lundi 26 octobre 2015

Le fantôme de l'Opéra - Gaston Leroux

Quatrième de couverture :

«Le fantôme de l’Opéra a existé. J’avais été frappé dès l’abord que je commençai à compulser les archives de l’Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l’on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là.»

Avec l’art de l’intrigue parfaitement nouée et l’inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l’Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.


Le fantôme de l'Opéra
est une autre histoire de que je croyais connaître avant même de l'avoir lue un peu comme Frankenstein de Mary Shelley ou encore L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de R.L. Stevenson. J'ai réalisé que je ne connaissais que les grandes lignes et ce, très vaguement.

Je ne sais pas dans quelle catégorie classer ce roman. Est-ce un roman fantastique ? Un roman d'amour ? Un roman d'horreur ? Ou même, un thriller ? Il est un mélange de tout ça et c'est pourquoi j'ai adoré ! Il n'est pas vraiment effrayant mais il peut donner quelques petits frissons s'il est lu tard dans une nuit d'octobre. Il faut aussi garder en tête que l'histoire a été construite à partir d’événements mystérieux réels. J'ai fait mes petites recherches sur Internet. Entres autres, il y a bien un cadavre qui a été retrouvé dans les bas-fonds de l'Opéra et l'immense lustre a réellement tombé sur des spectateurs tuant une femme au passage en 1896. Ce sont ces faits réels qui sont terrifiants !

L'écriture de Gaston Leroux est étonnante pour l'époque. Le texte date de 1910 et pourtant, la lecture est très fluide. Je m'attendais à lire du vieux français mais le texte a bien vieilli. J'ai aussi apprécié que les personnages soient complexes. Ils ne sont pas que des méchants ou des gentils. Ils sont très humains. Les émotions qu'on éprouve à leur égard sont très nuancées également.

Bref, se balader dans les couloirs obscurs de l'Opéra Garnier de Paris, assister à un bal masqué, être témoin de disparitions, de pendaisons et d'apparitions, c'était parfait pour l'Halloween. J'aimerais tant visiter l'Opéra ainsi que la fameuse Loge 5 maintenant !

Le fantôme de l'opéra - Gaston Leroux
Éditions Le livre de poche 1959
496 pages

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