Cette histoire commence un mardi soir de février sur Facebook, se poursuit dans des inbox et des messages textes. Elle parle de scénarios inventés, de faire l’amour pas très bien dans une chambre sans rideaux, de soirées entre amis à regarder son cell aux deux minutes, de s’oublier soi-même. D’amour ? Ça, Jolen elle-même ne sait pas. Avançant à tâtons dans une période floue de sa vie, elle s’accroche à son téléphone et à l’idée qu’elle se fait du magnifique Joseph.
Avec un humour mordant et une langue contemporaine colorée, Lily Pinsonneault raconte les bons et les moins bons coups de cette jeune femme qui cherche à se réapproprier ses désirs, ses besoins, sa vie.
Je ne savais rien de ce roman avant de m'y plonger. L'auteure n'est pas encore connue, c'est son premier roman, et je n'avais lu qu'un court résumé. J'ai eu une très bonne surprise, je l'ai dévoré en deux soirées !
Jolen reçoit un jour un message sur Facebook de Joseph qu'elle a rencontré à quelques reprises grâce à des amis communs. Seulement, ils n'avaient échangé que des salutations polies. Jolen est alors intriguée et lui répond. Pendant plusieurs jours, ils s'échangent des messages avant de décider de se revoir.
C'est lorsqu'ils se rencontrent que ça devient vraiment intéressant. L'intrigue est mince, j'en conviens mais ça se lit tout seul ! Je ne sais toujours pas ce que Jolen trouve à Joseph le parfait hipster imbu de lui-même mais peu importe. J'ai aimé les réflexions et l'humour de l'auteure (lorsqu'elle parle de matante Martine j'ai bien ri). J'ai apprécié également son écriture au goût du jour. Malheureusement, ce roman risque d'être figé dans son époque avec la plume très "blogueste" (très 2016-2017 aussi) mais en ce moment, il est dans l'air du temps !
Sauf que j'ai rien dit est un petit roman coloré très agréable. C'était la lecture idéale entre deux grosses briques pour moi ce printemps !
Éditions Québec Amérique 2017
176 pages
3 commentaires:
Pour les vacances alors ... !
@ Cristie : Tu as tout compris :)
L'idée de départ semble intéressante.
Enregistrer un commentaire