jeudi 2 mars 2017

Deux-pièces - Eliette Abécassis

Quatrième de couverture :

« Elle était là, presque nue, devant la piscine, à Molitor. Exposée aux yeux de tous, dans ce grand "paquebot" aux façades couleur terre de Sienne, à l'architecture des années trente. ». Lors d'un défilé, la France de 1946 découvre la bombe atomique du couturier Louis Réard : le bikini. Dans le public, Gaby, une jeune fille « toute frêle, à la peau diaphane » prend des notes. Un jeune homme l'interpelle. C'est Antoine, son grand amour qu'elle n'a plus revu depuis l'Exode. Il a participé à la conception du premier maillot deux pièces. 

À travers cette fiction aux couleurs pâles, Eliette Abécassis explore les non-dits qui ont plané sur la Libération de la France - et de la femme.


J'ai lu cette courte nouvelle entre deux grosses briques, c'était parfait. Deux-pièces fait partie de la collection Incipit de Steinkis qui parle de "premières fois" historiques. Dans celui-ci, on y découvre les circonstances dans lesquelles le tout premier bikini a été présenté au grand public en 1946.

Gaby rencontre par hasard son premier grand amour Antoine. Les deux jeunes gens s'étaient malheureusement perdus de vue pendant la guerre. Leurs retrouvailles a lieu au défilé mondain de maillots de bain présenté à la piscine Molitor de Paris (tiens, c'est la même que Bastien Vivès a illustrée dans Le goût du chlore). L'Histoire s'entremêle brillamment à la fiction. Il est question de la deuxième guerre mondiale, de la libération de la femme et de la création du premier maillot. S'il nous parait tout à fait normal et convenable sur les plages de nos jours, ça n'a pas toujours été le cas.

Je ne veux pas trop en révéler car ce livre ne fait que 86 pages et il en ferait probablement la moitié si la taille de la police n'était pas si grosse. Sachez simplement que j'ai passé un bon moment de lecture.

Deux-pièces - Eliette Abécassis
Éditions Steinkis
86 pages

2 commentaires:

Valérie a dit…

J'ai lu un Eliette Becassis et je n'avais pas été enthousiasmée, je ne l'ai plus relue depuis.

Marguerite a dit…

@ Valérie : Celui-ci est très court mais il m'a plu. Ceci dit, il ne m'a pas passionnée non plus.