre de lectures est infiniment petit. Mais, ce rythme me convient, c'est le plus important ! :)

Alors en 2009, j'ai lu au total 34 romans. Voici des statistiques qui ne servent strictement à rien mais qui m'amusent :
Littérature américaine : 10 livres lus (29 % des mes lectures de 2009)
Littérature québécoise : 9 livres lus (26 % de mes lectures de 2009)
Littératures étrangères : 15 livres lus ( 44 % de mes lectures de 2009)
Parmi ces romans, 6 étaient de littérature jeunesse ce qui représente environ 18 % de mes lectures de 2009.

Maintenant, voici mes bons moments de lecture de l'année 2009 choisis indépendamment de mes coups de coeur. Ce sont ceux qui, peut-être même sans avoir été un véritable "coup de foudre" sur le coup, m'ont marqué. Il est difficile de faire des choix alors j'écris ceux qui me viennent à l'esprit les premiers et dont je garde d'excellents souvenirs.

D'abord, j'ai passé de très bons moments en compagnie d'oeuvres d'auteurs de chez nous. J'ai adoré La suppléante d'Anne Bonhomme et Ça sent la coupe de Mathieu Simard. La série Léo d'Hélène Lucas qui comprend Léo, l'autre fils et Léo, l'ultime solution (que j'ai terminé mais pas assez rapidement pour en faire un billet en cette fin d'année) a été une agréable surprise aussi. De plus, je ne sais pas si on doit le classer dans la littérature québécoise ou française mais le roman Passionnément givrée d'Audrey Parily m'a beaucoup plu aussi. J'attends d'ailleurs la suite !

En littératures étrangères, l'année a été, entre autres, marquée par la lecture des deux romans de Stieg Larsson La fille qui rêvait d'un bion d'essence et d'une allumette et La reine dans le palais des courants d'air. La série Millenium a été un grand coup de coeur. Du bout des doigts de Sarah Waters a aussi été une grande révélation, j'en garde un souvenir très vif.

Dans la littérature jeunesse, la relecture de Cassiopée de Michèle Marineau a été un excellent moment. C'était un de mes coups de coeur étant adolescente et j'ai été étonnée de l'apprécier autant presque dix ans plus tard. Finalement, j'avoue que je repense souvent à Hunger Games ces temps-ci. Je lui prédis un grand succès et au deuxième tome que j'ai horriblement hâte de lire !

Et vous, quels sont vos meilleurs moments ?

mardi 29 décembre 2009

Millenium 2 : Pas à la hauteur de mes attentes

J'ai récemment vu l'adaptation du deuxième tome de la série Millenium, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette, au cinéma. J'avais vu la première adaptation que j'avais trouvé très réussie. J'avais hâte de voir la deuxième surtout qu'elle est l'adaptation du tome de la série que j'ai préféré. Hélas, le film ne m'a pas plu.

Je plains ceux et celles qui voient le film sans avoir lu les romans. Franchement, avec toutes ces histoires entremêlées et les nombreux personnages aux noms suédois difficiles, ils ne doivent absolument rien comprendre. Moi même, j'étais légèrement perdue parfois. Je pensais qu'on aurait un peu allégée l'histoire surtout que le roman fait plus de 600 pages. Mais, non, tout y est. On ne peut certes pas blâmer le réalisateur de ne pas avoir suivi le roman. Honnêtement, je ne lui en aurais pas voulu d'avoir laisser certaines scènes de côté pour que l'homme moyen ait du plaisir à visionner son film. Je considère qu'un film, même s'il est une adaptation d'un roman, doit se suffire à lui-même. Dans ce cas, j'ai bien l'impression qu'il faut l'avoir lu pour l'apprécier et même dans ce cas...

Bref, le film est trop complexe et un peu long par moment. J'ai quand même eu du plaisir à revoir les personnages de cette série que j'ai adoré mais je n'ai pas été captivée par l'histoire que je connaissais pourtant. Le premier film est largement supérieur. Y aura-t-il un troisième film ? Si oui, je le regarderai probablement (suis-je une inconditionnelle ?) mais je ne payerai certainement pas pour le voir au cinéma.

vendredi 25 décembre 2009

Hunger Games - Suzanne Collins

Quatrième de couverture :

Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.

Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène: survivre, à tout prix.

Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

J'avais tellement lu de bons commentaires sur ce livre sur les blogs que je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter dès que j'en ai eu l'occasion. J'étais trop curieuse ! Le début ne m'emballait pas spécialement mais la suite, wow !

La première partie m'a parue longue. Elle n'a pas réussi à susciter mon intérêt même si elle était nécessaire pour la mise en place de ce monde futuriste. Je reproche à l'auteure d'être restée trop en surface. Ce n'est pas suffisamment fouillé au niveau de la psychologie des personnages. L'héroïne s'en va vers une mort quasi certaine étant une tribut pour son district mais j'avais l'impression qu'elle n'était pas plus stressée qu'une adolescente qui va chanter en karaoké devant ses amis ! J'aurais pensé sentir un peu plus de détresse de sa part.

Les deux autres parties ne m'ont absolument pas déçue. Une fois que les Jeux sont commencés, il est très difficile de déposer le livre. Les péripéties surviennent rapidement les unes après les autres. Ce livre plaira assurément à ceux qui aiment retrouver beaucoup d'action. J'ai apprécié aussi le thème très actuel de la télé-réalité en version extrême. Le gouvernement exerce son pouvoir par le biais de la télé-réalité et, honnêtement, ça fait peur. Sans être aussi extrême et cruel, j'ai l'impression qu'on pourrait réellement exercer un certain contrôle de cette manière.

J'ai tout à fait compris l'engouement autour de ce livre. J'imagine qu'on l'a retrouvé sous plusieurs sapins de Noël ! J'ai même failli le classer parmi mes coups de coeur. J'ai hésité, ce qui est déjà très bien surtout compte tenu que je n'aime généralement pas les romans de science-fiction. Je ne lui ai finalement pas attribué à cause de la première partie qui m'a plus ou moins convaincue. Maintenant, j'attends, moi aussi, la sortie de la version française du deuxième tome en mai 2010.

jeudi 24 décembre 2009

Joyeuses Fêtes !

J'ai involontairement négligé mon blog ces derniers jours par manque de temps. Pas le temps de lire et encore moins de blogger ! C'est la faute des travaux de fin de session, du magasinage et de tout le tralala des Fêtes. Tout va bon train maintenant et je reviens.

Ceci dit, je profite de l'occasion pour vous souhaiter à tous de joyeuses Fêtes. Profitez-en bien avec les proches que vous aimez, on ne le fait jamais assez !

mercredi 2 décembre 2009

Chroniques de San Francisco - Armistead Maupin

Quatrième de couverture :

Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du "beau volcan". Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour "chien errants". Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et discipline de "l'amour interdit" et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable.

Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga.

Si je suis de retour sur mon blog, c'est que tout va mieux :) J'ai effacé le petit message précédent qui me rappelait de mauvais souvenirs.

J'avais noté cette série depuis un bon moment mais je ne m'y étais pas encore plongée. C'est maintenant chose faite et je ne regrette absolument pas ma rencontre avec tous ces colorés personnages !

Il y a des années, de petites chroniques étaient quotidiennement publiée dans un journal de San Francisco. Quelqu'un quelque part a eu la brillante idée de les réunir pour en faire des romans. Les chroniques sont maintenant de courts chapitres qui se lisent facilement et qui donnent énormément de rythme. J'avais toujours envie d'en lire un de plus. Finalement, je m'arrêtais une vingtaine de pages plus loin que prévu à chaque fois. Les petites histoires sont parfois banales, parfois pas du tout, mais peu importe car elles sont captivantes. J'ai aimé même si je ne connais rien de cette époque.

Au début, je trouvais que les personnages n'étaient pas assez détaillés sur le plan psychologique. C'était difficile de s'attacher à eux. Mais finalement, on les découvre comme on découvre une personne dans la vraie vie soit à travers des dialogues ou en voyant ses réactions face aux diverses situations. Ça m'a plu finalement. À la fin du livre, on a une bonne idée de la personnalité de chacun. Les nombreuses suites permettront probablement de les connaître et de les apprécier encore plus. Déjà, j'apprécie particulièrement Mme Madrigal qui est charmante et secrète (j'aimerais beaucoup avoir une logeuse comme elle, ce qui n'est malheureusement vraiment pas le cas !), Mary Ann la jeune femme naïve, Michael le sensible et son amie Mona. Bref, j'adore Barbary Lane !

C'était exactement le genre de livre qu'il me fallait, plus joyeux que ma dernière lecture, plus enjoué que mon quotidien et avec une touche d'humour en prime. Disons simplement qu'il est arrivé entre mes mains au bon moment. La suite Nouvelles chroniques de San Francisco me tente beaucoup.


J'avais choisis de lire un seul roman américain pour mon défi. Je l'aurais donc déjà terminé... Allez, je l'augmente à 3 romans !

dimanche 15 novembre 2009

Léo, l'autre fils - Hélène Lucas

Quatrième de couverture :


Léo, un garçon sensible et attachant, doit se résigner à quitter la maison familiale. Ce départ l'effraie car il craint que sa mère ne l'oublie durant cette absence prolongée.


