jeudi 31 décembre 2009

C'est l'heure des bilans...

J'effectue, pour la première fois, un petit bilan de mes lectures. Je dis "petit" parce que comparé à certaines blogueuses, mon nombre de lectures est infiniment petit. Mais, ce rythme me convient, c'est le plus important ! :)

Alors en 2009, j'ai lu au total 34 romans. Voici des statistiques qui ne servent strictement à rien mais qui m'amusent :
Littérature américaine : 10 livres lus (29 % des mes lectures de 2009)
Littérature québécoise : 9 livres lus (26 % de mes lectures de 2009)
Littératures étrangères : 15 livres lus ( 44 % de mes lectures de 2009)
Parmi ces romans, 6 étaient de littérature jeunesse ce qui représente environ 18 % de mes lectures de 2009.

Maintenant, voici mes bons moments de lecture de l'année 2009 choisis indépendamment de mes coups de coeur. Ce sont ceux qui, peut-être même sans avoir été un véritable "coup de foudre" sur le coup, m'ont marqué. Il est difficile de faire des choix alors j'écris ceux qui me viennent à l'esprit les premiers et dont je garde d'excellents souvenirs.

D'abord, j'ai passé de très bons moments en compagnie d'oeuvres d'auteurs de chez nous. J'ai adoré La suppléante d'Anne Bonhomme et Ça sent la coupe de Mathieu Simard. La série Léo d'Hélène Lucas qui comprend Léo, l'autre fils et Léo, l'ultime solution (que j'ai terminé mais pas assez rapidement pour en faire un billet en cette fin d'année) a été une agréable surprise aussi. De plus, je ne sais pas si on doit le classer dans la littérature québécoise ou française mais le roman Passionnément givrée d'Audrey Parily m'a beaucoup plu aussi. J'attends d'ailleurs la suite !

En littératures étrangères, l'année a été, entre autres, marquée par la lecture des deux romans de Stieg Larsson La fille qui rêvait d'un bion d'essence et d'une allumette et La reine dans le palais des courants d'air. La série Millenium a été un grand coup de coeur. Du bout des doigts de Sarah Waters a aussi été une grande révélation, j'en garde un souvenir très vif.

Dans la littérature jeunesse, la relecture de Cassiopée de Michèle Marineau a été un excellent moment. C'était un de mes coups de coeur étant adolescente et j'ai été étonnée de l'apprécier autant presque dix ans plus tard. Finalement, j'avoue que je repense souvent à Hunger Games ces temps-ci. Je lui prédis un grand succès et au deuxième tome que j'ai horriblement hâte de lire !

Et vous, quels sont vos meilleurs moments ?

mardi 29 décembre 2009

Millenium 2 : Pas à la hauteur de mes attentes

J'ai récemment vu l'adaptation du deuxième tome de la série Millenium, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette, au cinéma. J'avais vu la première adaptation que j'avais trouvé très réussie. J'avais hâte de voir la deuxième surtout qu'elle est l'adaptation du tome de la série que j'ai préféré. Hélas, le film ne m'a pas plu.

Je plains ceux et celles qui voient le film sans avoir lu les romans. Franchement, avec toutes ces histoires entremêlées et les nombreux personnages aux noms suédois difficiles, ils ne doivent absolument rien comprendre. Moi même, j'étais légèrement perdue parfois. Je pensais qu'on aurait un peu allégée l'histoire surtout que le roman fait plus de 600 pages. Mais, non, tout y est. On ne peut certes pas blâmer le réalisateur de ne pas avoir suivi le roman. Honnêtement, je ne lui en aurais pas voulu d'avoir laisser certaines scènes de côté pour que l'homme moyen ait du plaisir à visionner son film. Je considère qu'un film, même s'il est une adaptation d'un roman, doit se suffire à lui-même. Dans ce cas, j'ai bien l'impression qu'il faut l'avoir lu pour l'apprécier et même dans ce cas...

Bref, le film est trop complexe et un peu long par moment. J'ai quand même eu du plaisir à revoir les personnages de cette série que j'ai adoré mais je n'ai pas été captivée par l'histoire que je connaissais pourtant. Le premier film est largement supérieur. Y aura-t-il un troisième film ? Si oui, je le regarderai probablement (suis-je une inconditionnelle ?) mais je ne payerai certainement pas pour le voir au cinéma.

vendredi 25 décembre 2009

Hunger Games - Suzanne Collins

Quatrième de couverture :

Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.

Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène: survivre, à tout prix.

Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

J'avais tellement lu de bons commentaires sur ce livre sur les blogs que je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter dès que j'en ai eu l'occasion. J'étais trop curieuse ! Le début ne m'emballait pas spécialement mais la suite, wow !

La première partie m'a parue longue. Elle n'a pas réussi à susciter mon intérêt même si elle était nécessaire pour la mise en place de ce monde futuriste. Je reproche à l'auteure d'être restée trop en surface. Ce n'est pas suffisamment fouillé au niveau de la psychologie des personnages. L'héroïne s'en va vers une mort quasi certaine étant une tribut pour son district mais j'avais l'impression qu'elle n'était pas plus stressée qu'une adolescente qui va chanter en karaoké devant ses amis ! J'aurais pensé sentir un peu plus de détresse de sa part.

Les deux autres parties ne m'ont absolument pas déçue. Une fois que les Jeux sont commencés, il est très difficile de déposer le livre. Les péripéties surviennent rapidement les unes après les autres. Ce livre plaira assurément à ceux qui aiment retrouver beaucoup d'action. J'ai apprécié aussi le thème très actuel de la télé-réalité en version extrême. Le gouvernement exerce son pouvoir par le biais de la télé-réalité et, honnêtement, ça fait peur. Sans être aussi extrême et cruel, j'ai l'impression qu'on pourrait réellement exercer un certain contrôle de cette manière.

J'ai tout à fait compris l'engouement autour de ce livre. J'imagine qu'on l'a retrouvé sous plusieurs sapins de Noël ! J'ai même failli le classer parmi mes coups de coeur. J'ai hésité, ce qui est déjà très bien surtout compte tenu que je n'aime généralement pas les romans de science-fiction. Je ne lui ai finalement pas attribué à cause de la première partie qui m'a plus ou moins convaincue. Maintenant, j'attends, moi aussi, la sortie de la version française du deuxième tome en mai 2010.

jeudi 24 décembre 2009

Joyeuses Fêtes !

J'ai involontairement négligé mon blog ces derniers jours par manque de temps. Pas le temps de lire et encore moins de blogger ! C'est la faute des travaux de fin de session, du magasinage et de tout le tralala des Fêtes. Tout va bon train maintenant et je reviens.

Ceci dit, je profite de l'occasion pour vous souhaiter à tous de joyeuses Fêtes. Profitez-en bien avec les proches que vous aimez, on ne le fait jamais assez !

mercredi 2 décembre 2009

Chroniques de San Francisco - Armistead Maupin

Quatrième de couverture :

Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du "beau volcan". Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour "chien errants". Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et discipline de "l'amour interdit" et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable.

Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga.

Si je suis de retour sur mon blog, c'est que tout va mieux :) J'ai effacé le petit message précédent qui me rappelait de mauvais souvenirs.

J'avais noté cette série depuis un bon moment mais je ne m'y étais pas encore plongée. C'est maintenant chose faite et je ne regrette absolument pas ma rencontre avec tous ces colorés personnages !

Il y a des années, de petites chroniques étaient quotidiennement publiée dans un journal de San Francisco. Quelqu'un quelque part a eu la brillante idée de les réunir pour en faire des romans. Les chroniques sont maintenant de courts chapitres qui se lisent facilement et qui donnent énormément de rythme. J'avais toujours envie d'en lire un de plus. Finalement, je m'arrêtais une vingtaine de pages plus loin que prévu à chaque fois. Les petites histoires sont parfois banales, parfois pas du tout, mais peu importe car elles sont captivantes. J'ai aimé même si je ne connais rien de cette époque.

Au début, je trouvais que les personnages n'étaient pas assez détaillés sur le plan psychologique. C'était difficile de s'attacher à eux. Mais finalement, on les découvre comme on découvre une personne dans la vraie vie soit à travers des dialogues ou en voyant ses réactions face aux diverses situations. Ça m'a plu finalement. À la fin du livre, on a une bonne idée de la personnalité de chacun. Les nombreuses suites permettront probablement de les connaître et de les apprécier encore plus. Déjà, j'apprécie particulièrement Mme Madrigal qui est charmante et secrète (j'aimerais beaucoup avoir une logeuse comme elle, ce qui n'est malheureusement vraiment pas le cas !), Mary Ann la jeune femme naïve, Michael le sensible et son amie Mona. Bref, j'adore Barbary Lane !

