lundi 26 septembre 2016

Station Eleven - Emily St.John Mandel

Quatrième de couverture :

Le premier jour
Éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu’elle pourrait contaminer 99% de la population.

Deux semaines plus tard
La civilisation s’est effondrée.

Vingt ans après
Une troupe présente des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau possible. Mais l’obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants.

Roman phénomène publié dans une vingtaine de pays, Station Elevenillustre brillamment que l’art, l’amitié, la résilience et ce qui nous unit permettent de tout traverser, même une fin du monde.


J'ai lu, moi aussi, Station Eleven qu'on pourrait qualifier de roman canadien de l'heure. Il est partout depuis sa sortie en août dernier. Même si les romans dystopiques ne sont pas ma tasse de thé, j'ai adoré. Il saura plaire à un large public, j'en suis convaincue.

La grippe de Géorgie en est une à la propagation fulgurante. Très contagieuse et dangereuse, elle tue ceux qui l'ont contracté dans un délai de 24 à 48 heures. En quelques semaines, c'est 99% de la population mondiale qui en est victime. Station Eleven dresse le portrait d'une poignée de survivants qui cheminent dans un monde dévasté.

La phrase "Parce que survivre ne suffit pas." que l'on retrouve sur la couverture donne le ton. Survivre, c'est se protéger, manger et dormir. Après 20 ans, il faut plus que ça. Emily St.John Mandel suppose que dans un tel contexte l'art est nécessaire pour vivre. C'est cette présence de l'art sous plusieurs formes, autant dans l'époque d'avant que celle d'après, qui distingue ce roman des autres post-apocalyptiques. Plusieurs personnages étaient des artistes dans leur ancienne vie : comédiens de théâtre, stars de cinéma, dessinatrice de bandes dessinées, etc. Alors que le monde change à jamais, certains s'acharnent à faire revivre l'art.

J'ai été étonnée de voir qu'autant de chapitres sont consacrés à l'avant mais ça ne m'a pas ennuyé. J'ai apprécié connaître le passé des personnages. Ils sont nombreux et auront des destins fort différents. Mais, dites-moi, qu'est-il arrivé à Jeevan ? Il me semble qu'on l'a un peu oublié.

En plus d'avoir une belle écriture, l'auteure sait créer des images fortes qui restent en tête longtemps. Elle nous fait réfléchir aussi. Impossible de ne pas penser à ce que nous ferions si une telle catastrophe arrivait. Heureusement, la fin nous laisse entrevoir la lumière... 

Station Eleven - Emily St.John Mandel
Éditions Alto 2016
430 pages

4 commentaires:

Noukette a dit…

Il m'attend, hâte de m'y plonger !

Marguerite a dit…

@ Noukette : Bonne lecture alors Noukette ! Hâte de voir si tu seras conquise aussi !

Violette a dit…

ah oui, effectivement, il a l'air pas mal ! Il ne me reste plus qu'à le dénicher:)! Merci !

Marguerite a dit…

@ Violette : Voilà ! Bonne recherche :)