Des circonstances tragiques ont engendré une relation malheureuse avec sa mère. Il sait qu'elle ne s'est jamais remise de la mort de son frère aîné, décédé avant sa naissance. Elle est prisonnière de l'époque où elle était heureuse, où Samuel faisait sa fierté et son bonheur. Léo ignore cependant que le désespoir l'a poussée à prendre une décision contre nature, dont les conséquences lui sont insupportables.


Ce récit bouleversant relate la quête d'amour d'un enfant dans un contexte familial déchirant. Ce jeune garçon parviendra-t-il à atteindre le coeur de sa mère ou sera-t-il condamné à vivre une enfance malheureuse? Sa mère finira-t-elle par lui accorder une chance de bonheur et se pardonner l'abominable erreur commise avant sa naissance?


Léo, l'autre fils n'est pas un livre vers lequel je me serais tournée naturellement mais je dois avouer que je l'ai dévoré en peu de temps malgré mon horaire chargé. J'ai apprécié l'écriture simple et imagée dès les premières pages. L'histoire m'a captivée bien que j'avais deviné dès la première conversation avec le médecin la fameuse ultime solution. La fin est particulièrement prenante avec les manigances d'un certain personnage qui ajoute du suspense à ce drame familial. La toute dernière ligne du livre (juste avant l'épilogue) m'a aussi complètement bouche bée... mais n'allez surtout pas la lire avant de commencer !

Malgré que j'aie globalement apprécié, quelques éléments m'ont agacé. Je n'aime pas qu'un personnage auquel je m'attache comme le petit Léo accumule les malheurs. J'aime être touchée mais je préfère ne pas avoir constamment pitié d'un personnage. Léo est surhumain pour surmonter tout ça. À certains moments, ça m'a semblé peu crédible malheureusement.

J'ai bien aimé les personnages de la famille : Marc, Annie, Stéphane, Pierrette et le grand-papa. Leur générosité et leur soutien sans borne font plaisir à lire. Cependant, la mère de Léo, dont je comprenais le sentiment de culpabilité au début m'a vraiment énervé par la suite. Contrairement à Léo, je la considère comme une personne extrêmement faible. J'avais le goût de la secouer à plusieurs reprises.

Le tome 2, Léo, l'ultime solution, est paru il y a quelques temps. Je vais certainement le lire mais je vais attendre un peu. J'ai lu la quatrième de couverture et la situation familiale me semble de nouveau très triste : "le passé le rattrape : sa famille est de nouveau confrontée à la maladie". Pour le moment, c'est trop de malheur pour moi. Je prends une pause, j'ai envie d'un roman plus joyeux...

jeudi 12 novembre 2009

J'aurais envie moi aussi de faire ça...

Ouiiiii, j'aurais envie de dormir comme mon petit pacha ! Il a l'air bien avec ses tous petits yeux, non ? Je suis en stage actuellement et je suis vraiment très (trop !) occupée. Mais comme vous pouvez voir, ça n'a pas l'air de déranger beaucoup mon petit compagnon à quatre pattes. Vous trouvez qu'il a l'air perturbé ?

vendredi 6 novembre 2009

Havana Room - Colin Harrison

Quatrième de couverture :

A Manhattan, la descente aux enfers d'un avocat pris dans un engrenage mortel. Un roman noir, profond et envoûtant, mélange sulfureux de sexe, de pouvoir et d'argent.

A la suite d'un drame dont il a été rendu responsable, Bill Wyeth a tout perdu : sa famille, son travail, sa dignité. Déprimé, désœuvré, il traîne sa solitude dans les rues de Manhattan. Chaque nuit, il prend ses repas dans le même restaurant, où il est devenu l'habitué de la table 17.

Sous son apparence feutrée, l'endroit abrite un salon très privé, le Havana Room. Intrigué, Bill n'a bientôt plus qu'une obsession : y pénétrer. Quand il rencontre Jay Rainey, Bill sait qu'il tient l'occasion : l'homme a besoin d'un avocat pour régler une curieuse transaction immobilière, le soir même, avant minuit.

C'est le début d'une spirale infernale. Un cadavre gelé est découvert sur le terrain que Jay a vendu, et Bill est bientôt menacé par d'étranges personnages. Jay, lui, a disparu.

Depuis l'article paru chez Manu, j'avais envie de lire Manhatan nocturne mais c'est finalement celui-ci, du même auteur, qui a croisé mon chemin le premier dans une bouquinerie. J'ai apprécié sans toutefois adorer. J'ai noté trop de longueurs à mon goût.

Au début, ça commençait mal puisque le personnage principal, Bill Wyeth m'était antipathique. Malgré l'épouvantable drame qu'il vivait, je n'arrivais pas à le prendre en pitié. Il a fallu que je m'habitue à sa narration et que je l'apprivoise pour finalement l'apprécier après environ une centaine de pages. Le premier quart m'a donc paru long.

Par la suite, ça s'arrange. L'histoire a réussi à piquer ma curiosité avec toutes les intrigues qui se chevauchent. Je me questionnais énormément car de nombreux éléments apparaissent les uns après les autres pour être ensuite laissés en suspens. Cela m'a évidemment donné envie de poursuivre pour comprendre ce qui reliait tout cet étrange tableau. Et, il fallait un écrivain minutieux et talentueux pour manier de cette façon tous les éléments de ses intrigues ! Harrison a vraiment pensé à tout. Je m'attendais seulement à être plus passionnée par le fameux Havana Room mais ce sont d'autres éléments de l'histoire qui m'ont davantage captivé finalement. J'imaginais qu'il se déroulait plein de trucs bizarres dans ce salon très sélectif et j'ai été un peu déçue.

Enfin, selon moi, Havana Room serait encore plus agréable à lire s'il faisait une centaine de pages de moins (il en fait 452). Cependant, malgré mes réserves pour celui-ci, j'ai toujours le goût de découvrir d'autres romans de cet auteur. Manhattan nocturne me tente encore, c'est bon signe ! J'essaierai donc une deuxième rencontre avec Colin Harrison.

mercredi 4 novembre 2009

Un deuxième challenge pour 2010

Je suis très sélective dans mes challenges même si des dizaines et des dizaines voient le jour sur les blogs ces temps-ci. Je ne m'inscris pas s'ils sont trop contraignants et j'en choisis souvent qui me permettront de piger dans ma PAL. Je déteste m'imposer trop de lectures mais j'ai décidé de participer au challenge de Bouh qui se nomme Cent ans de littérature américaine. Il faut simplement lire des romans d'auteurs américains du 20e siècle. Ce qui est génial c'est qu'on choisit nous-mêmes de nombre de livres qu'on désire lire. J'avoue y être allé avec prudence en m'inscrivant pour un seul livre (je pas encore choisi le titre). Par contre, si l'envie me prend de continuer, je pourrai en lire d'autres comme bon me semble. Voici le logo pour ce challenge 100% américain :

samedi 31 octobre 2009

Boo... Boo !!

Profitez bien de cette terrifiante journée où les petits monstres hantent nos rues ! De cette journée où on a le droit de s'empiffrer de bonbons jusqu'à la nausée ! De cette soirée où on peut sortir costumé en personnage sorti tout droit de notre imaginaire ! De cette nuit où les créatures les plus horribles du monde défilent sur nos écrans !
Joyeuse Halloween à tous !

Je suis horriblement jalouse de tous les beaux colis du Bloody Swap. Ça m'apprendra ! :P

mercredi 28 octobre 2009

5150, rue des Ormes sur grand écran

Patrick Sénécal doit être un homme très occupé par les temps qui courent ! En plus de la sortie de son dernier roman le mois dernier, on vient d'adapter deux de ses romans au cinéma. Je suis allé voir 5150, rue des Ormes et juste avant le début, la bande-annonce de l'adaptation de Les sept jours du talion a jouée disant qu'il prendrait l'affiche bientôt (je n'ai pas retenu la date). Tant mieux pour Sénécal, ça marche son affaire ! Ça m'arrive rarement de voir un film sans avoir lu le livre mais j'ai fait une exception. J'ai donc un regard différent de ceux qui ont lu le livre et je ne peux pas comparer. Cependant, j'ai quand même mon avis ! Mais d'abord, voici le synopsis pour ceux et celles qui ne le connaissent pas déjà :

Le 5150, rue des Ormes se situe au bout d'une petite rue tranquille dans une petite ville sans histoire. Suite à une chute de vélo, Yannick Bérubé se retrouve, malgré lui, séquestré par une famille tout sauf sans histoire. Une famille menée d'une main de fer par Jacques Beaulieu le dernier des Justes, invincible aux échecs, où Maude en épouse soumise lui obéit autant qu'à Dieu. Où Michelle, 16 ans, s'affirme de plus en plus, menaçante et insoumise. Et où Anne, 7 ans, au regard vide, renvoie constamment Beaulieu à sa propre culpabilité. « Bats-moi aux échecs et je te laisse partir ». Un marché simple pour Yannick : il y laisse sa peau ou sa raison!

