Je vous souhaite tous un très joyeux Noël avec votre famille, vos amis, vos livres ou vos chats, peu importe, tant que vous soyez heureux ! Le bonheur, c'est tout ce qui importe après tout. Amusez-vous et faites-vous plaisir, c'est le temps de l'année idéal pour ça !
mercredi 24 décembre 2014
mardi 23 décembre 2014
Album de famille - Asa Grennvall
Drame psychologique autour d'une famille, et surtout de sa fille aînée, Mari, une adolescente en révolte contre tout. Ce roman graphique, en cinq actes et un épilogue, enchaîne les voix narratives pour dresser un portrait psychologique de chaque personnage.
L'Album de famille porte bien son nom. Dès les premières pages, nous entrons dans cette famille suédoise et nous la suivons sur plusieurs années. Les différents membres de cette famille livrent tour à tour leurs réflexions sur les relations qu'ils entretiennent (ou n'entretiennent plus) entre eux.
Cette bande dessinée sort du lot par son originalité tant du côté psychologique qu'au niveau des dessins. L'auteur excelle pour créer des personnages à la psychologie complexe. Elle explore brillamment la vie d'une adolescente révoltée que personne ne semble comprendre, celle de sa mère qui la rejette, celle de sa petite soeur "parfaite", etc. Je ne suis pas encore certaine d'aimer le style graphique mais j'ai passé de longues minutes à le regarder tout de même. Il est naïf et décalé.
Je vous conseille donc d'être curieux et de laisser une chance à ce petit album atypique avec lequel j'ai passé un bon moment.
dimanche 21 décembre 2014
Les vacances commencent !
Le début des vacances des Fêtes, ça signifie aussi plus de temps pour les loisirs, pour lire et pour écrire des billets sur mon blog !
Et comment bien commencer cette période magique mais mouvementée ? En passant une fin de semaine à Montréal à faire les boutiques, se baigner à l'extérieur (malgré les -10 degrés), souper au centre-ville, assister une partie des Canadiens de Montréal et lire bien au chaud à l'hôtel un roman tout à fait de circonstance (dont je vous parlerai bientôt).
Bonnes vacances !
dimanche 14 décembre 2014
Ne me dis pas que tu as peur - Giuseppe Catozella
Saamiya a la course dans le sang. Enfant, elle promet à son père qu'elle remportera un jour une médaille olympique. Elle s'entraîne dans les ruelles poussiéreuses de Mogadiscio avec Ali, son meilleur ami, qui lui apprend à se laisser porter par le vent. Les victoires arrivent et se succèdent, mais elles attirent aussi sur elle l'attention des fondamentalistes, dont l'étau se resserre sur le pays. Or, Saamiya est une guerrière : à 17 ans, elle réussit à se qualifier pour le jeux Olympiques de Pékin et devient le symbole des femmes brimées par la charia. Menacée, obligée de courir sous une burqa, elle finit par se rendre à l'évidence : pour défendre ses chances aux J.O. de Londres, il lui faut s'entraîner librement. Commence alors un long et terrible voyage vers l'Europe : 8 000 km de l'Éthiopie au Soudan à travers le désert, puis à la Lybie et, de là, aux côtes italiennes.
Pour tirer de l'oubli cette histoire qui a bouleversé le monde entier, en 2012, Giuseppe Catozella choisit de se mettre dans la peau de la jeune athlète somalienne. C'est Saamiya qui, d'une voix douce mais ferme, raconte son combat pour la liberté, mais aussi le destin des innombrables migrants qui tentent chaque jour, dans l'indifférence générale, de rallier l'Occident au péril de leur vie.
L'histoire de Saamiya a, apparemment, bouleversé le monde en entier en 2012. Pourtant, je n'en avais jamais entendu un mot et ce n'est pas parce que je ne suis pas les Jeux Olympiques ! Aux deux ans, je passe pratiquement deux semaines sur mon divan à regarder sans pause les différentes disciplines. J'adore les J.O. J'adore ce qu'ils représentent. Mais l'histoire de Saamiya m'a échappé comme elle a probablement échappé à plusieurs personnes par chez moi. Je suis donc heureuse de l'avoir découverte avec ce livre.
Au commencement, la petite Saamiya n'a que 8 ans mais elle a déjà une passion pour la course. C'est le seul sport qu'elle peut pratiquer avec si peu de moyens dans un pays en guerre. Je ne connaissais pas du tout la situation en Somalie. Les Somaliens sont divisés en clans et se font même la guerre entre eux. Saamiya a la chance d'être une "Abgal" et non une "Darod" comme son ami Ali. Les Abgal, on les laisse habituellement tranquilles alors qu'on persécute régulièrement les Darod qui sont au bas de la société. Le problème de Saamiya, pour les Somaliens, c'est qu'elle court comme les garçons et, surtout, sans voile. Une fille qui court "presque nue" accompagné d'un Darod, dans les rues de Mogadiscio, ça ne passe pas inaperçu malheureusement.
