Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence. Une étroite différence d’âge, suffisante à cet étape charnière pour que leurs préoccupations diffèrent : Rose suit avec beaucoup d’intérêt les démêlés d’un groupe d’ados plus âgés, Windy aime encore jouer. Chacune d’elle se débat en parallèle avec ses problématiques familiales. Une plongée toujours fine et juste dans l’adolescence.
J'ai cru comprendre entre les branches que le rendez-vous de La BD de la semaine (du mercredi) prenait des vacances. Je vous parle donc de BD en ce jeudi !
Rose et Windy sont deux amies depuis l'enfance qui se rendent chaque été à Awago Beach. Leurs familles y possèdent toutes deux une maison d'été. C'est une petite ville un peu paumée mais il y a un joli lac, une plage et beaucoup d'espace pour se balader ! Cet été, rien n'est plus pareil par contre car les jeunes filles entrent doucement dans l'adolescence. Windy est extravertie tandis que Rose est plus réservée et semble aussi plus mature. Elle s'éveille au monde adulte, à l'amour, à la sexualité tout en étant aussi affectée par les problèmes dans sa propre famille.
J'ai aimé l'atmosphère de vacances mais l'histoire des jeunes filles ne m'a pas passionnée. J'y suis restée hermétique sauf à quelques occasions. J'ai été touchée par la mère de Rose notamment lorsque la tante et l'oncle viennent les visiter à Awago. Ce sont ces relations familiales qui m'ont le plus intéressées.
J'ai aussi eu du mal à me repérer dans le temps. Les technologies prouvent que les personnages vivent bien dans les années 2000 mais Rose et Windy regardent de très vieux films d'horreur. Je côtoie beaucoup d'adolescents via mon travail mais je n'en connais pas qui louent Jaws, Massacre à la troçonneuse et Les griffes de la nuit. Ce n'est pas de leur temps. Ça m’apparaît trop marginal pour être crédible.
Visuellement, je dois dire que ça m'a plu. Le noir et blanc ajoute à la nostalgie qui se dégage déjà des jolis dessins. Les pages silencieuses sont magnifiques !
Bref, je ne saurais dire si Cet été-là m'a plu ou si je me suis ennuyée; un mélange des deux je crois !
Cet été-là - Jillian Tamaki & Mariko Tamaki
Éditions Rue de Sèvres 2014
320 pages
2 commentaires:
Moi je m'y suis clairement ennuyé !
@ Jérôme: Je peux comprendre. Mon intérêt a été inégal mais je me suis ennuyée par moment aussi. Je n'en garderai pas un grand souvenir.
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