samedi 24 septembre 2011

L.A. Story - James Frey

Quatrième de couverture :

L'un des auteurs les plus célèbres et controversés des Etats-Unis nous livre ici son premier roman : une chronique audacieuse du Los Angeles contemporain. Des dizaines de personnages défilent sous les yeux du lecteur - certains ne font qu'une unique apparition - tandis que James Frey s'attache à narrer les vies dramatiques d'une poignée d'âmes perdues de Los Angeles : une jeune Latino-Américaine brillante et ambitieuse qui voit s'écrouler ses espérances dans un moment d'humiliation cuisante ; un acteur de films d'action narcissique à l'excès que la poursuite d'une passion impossible risque de détruire; deux jeunes gens de dix-neuf ans qui fuient l'atmosphère étouffante de leur ville natale et se battent pour survivre aux marges de la grande ville ; un vieil alcoolique de Venice Beach dont la vie est bouleversée par l'irruption d'une adolescente toxicomane à demi morte devant les toilettes où il a élu domicile. Ce roman puissant résonne des millions d'autres vies qui, mises ensemble, décrivent une ville, une culture et une époque. L.A. Story, en un tour de force ébouriffant, déroule les joies, horreurs et hasards inattendus de la vie et de la mort dans la cité des Anges.


Ce livre a été lu tout juste en revenant de mon voyage en Californie, c'est-à-dire au mois d'août (je sais, j'ai beaucoup de retard dans mes billets). Le lire a été un moyen de prolonger mon passage dans la capitale du cinéma. Je ne suis pas certaine que j'aurais autant apprécié ma lecture si je n'en revenais pas justement mais, dans mon cas, ce n'est pas loin d'un coup de coeur.

James Frey a un style très spécial, il faut le mentionner. Sa manie de ne (presque) pas mettre de virgules m'a un peu déboussolée au début. Après, on s'y habitue quand même. Après quelques pages, on porte toute notre attention sur cette panoplie de personnages très différents les uns des autres mais qui recherchent tous la même chose : améliorer sa situation et être heureux. Les personnages principaux étaient très intéressants. Cependant, quand Frey s'acharnait, sur 5-6 pages, à raconter la vie de certains personnages qu'on ne revoit plus après, je m'ennuyais un peu. Curieuse, j'allais toujours voir quelques pages plus loin pour trouver un chapitre qui débutait par Vieux Joe, Amberton, Esperanza, Dylan ou Maddie. Et là j'avais hâte.

L'auteur a choisi d'ajouter à ses récits plusieurs informations sur L.A. On voit qu'il se passionne pour cette ville autant qu'on a l'impression à certains moments qu'il la déteste. Les informations étaient généralement bien mais quelques passages comme celui sur les autoroutes était beaucoup trop long pour moi.

Au final, une très bonne lecture pour qui s'intéresse déjà à la ville de Los Angeles. Pour les autres, je suis moins certaine.

Quelques unes de mes photos personnelles de mon passage à L.A. et Venice Beach (dont on parle beaucoup dans L.A. Story).

Le Walk of Fame sur Hollywood Boulevard


Vue des collines du Griffith Park


Ma main dans celle de Marilyn Monroe


Une rue "ordinaire" de L.A.


La plage de Venice Beach



5 commentaires:

Mascha a dit…

Le résumé semble très intéressant, surtout l'histoire de la jeune latino-américaine. Mais quelle est donc cette humiliation si dévastatrice?

Suzanne a dit…

J'ai aussi lu ce roman. Je n'ai pas détesté mais un peu trop de longueurs (surtout lorsque Frey détaille les autoroutes et leurs alentours, ouf...).

Marguerite a dit…

@ Mascha : Disons seulement, pour ne pas dévoiler tout le secret, qu'elle déteste une certaine partie de son corps et qu'elle sera humiliée à cause de ça... :)

@ Suzanne : Je suis d'accord, le bout sur les autoroutes est d'une loooooooongueur ! J'avoue que je lisais en diagonale les bouts comme celui-là.

Manu a dit…

Une ville dont je ne suis pas vraiment fan. Mais le roman a l'air intéressant.

Marguerite a dit…

@ Manu : Si tu connais au moins la ville, même si tu ne l'aimes pas particulièrement, je crois que tu peux apprécier. C'est bien de retrouver des quartiers qu'on connait. Après, faut quand même aimer le style aussi qui est très spécial.