Le destin de Saamiya est infiniment triste et nous connaissons déjà la fin avant d'entreprendre la lecture. Par contre, nous découvrons la force de caractère de cette jeune femme et sa passion pour la course. Je ne connaissais pas non plus les horribles conditions du fameux Voyage de ces gens qui tentent de fuir l'Afrique vers l'Europe. Ce livre est un bel hommage qui m'a touché et informé. Pour ces raisons, je ne peux que le conseiller.
Ne me dis pas que tu as peur - Giuseppe Catozella
Éditions du Seuil 2014
288 pages
L'histoire de Saamiya a, apparemment, bouleversé le monde en entier en 2012. Pourtant, je n'en avais jamais entendu un mot et ce n'est pas parce que je ne suis pas les Jeux Olympiques ! Aux deux ans, je passe pratiquement deux semaines sur mon divan à regarder sans pause les différentes disciplines. J'adore les J.O. J'adore ce qu'ils représentent. Mais l'histoire de Saamiya m'a échappé comme elle a probablement échappé à plusieurs personnes par chez moi. Je suis donc heureuse de l'avoir découverte avec ce livre.
Au commencement, la petite Saamiya n'a que 8 ans mais elle a déjà une passion pour la course. C'est le seul sport qu'elle peut pratiquer avec si peu de moyens dans un pays en guerre. Je ne connaissais pas du tout la situation en Somalie. Les Somaliens sont divisés en clans et se font même la guerre entre eux. Saamiya a la chance d'être une "Abgal" et non une "Darod" comme son ami Ali. Les Abgal, on les laisse habituellement tranquilles alors qu'on persécute régulièrement les Darod qui sont au bas de la société. Le problème de Saamiya, pour les Somaliens, c'est qu'elle court comme les garçons et, surtout, sans voile. Une fille qui court "presque nue" accompagné d'un Darod, dans les rues de Mogadiscio, ça ne passe pas inaperçu malheureusement.
Le destin de Saamiya est infiniment triste et nous connaissons déjà la fin avant d'entreprendre la lecture. Par contre, nous découvrons la force de caractère de cette jeune femme et sa passion pour la course. Je ne connaissais pas non plus les horribles conditions du fameux Voyage de ces gens qui tentent de fuir l'Afrique vers l'Europe. Ce livre est un bel hommage qui m'a touché et informé. Pour ces raisons, je ne peux que le conseiller.
Ne me dis pas que tu as peur - Giuseppe Catozella
Éditions du Seuil 2014
288 pages
mercredi 26 novembre 2014
La collectionneuse - Pascal Girard
Voici le grand retour du dessinateur névrosé et maladroit! Le pauvre Pascal vient de se faire larguer par sa blonde et squatte une chambre chez un couple d’amis. Indifférent au dessin, en manque de sérotonine, incapable de courir à cause d’une entorse lombaire, il retourne sur les chantiers comme apprenti-ferblantier. Bref, l’heure est au bilan.
Pascal a beau faire des plans et vouloir atterrir sur ses pieds, une rencontre fortuite avec une cleptomane de livres transforme notre antihéros en Sherlock Holmes de fortune..
La collectionneuse est la troisième bande dessinée de Pascal Girard que je lis. J'avais beaucoup apprécié ses illustrations dans Valentin et j'avais également aimé Conventum qui était, cette fois, écrit et dessiné par lui. La collectionneuse est 100% de son cru aussi et, pour moi, elle surpasse Conventum !
Le héros préféré de Pascal Girard, c'est lui-même ! Il se met en scène dans plusieurs de ses bandes dessinées. Il utilise l'humour et l'auto-dérision à profusion ! Je ne connais toujours pas la part de réel dans tout ça mais peu importe car ses histoires sont cocasses. Côté émotions, il se laisse davantage aller avec cette collectionneuse et ça lui va bien ! L'histoire de cette attachante voleuse de livres est une belle trouvaille.
La collectionneuse - Pascal Girard
Éditions La Pastèque
100 pages
Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !
Libellés :
Bandes dessinées/ romans graphiques,
BD québécoises
dimanche 23 novembre 2014
Chercher le vent - Guillaume Vigneault
La paix a son prix, et il faut parfois brûler les ponts. Il y a déjà longtemps que Jack vit sans Monica. Longtemps aussi que Jack vit sans Jack, un peu. Mais on a beau enterrer les souvenirs, l’érosion fait son travail. Chercher le vent nous entraîne sur la route, la route sans destination, simplement parce qu’il faut bouger, parce qu’il faut prêter ses voiles au hasard.
