L’histoire d’amour entre Piero et Lucia, que l’on retrouve à différents moments de leur vie dans Cinq mille kilomètres par seconde, se présente comme le portrait d’une certaine génération ! : celle qui, instable et sans repère, se trouve aujourd’hui dans la trentaine. Séduite par des milliers de modèles de vie possibles, elle ne sait en trouver un qui lui convienne. En le cherchant, elle s’aventure dans le monde, emprunte de nouveaux chemins, et s’égare. L’amour, idéalisé par l’éloignement, trompé par l’illusion de moyens de communication de plus en plus rapides, se transforme, s’épuise, et révèle alors la cruauté de son visage.
Sous des auspices intimistes, Cinq mille kilomètres par seconde est un ouvrage ambitieux qui nous promène dans le monde et dans le temps. Cette fresque introspective est illuminée par les aquarelles à couper le souffle d’un Manuele Fior qui atteint ici une maturité graphique impressionnante.
Sachant que cet album a gagné le prix du Fauve d'or en 2011, je m'attendais à quelque chose de bien, de vraiment bien même ! Les albums récompensés au Festival d'Angoulême me plaisent habituellement mais ça n'a pas été le cas cette fois.
J'avais choisi Cinq mille kilomètres par seconde pour lire une belle histoire d'amour et pour la commenter pour la St-Valentin mais je ne me suis pas attachée au deux protagonistes. C'était donc difficile d'être intéressée à leur histoire. Je suis restée totalement hermétique à leurs destins.
Les aquarelles, bien qu'elles aient du style, n'ont pas réussi à sauver le tout. J'ai bien aimé le jeu des couleurs. Selon les endroits où ils se trouvent, les couleurs changent. Les couleurs jaunes et vert lime dominent en Italie alors que le bleu et le violet sont utilisés pour représenter les décors de la Norvège. En Égypte, nous avons droit à des couleurs très chaudes : orange, brun et quelques touches de rouges. Par contre, les visages des personnages ne m'ont pas plu. Ils m'étaient complètement antipathiques.
Bref, c'est une lecture qui ne laissera pas beaucoup de souvenirs dans ma tête. Je vais surement hésiter avant de lire à nouveau une bande dessinée de Manuele Fior.
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8 commentaires:
C'est un peu tout ou rien avec cet album j'ai l'impression : on passe à coté ou on adore. Je ne l'ai pas lu mais j'ai par contre découvert avec un grand plaisir "L'entrevue" du même auteur.
Je l'ai lu et il sera bientôt chroniqué. C'est assez particulier la façon dont l'histoire est racontée.
Je suis passée à côté. Coup de coeur absolu pour le dessin mais je n'ai pas du tout été réceptive à l'histoire. Je ne l'ai pas chroniqué en me disant que je la relirai, histoire d'être sûre...
Pareil. J'ai trouvé les dessins magnifiques mais je me suis ennuyée tout au long de ma lecture !
@ Jérôme : Malgré les bons commentaires j'ai bien peur d'être déçue avec "L'entrevue" aussi.
@ Loo : Oui mais je suis totalement passée à côté !
@ moka : Tu es plus persévérante que moi ! Pas envie de le relire pour ma part.
@ Noukette : Nous sommes deux ! :)
J'aime les couleurs, mais si l'histoire est ennuyante, ce ne sera pas le prochain sur ma liste ;)
Autant j'ai adoré : L'entrevue autant je me suis ennuyée avec celui-ci !
@ Topinambulle : Je ne veux pas te le déconseiller mais... j'avoue ne pas avoir vraiment aimé.
@ Cristie : Je suis un peu effrayée à l'idée de le lancer dans "L'entrevue" malheureusement.
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