Avec Sénécal, c'est toujours étrange. Celui-là n'échappe pas à cette règle. C'est tordu à souhait mais il est moins horrible que ce à quoi je me serais attendu. Les sept jours du talion risque d'être bien pire mais ça, c'est une autre histoire ! 5150 rue des Ormes est davantage un triller psychologique qu'un véritable film d'horreur. J'ai beaucoup aimé ce côté psychologique qui m'a amener à me questionner sur la folie et sur les effets des maladies mentales d'une personne sur son entourage immédiat. La fin, qui m'a beaucoup plu, nous permet d'ailleurs de poursuivre notre réflexion.

Une autre force du film est certainement le talent des acteurs. Les deux rôles principaux sont magnifiquement joués par Normand D'amour et Marc-André Grondin entre autres. Je ne voyais pas Normand D'amour et Marc-André Grondin, c'était vraiment Jacques Beaulieu et Yannick Bérubé dit le jeune qui se tenaient là, devant moi. La très jeune actrice qui joue Anne est superbe aussi. Il doit être difficile de jouer "une petite fille muette avec de grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant" et qu'on y croit. En tout cas, moi, j'y ai cru !

Finalement, je considère qu'il s'agit d'une grande réussite pour un thriller psychologique québécois. Ils sont tellement rares ! J'aimerais avoir les avis de ceux qui ont lu le livre par contre...

mercredi 21 octobre 2009

Disparition à Dallas (La communauté du Sud 2) - Charlaine Harris

Quatrième de couverture :

Revoici Sookie. Toujours aussi attentive à ses clients du bar Chez Merlotte. Toujours aussi amoureuse de son vampire, le séduisant Bill Compton. À part des substituts synthétiques, Bill ne boit que son sang à elle; Sookie y veille jalousement. Depuis l'arrestation du meurtrier qui terrorisait Bon Temps, tout semble être rentré dans l'ordre. Tout, ou presque, car Sookie vient de découvrir un cadavre dans la voiture de l'inspecteur Bellefleur. Et comme un rebondissement n'attend pas l'autre, une créature en furie tente que l'empoisonner. En échange de sa guérison, Sookie va devoir utiliser ses dons de télépathe pour aider les amis de Bill à retrouver un vampire de Dallas.

Je me suis offert quelques heures de pur divertissement avec ce deuxième tome de la série de Sookie Stackhouse ou de La communauté du Sud dont j'aime particulièrement l'étrange couverture. Mais, tout comme pour le premier, même si j'ai bien aimé, j'ai trouvé plusieurs défauts. L'écriture n'est pas recherchée mais ça a l'avantage de se lire vraiment facilement. J'avais besoin d'un livre comme celui-là avec mon horaire impossible de ces derniers temps.

Dans ce deuxième tome, on découvre que les vampires ne sont pas les seules créatures qui cohabitent avec la population américaine. D'autres font leur apparition pour le plus grand bonheur des lecteurs. Ils éveillent un intérêt nouveau. Quoi de mieux que des personnages imaginaires comme ceux-là pour se plonger dans l'ambiance de l'Halloween ? J'ai aussi apprécié que le don spécial de Sookie soit plus exploité dans ce tome. Être télépathe n'a certainement pas que des côtés négatifs comme l'auteur semble le démontrer dans le tome précédent. Jusqu'à maintenant, Sookie est une héroïne qui, en général, me plait sauf quand elle se moque de mon pseudo à la page 172 de mon édition !!

Dans celui-ci comme dans l'autre, le récit est agréable à lire. Cependant, l'intrigue n'est pas aussi prenante. C'est plutôt l'ensemble qui plait. La quatrième de couverture parle de sang, de sexe et d'humour et oui, c'est en plein ça ! J'ai vu récemment une jeune fille (je ne lui donnais pas plus de 11-12 ans) lire cette série. Sa mère ne devait pas l'avoir lu avant de lui offrir car elle ne s'adresse pas du tout à cette tranche d'âge.

lundi 19 octobre 2009

Défi English Classics

Je viens de découvrir chez Karine :) un petit défi tout simple. Il s'agit de lire deux (oui, oui seulement deux !) livres considérés comme étant des classiques anglais d'ici le 31 décembre 2010. On peut choisir deux livres puis les changer par la suite au besoin. Absolument pas contraignant ! Pour nous aider, Karine :) a même publié une liste d'une trentaine d'auteurs qui ont écrit des romans qui pourrait compter parmi nos deux choix. Parmi ceux-là figurent Jane Austen, les soeurs Brontë, Dickens, Oscar Wilde et plusieurs autres. Allez plutôt voir par vous même ici. Mes choix ne sont pas fait mais j'embarque !

mardi 13 octobre 2009

Rumeurs de transaction

La fin du défi Blog-o-Trésor se termine bientôt donc l'heure est au bilan. J'ai lu trois des quatre livres que j'avais choisis en janvier dernier. Vous vous dites : "il lui en reste un seul en 2 mois et demi, c'est facile !" mais j'ai bien peur de ne pas réussir mon tout premier défi livresque. En fait, Geisha d'Arthur Golden ne m'intéresse plus pour le moment et ça m'étonnerait que je décide de m'y plonger d'ici le 1er janvier 2010. C'est malheureux, ça m'arrive parfois. Un livre me tente beaucoup puis pour certaines raisons je ne le lis pas sur le moment et plus tard, il ne me dis plus rien. Mais on pouvait faire des échanges, non ?

J'ai tout de même lu cette année quelques autres livres qui figuraient dans la Méga-Liste du Blog-o-Trésors (mais que je n'avais pas préalablement choisis dans mes 4 élus) comme :

Le café de l'Excelsior de Philippe Claudel
Du bout des doigts de Sarah Waters
Les sept jours du talion de Patrick Sénécal
Dix petits nègres d'Agatha Christie
Où es-tu ? de Marc Levy
L'histoire de Pi de Yann Martel

Dites, ça compte ?? Mon premier défi est-il réussi ? :P

jeudi 8 octobre 2009

Le crime de L'Orient-Express - Agatha Christie

Quatrième de couverture :

"Le train est aussi dangereux que le paquebot", dit Hercule Poirot...

Le lendemain, dans un wagon de l'Orient-Express bloqué par les neiges yougoslaves, on découvre le cadavre d'un Américain lardé de douze coups de couteau.

L'assassin n'a pas pu venir de l'extérieur : voici donc un huit-clos, le plus fameux, peut-être, de toute la littérature policière, où pour mener son enquête, le petit détective belge a le choix entre une princesse russe, une Américaine fantasque, le secrétaire de la victime, un couple de Hongrois distingués, l'inévitable colonel de retour des Indes, les domestiques de ce beau monde et le contrôleur du wagon.

Un meurtre incompréhensible, à moins qu'on ne puisse établir que tous ces voyageurs sont moins étrangers les uns aux autres qu'ils ne veulent bien le prétendre...

C'est un plaisir à chaque fois de retrouver le petit détective belge d'Agatha Christie. C'est tout simplement un grand plaisir de lire Agatha Christie que j'apprécie un peu plus à chaque oeuvre d'elle que je découvre (je n'en suis qu'à ma quatrième). Le crime de l'Orient-Express n'y échappe pas, j'ai eu un coup de coeur immédiat.

Comme dans Mort sur le Nil (le premier que j'ai lu) qui se déroulait sur un bateau de croisière, on se retrouve dans un endroit fermé, dans un train bloqué par la neige cette fois, où le meurtrier est forcément un passager. J'aime beaucoup ce type de polar avec un "huis-clos". Des auteurs d'aujourd'hui utilisent d'ailleurs encore cette formule. Est-ce que Stieg Larsson, par exemple, s'en est inspiré pour son premier Millenium alors que le meurtre survient sur une île coupée de tout contact ? Bref, cette formule me plait beaucoup et semblait bien plaire à la reine du roman policier car elle semble en avoir écrit d'autres en suivant ce même modèle.

Quant à la fin, c'est une de celles que je préfère jusqu'à maintenant. Elle n'est pas tirée par les cheveux, tout était en place dès le début. J'ai soupçonné quelques fois le bon "truc" mais sans jamais en être certaine. L'ambiance est toujours aussi agréable. J'ai vraiment adoré ce roman à énigmes. Que dire de plus ? Il me faut d'autres d'Agatha Christie ! Comme nous sommes chanceux qu'elle en ait écrit autant !

dimanche 4 octobre 2009

Les sept jours du Talion - Patrick Sénécal

Quatrième de couverture :

Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille ­ Sylvie, sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans ­, il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire. Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée. Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno : il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille.

Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel, qui a minutieusement préparé son coup, kidnappe le monstre, puis transmet aux autorités policières un message laconique : celui qui a violé et tué sa petite fille va souffrir pendant sept jours, après quoi il sera exécuté. Ensuite seulement, lui-même se rendra.

Les Sept Jours du talion : un suspense d'une rare intensité dont personne - et surtout pas le lecteur! - ne sort indemne.