Chercher le vent est un roman qui a remporté de nombreux prix amplement mérités. C'est aussi le seul roman que j'ai lu 3 fois en 10 ans ! La relecture, ce n'est pas ma tasse de thé mais celui-ci est l'exception. Il est superbement écrit et me permet de m'évader complètement.
Ce roman, bien qu'on y retrouve plusieurs clichés déjà utilisés dans la littérature, m'a complètement transporté. Il nous fait voyager, avec une joyeuse bande, à bord d'une vieille Buick à travers l'Amérique. Après quelques pages, nous voilà partis pour un road-trip avec Jack un homme dans la trentaine en peine d'amour, Tristan son beau-frère et Nuna une jeune catalane inconnue qui "faisait du pouce". La route les conduira de Val d'or dans le nord du Québec à Montréal puis aux États-Unis dans le Maine, en Louisiane, etc. J'ai de très belles images en tête qui restent depuis des années. Des passages m'ont vraiment marqués.
J'aimerais que Guillaume Vigneault écrive encore. Deux petits romans (Chercher le vent et Carnet de naufrage) ce n'est définitivement pas assez pour un auteur avec un tel talent !
Chercher le vent - Guillaume Vigneault
Les Éditions du Boréal 2001
268 pages
J'aimerais que Guillaume Vigneault écrive encore. Deux petits romans (Chercher le vent et Carnet de naufrage) ce n'est définitivement pas assez pour un auteur avec un tel talent !
Chercher le vent - Guillaume Vigneault
Les Éditions du Boréal 2001
268 pages
Libellés :
Littérature québécoise,
Top Roman : mes coups de coeur
mercredi 19 novembre 2014
La Guerre des Lulus (1915 : Hans) - Hautière & Hardoc
Résumé :
Cette semaine, j'ai poursuivis ma découverte des aventures des Lulus. Le premier tome avait été un très bon moment de lecture. Le deuxième est exactement dans la même veine.
On retrouve les quatre orphelins exactement là où on les avait laissé dans le tome précédant c'est-à-dire dans la forêt tout près de leur cabane de bois. Ils avaient rencontré Hans un soldat allemand, ou plutôt, un déserteur allemand. D'abord identifié comme un ennemi par la petite troupe, Hans devient presque un Lulus malgré son prénom qui ne convient pas !
Dans ce tome, il y a plus d'aventures et plus de drames que dans le premier tome. On sent que la guerre se rapproche du camp des Lulus et l'atmosphère devient plus tendue. Par contre, je ne saurais dire lequel est mon préféré ce qui est une bonne chose ! La qualité est égale d'un à l'autre et c'est ce qui me donne envie de lire le troisième tome. Malheureusement, il faudra attendre encore un peu. C'est vraiment une série à mettre entre toutes les mains !
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig : quatre des pensionnaires de l’orphelinat de l’abbaye de Valencourt en Picardie, et que tout le monde, par commodité, surnomme les Lulus. Leur univers a volé en éclats au cours de l’été 1914. Totalement isolés à l’arrière des lignes allemandes lors du déclenchement de la guerre, ces quatre inséparables bientôt rejoints par une autre réfugiée, Luce, 13 ans, ont dû en urgence apprendre à survivre dans un environnement soudain devenu très hostile. Réfugiés dans une cabane en forêt, les Lulus doivent en outre gérer l’inconnue que représente l’unique adulte de leur petit groupe : Hans, un soldat allemand devenu leur prisonnier. Contre toute attente, celui-ci s’avère un compagnon conciliant, trop heureux d’échapper au conflit et à ses combats sanglants. Une sorte de paisible bonheur sylvestre finit même par prévaloir au fil des mois, tandis que la guerre s’enracine dans l’année 1915. Mais combien de temps une telle parenthèse peut-elle se perpétuer, alors que l’horreur rôde si près d’eux, en lisière de leur petit monde miraculeusement préservé ?
Cette semaine, j'ai poursuivis ma découverte des aventures des Lulus. Le premier tome avait été un très bon moment de lecture. Le deuxième est exactement dans la même veine.
On retrouve les quatre orphelins exactement là où on les avait laissé dans le tome précédant c'est-à-dire dans la forêt tout près de leur cabane de bois. Ils avaient rencontré Hans un soldat allemand, ou plutôt, un déserteur allemand. D'abord identifié comme un ennemi par la petite troupe, Hans devient presque un Lulus malgré son prénom qui ne convient pas !