C'était exactement le genre de livre qu'il me fallait, plus joyeux que ma dernière lecture, plus enjoué que mon quotidien et avec une touche d'humour en prime. Disons simplement qu'il est arrivé entre mes mains au bon moment. La suite Nouvelles chroniques de San Francisco me tente beaucoup.


J'avais choisis de lire un seul roman américain pour mon défi. Je l'aurais donc déjà terminé... Allez, je l'augmente à 3 romans !

dimanche 15 novembre 2009

Léo, l'autre fils - Hélène Lucas

Quatrième de couverture :


Léo, un garçon sensible et attachant, doit se résigner à quitter la maison familiale. Ce départ l'effraie car il craint que sa mère ne l'oublie durant cette absence prolongée.


Des circonstances tragiques ont engendré une relation malheureuse avec sa mère. Il sait qu'elle ne s'est jamais remise de la mort de son frère aîné, décédé avant sa naissance. Elle est prisonnière de l'époque où elle était heureuse, où Samuel faisait sa fierté et son bonheur. Léo ignore cependant que le désespoir l'a poussée à prendre une décision contre nature, dont les conséquences lui sont insupportables.


Ce récit bouleversant relate la quête d'amour d'un enfant dans un contexte familial déchirant. Ce jeune garçon parviendra-t-il à atteindre le coeur de sa mère ou sera-t-il condamné à vivre une enfance malheureuse? Sa mère finira-t-elle par lui accorder une chance de bonheur et se pardonner l'abominable erreur commise avant sa naissance?


Léo, l'autre fils n'est pas un livre vers lequel je me serais tournée naturellement mais je dois avouer que je l'ai dévoré en peu de temps malgré mon horaire chargé. J'ai apprécié l'écriture simple et imagée dès les premières pages. L'histoire m'a captivée bien que j'avais deviné dès la première conversation avec le médecin la fameuse ultime solution. La fin est particulièrement prenante avec les manigances d'un certain personnage qui ajoute du suspense à ce drame familial. La toute dernière ligne du livre (juste avant l'épilogue) m'a aussi complètement bouche bée... mais n'allez surtout pas la lire avant de commencer !

Malgré que j'aie globalement apprécié, quelques éléments m'ont agacé. Je n'aime pas qu'un personnage auquel je m'attache comme le petit Léo accumule les malheurs. J'aime être touchée mais je préfère ne pas avoir constamment pitié d'un personnage. Léo est surhumain pour surmonter tout ça. À certains moments, ça m'a semblé peu crédible malheureusement.

J'ai bien aimé les personnages de la famille : Marc, Annie, Stéphane, Pierrette et le grand-papa. Leur générosité et leur soutien sans borne font plaisir à lire. Cependant, la mère de Léo, dont je comprenais le sentiment de culpabilité au début m'a vraiment énervé par la suite. Contrairement à Léo, je la considère comme une personne extrêmement faible. J'avais le goût de la secouer à plusieurs reprises.

Le tome 2, Léo, l'ultime solution, est paru il y a quelques temps. Je vais certainement le lire mais je vais attendre un peu. J'ai lu la quatrième de couverture et la situation familiale me semble de nouveau très triste : "le passé le rattrape : sa famille est de nouveau confrontée à la maladie". Pour le moment, c'est trop de malheur pour moi. Je prends une pause, j'ai envie d'un roman plus joyeux...

jeudi 12 novembre 2009

J'aurais envie moi aussi de faire ça...

Ouiiiii, j'aurais envie de dormir comme mon petit pacha ! Il a l'air bien avec ses tous petits yeux, non ? Je suis en stage actuellement et je suis vraiment très (trop !) occupée. Mais comme vous pouvez voir, ça n'a pas l'air de déranger beaucoup mon petit compagnon à quatre pattes. Vous trouvez qu'il a l'air perturbé ?

vendredi 6 novembre 2009

Havana Room - Colin Harrison

Quatrième de couverture :

A Manhattan, la descente aux enfers d'un avocat pris dans un engrenage mortel. Un roman noir, profond et envoûtant, mélange sulfureux de sexe, de pouvoir et d'argent.