Je ne suis pas une fanatique de l'univers très "gore" de Sénécal mais toute la promotion pour la sortie de son nouveau roman Hell.com m'a donné le goût de sortir ce livre de ma PAL. Il doit bien y avoir séjourné durant cinq ans.

Dans Les sept jours du Talion, Sénécal raconte deux histoires parallèles. D'abord, on suit l'histoire d'horreur de Bruno qui veut venger sa fille en torturant le violeur et assassin de sa fille. Ensuite, il y a l'enquête policière menée par le sergent-détective Hervé Mercure pour retrouver le médecin avant le fameux délai des sept jours.

J'ai dévoré ce livre à une vitesse surprenante. Le rythme m'a tenu en haleine du début à la fin. Même une fois posé, j'avais toujours le goût d'y retourner et de lire quelques pages de plus. Il ne faut pas se le cacher : les scènes sont très violentes par moment mais, pour moi, il ne s'agissait pas de violence gratuite. C'est bien entendu de la vengeance mais est-elle légitime ? Le lecteur est inévitablement amené à réfléchir sur la question. La vengeance devrait-elle être personnelle ou revient-il à la société de "venger" la victime ? Pour ou contre le projet de Bruno ? À l'instar des différents lecteurs, certains personnages du roman soutiennent cette vengeance personnelle et d'autres, plus socialistes, sont totalement contre. Le sujet est très bien traité. J'ai bien aimé la fin aussi. Sénécal a su y mettre du piquant en tenant ses lecteurs à l'écart un bref moment ce qui suscite encore plus notre intérêt. Je ne savais plus du tout à quoi m'attendre contrairement à certains lecteurs dont j'ai lu les avis sur Internet qui ont tout vu venir.

Finalement, Sénécal a écrit un suspense haletant et efficace. Pour moi, il est meilleur, et de loin, que Sur le seuil. Je n'aurais pas dû laisser la poussière s'y accumuler dans ma PAL. Mais, il ne fait pas parti de mes coups de coeur pour la simple et bonne raison qu'il contient trop de scènes horribles que je voudrais oublier. Une adaptation devrait arriver sur les grands écrans québécois en février 2010.

vendredi 2 octobre 2009

Et la gagnante est...

C'était aujourd'hui, vendredi 2 octobre, qu'avait lieu comme prévu le petit tirage du livre Une si jolie robe de Fan Wu. Voici alors les 7 participantes (je crois bien qu'il n'y avait pas d'homme) qui ont joué le jeu :

Et, sans plus tarder, voici la gagnante du tirage au sort :

Félicitation à Suzanne ! Je la contacterai par e-mail :) Merci à toutes d'avoir participées !!

samedi 26 septembre 2009

Quand le danger rôde (La communauté du Sud 1) - Charlaine Harris

Quatrième de couverture :

Sookie Stackhouse est serveuse au bar Chez Merlotte, au fin fond de la Louisiane. Son plus grand problème dans la vie est qu'elle a la faculté très embarrassante de lire dans les pensées des gens. Lorsque le vampire Bill Compton débarque un soir, elle est irrésistiblement attirée par ce client au charme si. différent. Mais les vampires, même s'ils boivent désormais du sang de synthèse, ne sont pas des êtres très fréquentables et les pouvoirs de Sookie lui seront bien utiles pour défendre son vampire et sauver sa propre peau !

Quel changement radical d'écriture quand on enchaîne celui-ci après un roman de Jane Austen ! Disons que la plume de Charlaine Harris n'est pas de celles que je préfère mais pour ce genre, je le concède, elle est efficace. Il ne faut simplement pas s'attendre à de la grande littérature.

Le premier tome de la série de Sookie Stackhouse nous offre à son tour une histoire de vampires. En fait, elle se déroule alors que ces derniers sont désormais reconnus et intégrés dans la société. Ils ont leurs propres bars, leurs hôtels, etc. Mais même si on sait qu'ils existent et qu'ils boivent du sang de synthèse, une invention des Japonais, plusieurs les craignent toujours. On dit que ceux qui aiment les fréquenter, les Mordus, sont adeptes des sensations fortes et du danger. C'est que les vampires ne sont pas tous friands de ce sang synthétique et qu'ils s'offrent parfois un repas plus consistant... Certains humains acceptent sans problème la présence de ces êtres spéciaux alors que d'autres les rejettent cruellement. En poussant un peu, j'y ai vu en quelque sorte un reflet de notre société, les vampires représentant les marginaux, les étrangers ou tous les groupes de "différents" ayant leur propre sous-culture. La différence fait peur, peut-être même plus que les crocs !

J'ai vu quelques similitudes avec Twilight mais on ne peut pas reprocher à Charlaine Harris d'avoir plagié. Elle a écrit sa série avant Stephenie Meyer. Cependant, de nombreux aspects diffèrent aussi d'une série à l'autre. L'histoire d'amour entre Sookie et son vampire prend moins de place et La communauté du Sud est définitivement moins chaste que la série Twilight. L'auteur a ajouté une bonne dose d'érotisme qui plaira aux adultes. J'ai apprécié aussi le mystère autour des meurtres survenus dans la ville de Bon Temps. Comme dans un roman policier, j'ai cherché le coupable accusant tour à tour presque tous les personnages.

Je vous assure, les pages se tournent toutes seules. L'enquête est distrayante et les nombreux dialogues donnent du rythme au récit. Je n'ai seulement pas aimé un certain personnage qui m'a semblé ridicule (Bubba pour ceux et celles qui l'ont lu) et mon intérêt a quelque peu diminué à son arrivée. Sinon, cette lecture vaut le coup lorsqu'on ne veut pas trop se compliquer la vie. C'est léger et horriblement divertissant ! Un vrai piège à lecteurs avec ses 8 ou 9 tomes !

mardi 22 septembre 2009

Un tout petit tirage :)

En fin de semaine, j'ai fais un peu de classement dans ma bibliothèque et j'ai retrouvé le deuxième exemplaire du roman Une si belle robe de Fan Wu que j'ai commenté ici. Ne sachant quoi faire avec mes deux livres identiques, je vous propose un petit tirage où le prix est l'exemplaire neuf dont je veux me débarrasser. C'est aussi une façon de fêter ma première année de blog. Je l'avoue, j'ai volé l'idée de Melanie. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop, hen ?

Alors voilà, si vous voulez participer vous n'avez qu'à l'écrire dans les commentaires de ce billet. C'est tout simple ! Il n'existe qu'une seule condition : vous devez avoir déjà écrit au moins un commentaire sur mon blog avant aujourd'hui 22 septembre. Je veux privilégier mes lecteurs et lectrices. Je suis désolée pour les nouveaux, à une prochaine fois peut-être.

Je mettrai les noms dans un chapeau et pigerai le/la gagnant(e) le vendredi 2 octobre 2009. Bonne chance !

vendredi 18 septembre 2009

Orgueil et préjugés - Jane Austen

Quatrième de couverture :

Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe. Drôle, romanesque, le chef-d'oeuvre de Jane Austen reste tout simplement incontournable !


Il s'agit de mes tous premiers pas dans l'oeuvre de Jane Austen. Je n'avais ni lu ses livres ni vu d'adaptions. J'ai opté pour Orgueil et préjugé pour débuter puisqu'il est le plus connu. J'ai beaucoup aimé mais ça n'a pas été le coup de foudre immédiat.

L'écriture est sublime. La plume de Jane Austen est exceptionnellement séduisante: poétique tout en restant efficace et même parfois, humoristique. Cette dame devait être extrêmement talentueuse pour écrire de la sorte. Son personnage, Elizabeth Bennet, est très intéressant avec son intelligence et son humour. Sa confiance en elle-même m'a surprise à plusieurs reprises. Les personnes issues d'un rang social supérieur ne l'intimident en aucun cas. Je lui ai aussi trouvé un petit côté féministe (une avant-gardiste ?) qui me plaisait bien. De même, j'ai adoré la façon de converser des gens de l'époque. Les expressions et les manières de s'exprimer sont exquises. J'aime leurs grandes convenances et leur politesse qui, aujourd'hui, nous semblent malheureusement exagérées.

L'histoire, quant à elle, ne m'a pas renversée. Je m'attendais à autre chose. Elle ne tourne qu'autour des mariages des jeunes filles de l'entourage d'Elizabeth. Je suppose que l'auteur a voulu démontrer que le mariage était la plus grande (et parfois même, la seule) préoccupation des jeunes filles anglaises du milieu mondain. Malheureusement, cela ne m'a pas passionnée du début à la fin.

Ce fût une agréable lecture avec une très belle histoire d'amour même si je n'ai pas ressentie le même engouement que plusieurs lectrices. Peut-être avais-je de trop hautes attentes ? Ou il se peut que ce soit moi qui manque de romantisme, qui sait ? J'ai tout de même le goût de poursuivre ma découverte. Je suis certaine que les autres romans d'Austen valent le détour car Orgueil et préjugés le valait déjà amplement. Peut-être que le souvenir que je garderai de cette lecture s’imprégnera davantage plus tard...

Lu dans le cadre du défi Blog-o-trésors

dimanche 13 septembre 2009

1 an !!


Hier, le 12 septembre 2009 exactement, mon blog Les lectures de Marguerite a eu un an !
En 1 an, quelques statistiques :

114 billets publiés
82 livres commentés
15 350 visiteurs au total
Des heures et des heures de plaisir !

C'est pas mal, non ? :)
Merci infiniment de vos visites et de vos commentaires. À chaque fois, ça me fait vraiment plaisir !!

vendredi 11 septembre 2009

Salem - Stephen King

Quatrième de couverture :

Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem, s'installer à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-ans auparavant. Mais très vite, il devra se rendre à l'évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l'horreur s'infiltre, s'étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.


La mode est aux histoires de vampires ces temps-ci. Mais attention, ceux-là sont loin d'être gentils et séduisants. Nous avons affaire ici à des vampires d'une autre génération. Ce sont des vampires très peu romantiques. Des livres de King que j'ai lu, celui-ci est mon préféré jusqu'à présent. C'est dommage car la couverture n'est pas celle de mon édition. La mienne date de 1977 et m'a été offerte par mon grand-père qui adorait King. Ses pages sont jaunies, elles sentent l'humidité du grenier et elles ont presque toutes été recollées avec du vulgaire ruban adhésif mais elle a un charme fou ! Le livre en est d'autant plus terrifiant.

Au commencement, Mears, un auteur relativement connu, retourne à Salem pour l'écriture de son prochain roman. À son arrivée, on sent déjà que Salem va mal. Je ne voyais pas d'un bon oeil l'arrivée du M. Straker dans la fameuse Marsten House qu'on prétend hantée. Mais ce que j'apprécie, c'est qu'on nous expose très lentement la véritable horreur dans laquelle Salem est plongée. Dans ce cas-ci, j'aime le rythme lent de King qui nous enfonce doucement dans son cauchemar. Le défaut du premier quart est plutôt tous les noms à retenir et toutes les histoires respectives des personnages. C'est que Stephen King donne vie à une ville entière plutôt que de se limiter à quelques personnages mais, aussitôt qu'on replace la plupart de ses habitants, le procédé devient extrêmement intéressant.

La suite est tout simplement géniale car même s'il y a des créatures, les situations ne sont jamais farfelues. On ne s'ennui pas avec Ben et ses acolytes dans cette ville qui deviendra une ville fantôme (on nous l'annonce au tout début). Le suspense va bon train jusqu'à la toute fin avec plusieurs rebondissements. Ce livre devrait sans doute plaire aux amateurs du genre et à d'autres qui, comme moi, ne connaissent que la base de la culture vampirique mais qui aiment les romans noirs et n'ont pas peur des vilaines créatures de la nuit.

mercredi 2 septembre 2009

Un peu de fatigue - Stéphane Bourguignon

Quatrième de couverture :

Un jardin ahurissant, une vasectomie existentielle, un revolver presque burlesque et de la tendresse, beaucoup de tendresse.

Voici un électrocardiogramme. Celui du monde d'Édouard - amours déchus, amitiés tourmentées, famille trouble - et de sa désintégration.
Entre le présent et le passé s'entremêlent les voix du héros, de l'ami Michel, de la douce Simone et de l'ex-épouse Véronique, esquissant le portrait cynique mais sensible d'un homme et de son parterre.

Des dialogues percutants, des situations souvent excessives mais toujours justes et cet étonnant mélange d'humour et de gravité qu'apprendront à connaître ceux et celles à qui l'univers de Bourguignon ne serait pas encore familier.

Un roman corrosif et pourtant sentimental par l'un des écrivains les plus talentueux de sa génération.

Je pourrais apposer le joli petit logo avec la fusée rouge de Tintin sur ce billet là. Oui, oui celui de l'objectif PAL ! J'avais ce roman dans ma PAL depuis 2005 ! Je reportais sa lecture depuis qu'un ami m'avait affirmé qu'il était si ennuyant qu'il l'a abandonné au bout d'une centaine de pages. Après ma déception avec Le principe du geyser du même auteur et cette dépréciation, je l'ai commmencé à reculons. Et pourtant, même si ce livre n'a pas été un coup de coeur pour moi, il m'a tout de même plu. Vaut toujours mieux se faire sa propre idée...

Au départ, ça m'a pris plusieurs pages pour saisir un peu où l'auteur s'en allait avec tout ça. J'étais heureuse malgré tout de retrouver l'humour spécial de Bourguignon que j'aime bien. Son personnage, Édouard, est un drôle de type. J'aimais ses petites réflexions hors du commun. Il est intéressant quoique plutôt dépressif. Je trouve que l'auteur va plus en profondeur dans les émotions de ses personnages que dans ses romans précédents.

J'ai aussi aimé les changements de narrateurs. Les points de vue de Véronique et de Michel, deux personnages secondaires, étaient intéressants. La seule narratrice qui ne m'a pas plu, c'est Simone. Selon moi, son histoire était sans intérêt, elle aurait pu seulement être racontée brièvement par Edouard.

L'écriture de Bourguignon est agréable, j'aime particulièrement ses métaphores. Cet homme a certainement un grand talent mais ses romans ne me plaisent pas à tout point de vu. Par exemple, la trop grande quantité de rapports sexuels m'a dérangée. Je n'ai rien contre la sexualité dans les livres, au contraire mais, c'était tout simplement trop ! Tout ça n'apportait rien de plus au récit.

Au final, malgré quelques petits accrochages, j'ai apprécié cette lecture, elle me donne même le goût de lire le quatrième roman de l'auteur, Sonde ton coeur Laurie Rivers. Dans un délai de moins de quatre ans cette fois, je l'espère !

samedi 29 août 2009

Un livre électronique ? Non merci !

Le fameux livre électronique dont on parle depuis quelques mois est arrivé au Québec cette semaine. Selon mes sources, ces trucs se vendent entre 200$ et 400 $ canadiens selon le modèle et permettent de stocker environ 300 livres dans la "bibliothèque". Il suffit d'acheter les livres sur Internet et de les stocker par la suite. Les livres (qui ne sont plus vraiment des livres mais plutôt des textes, des histoires) se vendent à environ 75 % du prix des livres papiers. Qu'en pensez-vous ? Ça vous intéresse ?

Pour ma part, je n'en voudrais pas même si la compagnie me l'offrait gratuitement. Je trouve déjà difficile de penser à recharger mon Ipod et mon téléphone cellulaire, imaginez-moi avec ce truc ! Et vouloir lire un livre et se rendre compte que les piles sont à plat dans une salle d'attente à l'hôpital ou en camping loin des prises électriques, génial non ? Ça, c'est s'il ne bogue pas ! Et puis, j'aime trop tenir le livre entre mes mains et tourner les pages. Jamais je ne pourrai lire un roman sur un écan. Je ne vois aucun davantage à ce bidule mis à part le côté environnemental.

mercredi 26 août 2009

Sexy - Joyce Carol Oates

Quatrième de couverture :

"C'était en novembre, un mardi après l'entraînement de natation. La chose avec Mr Tracy, le prof d'anglais de Darren. La chose c'est en ces termes que Darren y penserait par la suite. La chose, un mot vague, indéfini. La chose qui n'était pas arrivée de toute façon."

Darren est, à seize ans, un des espoirs de l'équipe de natation. Timide mais séduisant, sa beauté lumineuse lui attire toutes les faveurs, y compris celles de son professeur d'anglais, Mr Tracy. Mais ce dernier fait renvoyer un de ses copains de l'équipe de natation. Les amis de Darren décident alors de se venger et adressent au proviseur un courrier anonyme accusant Tracy de pédophilie...

Joyce Carol Oates explore, avec talent et justesse, la quête identitaire d'un jeune de seize ans dans une société de préjugés où il n'a plus de repères.

Ne vous fiez pas aux apparences car même avec ce titre Sexy, cette couverture turquoise ensoleillée et ces adolescents qui plongent, ce livre, c'est du lourd (un peu trop pour des adolescents il me semble). C'est le premier titre de Joyce Carol Oates que je lis et elle m'a complètement subjuguée avec ce drame. Elle a créé une histoire très prenante et opressante absolument réussie qui donne, à certains moments, froid dans le dos.

Fils d'une modeste famille vivant dans un petit comté du New Hampshire, Darren est un adolescent qui se cherche et qui ne semble avoir que peu de contrôle sur sa vie. Il vit dans une société américaine aux valeurs très judéo-chrétiennes qui a peur de l'étranger. Ce roman, c'est son histoire et un peu celle de Mr Tracy aussi qui voit sa réputation salie par quelques uns de ses élèves. La plus grande peur de tous les enseignants, sans doute ! L'auteur démontre à quel point une bonne réputation est dur à bâtir mais tellement facile à détruire.