A la suite d'un drame dont il a été rendu responsable, Bill Wyeth a tout perdu : sa famille, son travail, sa dignité. Déprimé, désœuvré, il traîne sa solitude dans les rues de Manhattan. Chaque nuit, il prend ses repas dans le même restaurant, où il est devenu l'habitué de la table 17.

Sous son apparence feutrée, l'endroit abrite un salon très privé, le Havana Room. Intrigué, Bill n'a bientôt plus qu'une obsession : y pénétrer. Quand il rencontre Jay Rainey, Bill sait qu'il tient l'occasion : l'homme a besoin d'un avocat pour régler une curieuse transaction immobilière, le soir même, avant minuit.

C'est le début d'une spirale infernale. Un cadavre gelé est découvert sur le terrain que Jay a vendu, et Bill est bientôt menacé par d'étranges personnages. Jay, lui, a disparu.

Depuis l'article paru chez Manu, j'avais envie de lire Manhatan nocturne mais c'est finalement celui-ci, du même auteur, qui a croisé mon chemin le premier dans une bouquinerie. J'ai apprécié sans toutefois adorer. J'ai noté trop de longueurs à mon goût.

Au début, ça commençait mal puisque le personnage principal, Bill Wyeth m'était antipathique. Malgré l'épouvantable drame qu'il vivait, je n'arrivais pas à le prendre en pitié. Il a fallu que je m'habitue à sa narration et que je l'apprivoise pour finalement l'apprécier après environ une centaine de pages. Le premier quart m'a donc paru long.

Par la suite, ça s'arrange. L'histoire a réussi à piquer ma curiosité avec toutes les intrigues qui se chevauchent. Je me questionnais énormément car de nombreux éléments apparaissent les uns après les autres pour être ensuite laissés en suspens. Cela m'a évidemment donné envie de poursuivre pour comprendre ce qui reliait tout cet étrange tableau. Et, il fallait un écrivain minutieux et talentueux pour manier de cette façon tous les éléments de ses intrigues ! Harrison a vraiment pensé à tout. Je m'attendais seulement à être plus passionnée par le fameux Havana Room mais ce sont d'autres éléments de l'histoire qui m'ont davantage captivé finalement. J'imaginais qu'il se déroulait plein de trucs bizarres dans ce salon très sélectif et j'ai été un peu déçue.

Enfin, selon moi, Havana Room serait encore plus agréable à lire s'il faisait une centaine de pages de moins (il en fait 452). Cependant, malgré mes réserves pour celui-ci, j'ai toujours le goût de découvrir d'autres romans de cet auteur. Manhattan nocturne me tente encore, c'est bon signe ! J'essaierai donc une deuxième rencontre avec Colin Harrison.

mercredi 4 novembre 2009

Un deuxième challenge pour 2010

Je suis très sélective dans mes challenges même si des dizaines et des dizaines voient le jour sur les blogs ces temps-ci. Je ne m'inscris pas s'ils sont trop contraignants et j'en choisis souvent qui me permettront de piger dans ma PAL. Je déteste m'imposer trop de lectures mais j'ai décidé de participer au challenge de Bouh qui se nomme Cent ans de littérature américaine. Il faut simplement lire des romans d'auteurs américains du 20e siècle. Ce qui est génial c'est qu'on choisit nous-mêmes de nombre de livres qu'on désire lire. J'avoue y être allé avec prudence en m'inscrivant pour un seul livre (je pas encore choisi le titre). Par contre, si l'envie me prend de continuer, je pourrai en lire d'autres comme bon me semble. Voici le logo pour ce challenge 100% américain :

samedi 31 octobre 2009

Boo... Boo !!

Profitez bien de cette terrifiante journée où les petits monstres hantent nos rues ! De cette journée où on a le droit de s'empiffrer de bonbons jusqu'à la nausée ! De cette soirée où on peut sortir costumé en personnage sorti tout droit de notre imaginaire ! De cette nuit où les créatures les plus horribles du monde défilent sur nos écrans !
Joyeuse Halloween à tous !

Je suis horriblement jalouse de tous les beaux colis du Bloody Swap. Ça m'apprendra ! :P