Les principaux sujets de ce livre sont difficiles à aborder et Mme Oates le fait vraiment bien. C'est parfois cru, parfois violent mais parfaitement réaliste. La particularité de ce roman réside dans les non-dits. L'atmosphère est chargée de peur et de regrets. Les personnages possèdent tous un petit morceau de l'immense puzzle mais le gardent pour eux. Le lecteur n'en sait donc pas plus que Darren et cherche aussi des réponses dans tout ce brouillard. Je ne veux pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la lecture si vous décidez de l'entreprendre. La fin, cependant, m'a quelque peu laissé sur ma faim.

dimanche 23 août 2009

God save la France - Stephen Clarke

Quatrième de couverture :

Nom : Paul West.
Age : 27 ans.
Langue française : niveau très moyen.
Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.
Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.
Hobbie : lingerie féminine.
Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham.

Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises...

J'ai reçu ce roman à ma fête il y a quelques mois. Il me tentait puisque les romans sur différences culturelles m'amusent toujours. Certaines habitudes des français décrites par un étranger m'ont fait sourire d'autant plus que j'ai passé près d'un mois en France il y a quelques années et que ça me rappelait forcément des souvenirs. Par contre, je ne connais absolument pas Paris donc je ne pouvais pas tout m'imaginer à la perfection. J'avais préféré visiter le sud de la France et j'ai l'impression que bien des choses y sont différentes. Ça ne m'a quand même pas empêché d'apprécier l'humour corrosif du très british Paul West. Il nous permet de sourire à plusieurs reprises mais n'est pas hilarant comme la quatrième de couverture nous l'indique pour une principale raison : l'exagération. Une blague sur les "crottes" de chiens, c'est drôle. Deux ça va encore, mais après on peut s'en passer. C'est aussi le cas pour les grèves qui se multiplient tout le long du livre.

Pour apprécier le roman de Stephen Clarke, il faut aussi aimer le genre. Ça ne plaira pas à tous mais je l'ai trouvé divertissant. Je dirais qu'il se rapproche drôlement de la chick litt à la différence qu'il est écrit par un homme et que le personnage principal est aussi un homme. Sinon, ça se ressemble beaucoup, c'est léger, il y parle de sa nouvelle carrière à Paris, de ses relations (et de ses relations sexuelles) avec les femmes, etc. J'ai bien aimé ce nouveau genre. J'aurais seulement préféré que Paul soit un peu moins volage mais ça, c'est moi.

Au final, j'ai passé un bon moment en compagnie de M. West. Reste à savoir si je le retrouverai dans la suite God save les françaises dont les avis semblent plutôt mitigés. À présent, je n'en ai aucune idée.

vendredi 14 août 2009

Cassiopée - Michèle Marineau

Quatrième de couverture :

Dans Cassiopée, Michèle Marineau aborde avec talent et sensibilité le nécessaire et parfois douloureux passage à l'âge adulte. Voici deux de ses grands succès, L'Été polonais (Prix du Gouverneur général) et L'Été des baleines, réunis pour la première fois en un seul volume et enrichis d'un épilogue inédit.

Cassiopée : quinze ans, un prénom emprunté à une constellation, des questions et des rêves plein la tête... Au fil des pages et des saisons, elle nous raconte ses amis sa famille, l'école, les joies et les angoisses de son quotidien. Et, surtout, l'éblouissement et la fragilité de son premier amour.

Cette lecture est en fait une relecture, c'est un de mes livres incontournables d'adolescente. Il y avait longtemps qu'il trainait dans ma pile à lire mais je ne passais pas à l'action. Presque dix ans après sa première lecture, j'ai décidé de le lire à nouveau. Il fallait absolument que je le fasse car je n'avais jamais lu l'épilogue inédit que Michèle Marineau nous offre dans cette version réunissant L'Été polonais et L'Été des baleines.

C'est l'histoire d'une jeune fille ordinaire mais qui a des idées peu ordinaires (partir seule à New York à 15 ans par exemple). On la suit alors qu'elle découvre la vie et l'amour. Ici, de l'humour, pas de drame, mais seulement une belle histoire d'amour et d'illusions. Dans la première partie, c'est l'enchantement, la rencontre de son beau polonais Marek. Dans la deuxième partie, c'est les joies et les revers de l'amour à distance, les retrouvailles, un beau voyage pour aller voir les baleines et aussi un peu, le retour sur terre de nos deux tourtereaux rêveurs. L'épilogue vaut aussi le coup ne serait-ce que pour savoir ce que Cassiopée est devenue. Elle est s'intitule L'Été de Constance et se déroule 15 ans après L'Été polonais.

L'auteure a écrit les deux parties de Cassiopée en 1988-1989 donc forcément, elles diffèrent des romans jeunesse d'aujourd'hui. Nous n'étions pas à l'ère d'Internet, ni des téléphones portables dans toutes les poches. Le roman n'en est que plus beau. Pour rester en contact, les deux jeunes amoureux s'écrivent des lettres. Ils se téléphonent parfois mais, les forfaits sans longues distances ne devaient pas exister car ils ne se limitent qu'aux grandes occasions.

Si vous aimez la littérature jeunesse, ce livre-ci est génial. Il m'a marqué étant jeune et je n'ai absolument pas été déçue à sa relecture. J'avais gardé de magnifiques scènes en mémoire de bord de la mer et de nord québécois car la nature a une grande place dans l'histoire. J'offrirais ce livre en cadeau sans hésiter à une jeune fille.

lundi 10 août 2009

Le premier jour - Marc Levy

Quatrième de couverture :

Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Les romans de Marc Levy sont traduits en 41 langues et se sont vendus à plus de 17 millions d’exemplaires à travers le monde. Le premier jour est son neuvième roman.

Le nouveau Marc Levy, avec sa couverture, a tout d'une invitation au voyage, vous ne trouvez pas ? C'est justement de ça que j'avais envie, d'un voyage purement imaginaire. Dans mon cas, ça a fonctionné. C'est léger (avec Levy, on se casse rarement la tête) et distrayant. C'était parfait pour se détendre après le boulot.

Dans ce roman, le lecteur en parcours du chemin ! On passe par la Chine, l'Angleterre, la France, la Grèce, l'Éthiopie, l'Espagne, le Chili et j'en passe. C'est la quête de Keira et d'Adrian qui sont à la recherche d'un petit objet qui pourrait résoudre une des plus vieilles énigmes pour l'homme. Biensûr, il y a des "méchants" qui ne souhaitent pas que le duo réussissent et qui leur mettront quelques bâtons dans les roues. C'est une aventure de recherches, de découvertes et même, d'espionnage. Marc Levy a ajouté quelques ingrédients à sa recette habituelle mais les anciens demeurent présents aussi: il y a encore une histoire d'amour, évidemment.

Au début, je n'étais pas certaine d'apprécier les personnages mais, au fil des pages, je m'y suis attachée. Je n'aimais particulièrement pas Keira qui me faisait étrangement penser à Susan dans Où es-tu? un roman que j'avais, par contre, bien aimé. Mais, ceux qui me lisent depuis un moment savent que je n'ai pas aimé Et si c'était vrai... et que j'avais un gros à priori à propos de cet auteur. Finalement, j'ai bien fait d'essayer de nouveau même si je n'apprécie pas tellement le style d'écriture. Celui-ci m'a encore fait passer un bon moment. On annonce une suite à ce neuvième roman qui s'intitulera La première nuit et que je lirai probablement car on nous laisse sur une énorme interrogation. C'est permis, ça ?

dimanche 9 août 2009

De retour !

Après un mois de vacances (de blog seulement, malheureusement), je reprends du service. Je n'ai pas lu autant que j'aurais voulu mais je prépare déjà quelques nouveaux billets. Revenez très bientôt !

Et vous savez quoi ? Je serai officiellement en vacances dès jeudi soir ! Des vraies de vraies, pas d'école et pas de boulot... Oh yeah !

mercredi 8 juillet 2009

Le calme plat...

Vous avez dû remarquer que je suis plutôt absente sur mon blog depuis quelques temps. Je l'ai délaissé un peu car j'ai un nouvel emploi depuis début juin et j'essais de m'adapter du mieux que je peux. J'adore ça mais ça me bouffe beaucoup de mon temps et de mon énergie. Et par malheur, entre nouveaux collègues, on s'entend super bien et on sort de temps en temps en plus ! Dur la vie ! :P

Très bientôt, je vous promet, je reviendrai avec de nouveaux billets. Je reste quand même présente malgré tout car je visite encore régulièrement vos blogs et je vous lis !

Profitez bien de l'été et à bientôt !

samedi 27 juin 2009

Du bout des doigts - Sarah Waters

Quatrième de couverture :

Londres, 1862. A la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs et des receleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche héritière. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Enveloppée par une atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, Sue devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique.

Héritière moderne de Dickens, mais aussi de Sapho et des Libertins, Sarah Waters nous offre une vision clandestine de l'Angleterre victorienne, un envers du décor où les héroïnes, de mariages secrets en amours interdites, ne se conduisent jamais comme on l'attendrait. Un roman décadent et virtuose.

Les billets ces temps-ci se font rares, je sais. La raison est toute simple; tous les livres qui me tentent depuis un moment sont tous de grosses briques ! Vous avez pu le constater avec mes billets de Révélation de Stephenie Meyer, La reine dans le palais des courants d'air de Stieg Larsson et de celui-ci qui comptent tous plus de 700 pages !

Les nombreux avis enthousiastes ont eu raison de moi, je me suis lancé dans ce livre dès que je l'ai eu entre les mains. Comme pour plusieurs, j'ai complètement embarqué dans cette histoire sombre et complexe mais très prenante. L'histoire se divise en trois parties : dans la première et la dernière, nous suivons Sue et dans celle du milieu, Maud prend la parole.

L'écriture m'a rebuté un peu dans les premières pages mais tout s'est arrangé rapidement. Lorsque le personnage de Gentleman arrive dans la maison de Lant Street, ce quartier de Londres où règnent les voleurs, l'arnaque est lancée et il est difficile de décrocher. Ce cher Gentleman demande à Sue de devenir la femme de chambre de Mlle Maud. Il désire qu'elle lui parle en bien de lui pour qu'il puisse la marier et finalement la faire enfermer à l'asile pour hériter de sa fortune. L'intrigue de départ peut sembler machiavélique mais attendez de voir la suite ! À un certain moment, toute l'histoire bascule, plus rien n'est comme on l'avait prévu. Si vous êtes très attentif, vous pourrez percevoir des indices car il y en a plusieurs mais moi, je n'y ai vu que du feu. Sarah Waters réussit un véritable coup du chapeau !

L'atmosphère de ce roman m'a beaucoup plu. J'ai toujours aimé les romans où l'ambiance est mystérieuse. Dans ce roman qui se déroule à l'époque victorienne, elle est obscure et peu rassurante autant dans le repère des voleurs que dans le manoir de Briar. J'ai vraiment ressenti une atmosphère lourde de secrets. Ce que j'ai aimé aussi c'est que les personnages ne sont pas seulement des "gentils" ou des "méchants". Certains sont très méchants, ça oui ! Mais pour la plupart, ils sont quelque part entre les deux. Ils peuvent avoir des idées très malsaines pour tirer profit d'une situation mais ça demeure crédible et réaliste. Par exemple, Sue se laisse entraîner dans le plan grâce à l'effet d'entraînement et la pression de son entourage. Elle veut aider sa pauvre famille. Le bien et le mal est relatif, c'est dans la nature humaine. Outre l'histoire et l'atmosphère, c'est toute cette psychologie qui m'a emballée.

En somme, c'est un excellent roman qui ne semble pas absolument pas faire 750 pages. J'en lirai assurément d'autres de Sarah Waters.

vendredi 12 juin 2009

La reine dans le palais des courants d'air (Millenium 3) - Stieg Larsson

Quatrième de couverture :

Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte.

Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle...

Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent.

Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.

Cette série est tout simplement un coup de coeur ! Je n'ajouterai rien à propos de l'histoire car la quatrième de couverture en dit déjà beaucoup. Je vous ferai seulement part de mon enthousiasme pour cette série. Quel dommage que l'on n'ait pas droit aux autres tomes prévus par feu M. Larsson ! Heureusement, ce troisième tome conclut quand même bien l'histoire dans les circonstances. Une fin comme celle du deuxième tome aurait été insoutenable.

Mon tome préféré demeure le deuxième que j'ai trouvé palpitant. Celui-ci l'est moins car on y traite beaucoup la préparation du procès de Lisbeth. Le suspense est légèrement moins intense que dans La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette mais, il y a quand même des scènes surprenantes absolument digne de Millenium. Malgré ces moments de suspense, pendant de sa lecture je me disais que c'était le tome que j'aimais le moins jusqu'à ce que j'en arrive aux 200 dernières pages. Elles se dévorent toutes seules. C'est, en fait, tout le procès. Il s'y déroule des trucs que j'attendais depuis le premier tome. L'attente cependant valait entièrement le coup.

Dans ce tome comme dans les précédents, j'ai aimé l'écriture de Larsson avec un extrême souci du détail et avec quelques longueurs certes mais auxquelles je me suis habituée et que j'appréciais finalement. Les faits, les biographies des personnages, rien n'était laissé au hasard. Son écriture était parfaite pour le genre. J'aurais volontiers lu tout ce qu'il aurait écrit.

Je suis triste à l'idée de ne plus suivre de nouvelles aventures du journaliste et de Miss Hacker. Je vais aussi m'ennuyer de tous ces personnages qui buvaient du café à tous les jours et à toutes les heures de la journée (et de la nuit). Il restera à les visionner sur grand écran. Mais, ce n'est pas pareil.

dimanche 31 mai 2009

Millénium - Le film

Ce vendredi, l'adaptation du premier tome de la série Millenium prenait l'affiche au Québec. Étant une fan des aventures de Lisbeth et Super Blomkvist, je me suis précipitée au cinéma. J'avais hâte de voir cette histoire sur grand écran même si j'avais peur d'être déçue car je le suis souvent lorsque je regarde l'adaptation d'un roman que j'ai lu. J'y suis allé avec une amie qui n'a pas lu les livres. Nous avons donc eu deux regards différents et le résultat : nous avons toutes les deux aimé.

J'ai rarement vu un film aussi fidèle au livre tant pour les événements, les personnages et les décors. L'ambiance est la même aussi, un peu glauque et morbide par moment. Les descriptions très pointues de Larsson doivent avoir aidées à créer un film très près de ce qu'on a en tête lors de la lecture. Disons-le, dans ses romans, peu de choses sont laissées au hasard. La maison d'Henrik, par exemple, m'a vraiment frappée. Je l'imaginais vraiment comme elle est présentée dans le film. La chronologie des événements est aussi respectée. Toutes les scènes importantes y sont. D'ailleurs, il y a des scènes très violentes assez difficiles à voir, les lecteurs savent surement de quelles scènes je parle. Je pensais qu'on en couperait plus que ça mais presque tout y est. Il faut dire que le film dure quand même 2 heures 20 minutes. J'ai seulement remarqué qu'on avait délaissé les histoires d'amour/sexualité entre Blomkvist et Erika Berger de même qu'entre Mikael et Lisbeth. On a laissé de côté Mme Berger, son nom n'est d'ailleurs jamais mentionné. On ne l'aperçoit que dans quelques scènes.

Donc, l'essence même du roman est bien respectée mais, qu'est-ce qui fait que le film est bon ? La même chose que dans le roman, c'est-à-dire : Lisbeth. Franchement, j'avais peur de l'interprétation de ce personnage que j'adore. Je dois dire que l'actrice qui campe ce personnage unique et étrange (Noomi Rapace) relève le défi sans problème. Aucune déception donc. Son interprétation est semblable à l'image de Lisbeth que j'avais en tête. Selon moi, c'était l'enjeu majeur du film. Si Lisbeth aurait été trop différente, le film n'aurait pas "décollé" réellement. Les autres acteurs sont bons mais elle, elle est géniale.

Je considère donc que le film est une bonne adaptation, exceptionnellement fidèle au roman. Je reprocherais seulement la longueur du film. Moi, je jubilais de passer 2 heures 20 à visionner l'univers de Stieg Larsson mais ceux qui ne l'ont pas lu trouveront peut-être qu'il y a certaines longueurs quoique, mon amie l'a bien aimé quand même et ne l'a pas trouvé trop long. Il y aura autant d'avis différents qu'il y a de gens j'imagine. Moi, j'ai beaucoup aimé !

dimanche 24 mai 2009

Une nuit à New York - Rachel Cohn & David Levithan

Quatrième de couverture :

Il y a trois semaines, deux jours et vingt-trois heures qu'elle m'a dit "c'est fini". Et la voilà déjà avec un autre. Ils s'approchent du comptoir. Il faut que j'agisse. Je me tourne vers une fille que je ne me connais même pas, et je lâche :

"Tu veux bien être ma copine pendant les cinq prochaines minutes ?"

Nick et Norah n'ont rien en commun. Sauf un premier baiser, censé durer cinq minutes. Et qui va se prolonger toute une nuit. Une seule nuit ?

J'étais encore plongée dans un roman jeunesse ces derniers temps. C'est un roman très joli au coup d'oeil et c'est simplement pour cette raison que je l'ai choisi. Des couleurs foncés, Time Square en arrière plan, un jeune homme jouant de la guitare, une jeune femme et, avec les écouteurs blancs qu'ils ont chacun dans une oreille (dont le fil forme un coeur), on dirait une pub de Ipod ! C'est tendance, je suis certaine que ça plait aux jeunes.

On a voulu leur plaire aussi dans le langage utilisé. Il y a des centaines d'expressions "de jeunes". Elles m'ont beaucoup agacé surtout que ce sont des expressions très françaises que parfois je ne comprenais même pas comme "ranger le matos" (ranger le matériel de musique ?), "fricoter avec le gonze" (aucune idée), "aller en colo" (eeee ?). Avec toutes les références à la ville de New York, je trouvais que ça faisant très étrange. En fait, j'ai détesté la traduction. En version originale, ça doit être mieux, plus crédible. Le titre en VO est Nick and Norah's infinite playlist.

L'histoire dans tout ça ? On s'entend, ce n'est pas de la grande littérature mais l'histoire est tout de même distrayante. Elle a la particularité de se dérouler dans une seule nuit, d'où le titre, ce que j'ai trouvé original. On veut évidemment savoir comment finira ce premier rendez-vous hasardeux entre les deux jeunes amateurs de musique punk et du night life New Yorkais. Le lecteur est trimbalé d'un show de musique punk à un spectacle de drag-queen puis à un resto ukrainien dans le Village (et j'en passe) pour atterrir en plein coeur du Time Square. J'ai aussi aimé les nombreuses références à la musique, on doit certainement y nommer une centaine de chanteurs/chanteuses et de groupes de tous genres. Petit bémol : j'aurais aimé en connaitre un peu plus sur les personnages au départ, je trouve que tout va trop vite dans les premières pages.

Bref, ce n'est probablement pas un roman qui me marquera longtemps mais comme je ne suis pas le public cible, c'est peut-être normal. Ce livre n'est toutefois pas à mettre entre toutes les mains. Le langage est parfois vulgaire et les thèmes sont abordés de façon un peu crue. J'éviterais de le faire lire à des pré-ados ou de jeunes ados... quoique, je suis peut-être vieux jeu ?

vendredi 22 mai 2009

La folie Twilight à l'école

Hier, j'ai remplacé dans une classe de français de 1ère secondaire. L'enseignante n'ayant pas laissé suffisamment de travail pour la période, j'ai offert aux les élèves de commencer leurs devoirs pour qu'ils en aient moins le soir ou de faire de la lecture s'ils avaient un livre en leur possession. À ma grande surprise, plus de la moitié des élèves (dans un groupe de 28) avaient un roman dans leur sac. C'est bien, non ? On me dira ensuite que les jeunes n'aiment pas lire, pff !

Mais, ce qui m'a complètement "bouleversé", c'est de voir que 10 jeunes filles (aucune discrimination, c'est un fait plutôt) étaient plongées dans les histoires de Bella, d'Edward, de Jacob & compagnie. Plus du tiers de la classe lisait les quatre différents tomes de la saga Twilight ! C'est à ce moment que j'ai réalisé à quel point ces livres ont la cote. Il s'agit d'un véritable phénomène... je n'en doute absolument plus !

lundi 18 mai 2009

Révélation - Stephenie Meyer

Quatrième de couverture :

"N'aie pas peur, murmurai-je. Nous sommes faits l'un pour l'autre."
L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter.
Ses bras se refermèrent autour de moi, me pressant contre lui...
"À jamais", renchérit-il.

Bella a fait son choix, et plus rien en semble pouvoir l'empêcher de vivre ses rêves. Mais si ce choix s'avérait bien plus dangereux qu'il n'y parait ? Et si Bella risquait d'y perdre la vie ?


Le quatrième tome, tant attendu, de la saga de tephenie Meyer devenue un véritable phénomène international avec plus de 18 millions d'exemplaires vendus dans le monde.

C'est terminé ! Bella, les vampires et les loups-garous, c'est fini pour de bon. Je suis heureuse et nostalgique à la fois. Ce n'est pas que je voudrais d'autres tomes car j'ai trouvé que la série s'essoufflait un peu et qu'il était judicieux de s'arrêter avant que la série perde en qualité mais, ces personnages auront certainement marqué mon imaginaire.
Dans ce tome, l'auteur dans ce tome a réussit à me surprendre à quelques reprises. Il n'y a qu'au début que j'ai vu venir la première révélation longtemps en avance, celle qui survient sur l'île d'Esmée. Pour le reste, je ne les avais pas vu venir. J'ai aimé aussi que le livre soit divisé en 3 parties distinctes : la première et la dernière racontées par Bella et la deuxième, par Jacob. Et, il faut que je vous fasse une grande révélation (ne vous inquiétez pas, aucun spoiler ne sera divulgué ici). Ce tome confirme ce que je savais peut-être déjà mais que je n'osais pas m'avouer : je préfère Jacob à Edward. Je suis dans une Jacob girl ou une Wolf Pack fan, comme vous voulez. C'est dit ! Je suis sortie du placard ! Mais, attention, j'adore la famille Cullen (Edward compris) quand même...
La fin m'a beaucoup plu aussi, elle m'a laissé sur une excellente impression. La réunion des nombreux vampires, quelle bonne idée ! C'est dommage par contre car j'aurais aimé que certains de ces personnages qui m'ont semblé vraiment très intéressants apparaissent plus tôt dans la série comme les Amazones, ces vampires sauvages d'Amérique du Sud ou encore, Alistair, ce grand anglais solitaire et mystérieux.
Mais, ce que j'ai le plus apprécié dans cette saga c'est le respect des caractères de chaque personnage par l'auteur. Les personnages ont une personnalité si propre à eux-mêmes qu'on peut souvent prévoir leurs réactions face à une nouvelle ou un événement quelconque. Malgré une certaine évolution Bella reste Bella et il en est de même pour tous les personnages. Aucun n'a été dénaturé tout au long de ces 2200 pages !
Finalement, ce dernier tome est à la hauteur des autres même si je m'attendais à mieux vu que certaines personnes le voient comme le meilleur d'entre tous. Il contient quelques longueurs et a quelques autres petits défauts. Mais, c'est l'histoire de cette saga en fait, je lui reproche toujours plein de trucs mais je l'aime quand même !! Il n'y a rien de rationnel à mon engouement !

mardi 12 mai 2009

Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants - Xiaolu Guo

Quatrième de couverture :

Quand la jeune héroïne chinoise de ce roman arrive à Londres afin d'y apprendre l'anglais, envoyée de Wenzhou par ses parents ambitieux, elle commence par perdre les roues de sa valise Made in China, puis son nom ! Zhuang Xiao Qiao se transforme en Z car, ainsi qu'elle l'explique dans un anglais impossible, "moi pas prononçable !". Armée de son anglais fastidieux, souvent exécrable mais toujours craquant - et de son dictionnaire bilingue - Z arpente les rues de Londres et fréquente ses cinémas. C'est d'ailleurs là qu'elle rencontre l'homme qui deviendra son amant, un quadra désabusé du quartier de Hackney et à sa grande horreur (surtout pour une fille de paysans chinois amateurs de viande de porc), végétarien ! Leur amour triomphera-t-il des nombreuses oppositions entre un Anglais et une jeune Chinoise ? Saura-t-il dépasser les malentendus infinis mais cocasses nés des innombrables fautes d'anglais de la jeune femme ?

Roman d'initiation attachant et drôle écrit dans un anglais de débutante, ce Petit Dictionnaire chinois-anglais pour amants est le journal intime et sentimental d'une Orientale candide et ironique, à la fois épatée et déboussolée par les travers de l'Occident. Mais c'est également un lexique romanesque, impétueux, grave et aigre-doux, à l'image de Z, qui éclaire d'une lumière nouvelle les paradoxes de la globalisation.

Voici un livre que j'ai lu au soleil ! C'est un roman que j'ai beaucoup aimé malgré le début qui a failli me donner des maux de tête ! C'est que l'héroïne écrit dans un français (supposé être l'anglais enfin, vous comprenez) très loin d'être parfait, disons-le comme ça. Tout ça s'améliore heureusement avec les pages car s'améliore elle-même avec le temps. Elle note plusieurs mots pour apprendre l'anglais et pour se souvenir de quelques anecdotes ce qui donne naissances aux chapitres. Ce concept de petit dictionnaire est original. Chaque chapitre a pour titre un mot puis sa définition. Le mot a un lien avec l'histoire du chapitre en question.

Lorsque l'héroïne explique ses difficultés pour se faire comprendre dans une langue qu'elle ne maîtrise pas bien, l'auteur a vraiment trouvé les mots justes. J'ai connu aussi ce sentiment d'être "prisonnière dans sa tête" parce qu'on ne peut exprimer ce que l'on pense, ce que l'on veut. J'ai senti la détresse de cette jeune femme étrangère. Elle est loin d'être naïve, elle souffre d'une incompréhension de la langue. J'ai dis "souffre" parce qu'à certains moments, c'est vraiment le cas, malheureusement.

J'ai aussi beaucoup aimé voir la société occidentale des yeux d'une chinoise qui a pratiquement mon âge. On voit régulièrement des femmes occidentales visiter et découvrir des pays d'Asie dans des documentaires à la télévision par exemple mais, le contraire est rarement exploité. Les pensées et les croyances sont très différentes et l'auteur a su expliquer plusieurs différences culturelles d'une brillante manière. La rencontre de Z et de l'homme dont elle tombe en amour est ni plus ni moins qu'une rencontre entre l'Orient et l'Occident sauf que, je trouve que l'auteur y a été un peu fort. Elle a créé un homme tout à l'opposé de son héroïne et a fait désespérément tomber cette dernière en amour avec lui. Elle doit avoir prit plaisir à "torturer" ainsi son personnage parce que avouons-le, même en Occident, rare sont les hommes célibataires, artistes, bisexuels, végétariens et solitaires.

Enfin, malgré quelques petites réserves, c'est un roman que j'ai apprécié. Ah oui, j'oubliais... chapeau à la traductrice ! On voit très bien l'évolution de la langue parlée de l'héroïne. Finalement, c'est à elle que ce texte doit avoir donné bien des maux de tête !