Dans ce tome, il y a plus d'aventures et plus de drames que dans le premier tome. On sent que la guerre se rapproche du camp des Lulus et l'atmosphère devient plus tendue. Par contre, je ne saurais dire lequel est mon préféré ce qui est une bonne chose ! La qualité est égale d'un à l'autre et c'est ce qui me donne envie de lire le troisième tome. Malheureusement, il faudra attendre encore un peu. C'est vraiment une série à mettre entre toutes les mains !
La Guerre des Lulus (1915 : Hans) - Hautière & Hardoc
Éditions Casterman
56 pages
Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !
vendredi 14 novembre 2014
Wild - Cheryl Strayed
Lorsque sur un coup de tête, Cheryl Strayed boucle son sac à dos, elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. Tout ce qu'elle sait, c'est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, un divorce douloureux et un lourd passé de junkie, Cheryl vacille. Pour tenir debout et affronter les fantômes de son passé, elle choisit de s'en remettre à la nature et de marcher. Elle part seule pour une randonnée de mille sept cents kilomètres sur le Chemin des crêtes du Pacifique, un parcours abrupt et sauvage de l'Ouest américain. Au fil de cette longue route, elle va surmonter douleurs et fatigue pour renouer avec elle-même et finalement trouver sa voie.
Franche, dynamique et un brin déjantée, Cheryl Strayed nous entraîne grâce à ce récit humain et bouleversant sur les chemins d'une renaissance.
Ceux qui me connaissent savent que j'adore les randonnées ! J'ai parcouru un bon nombre de sentiers au Québec principalement. J'adore enfiler les kilomètres, sentir l'odeur de la forêt, rencontrer les petits habitants de la forêt et être complètement épuisée en fin de journée. Il est vrai cependant que je n'en ai jamais fait une de plusieurs jours en autonomie complète. Alors, comparé à ce que Cheryl Strayed a réalisé, ce que j'ai parcouru n'est vraiment rien! Pour bien apprécier Wild, il faut d'abord comprendre l'ampleur du projet de l'auteur. Elle souhaite parcourir le Pacific Crest Trail qui débute au sud de la Californie et s'étend jusqu'au nord de l'état de Washington en passant par l'Oregon.
Ceux qui me connaissent savent que j'adore les randonnées ! J'ai parcouru un bon nombre de sentiers au Québec principalement. J'adore enfiler les kilomètres, sentir l'odeur de la forêt, rencontrer les petits habitants de la forêt et être complètement épuisée en fin de journée. Il est vrai cependant que je n'en ai jamais fait une de plusieurs jours en autonomie complète. Alors, comparé à ce que Cheryl Strayed a réalisé, ce que j'ai parcouru n'est vraiment rien! Pour bien apprécier Wild, il faut d'abord comprendre l'ampleur du projet de l'auteur. Elle souhaite parcourir le Pacific Crest Trail qui débute au sud de la Californie et s'étend jusqu'au nord de l'état de Washington en passant par l'Oregon.
Si Cheryl Strayed se lance un aussi gros défi, c'est qu'elle a besoin d'une renaissance. La vie l'a profondément blessée un peu comme Elizabeth Gilbert dans Mange prie aime. Le parallèle est facile, les livres ont plusieurs points en communs. Dans les deux cas, les femmes ont raté leur mariage et les relations familiales sont difficiles voires inexistantes. Elles se lancent donc, mal préparées, dans un gros projet afin de se retrouver et de redonner un sens à leur vie. Et, comme Mange prie aime, Wild sera adapté au cinéma. C'est le québécois Jean-Marc Vallée dont j'ai adoré les films C.R.A.Z.Y. et Dallas Buyers Club qui est le réalisateur. Petit scoop qui n'en est plus un : c'est Reese Whiterspoon qui jouera le rôle principal. J'avais aimé la lecture de Mange prie aime mais j'ai vraiment préféré Wild.
Malgré ce qu'on peut croire, ce n'est jamais lassant même si Cheryl vit son périple en solitaire. Elle est une raconteuse très dynamique et intéressante. Elle rencontre aussi plusieurs personnages sur son passage ce qui donne lieu à beaucoup plus de dialogues que je ne l'aurais cru. Arrivée à la fin, j'avais envie de reprendre certains chapitres du début pour être sûre de n'avoir rien manqué. C'est dire à quel point j'ai apprécié cette lecture !
Il va de soi que je vais me précipiter pour voir l'adaptation qui devrait sortir dans les salles de cinéma du Québec en décembre prochain. Je souhaite qu'elle soit aussi inspirante que le récit et qu'on y retrouve les magnifiques panoramas !
Wild - Cheryl Strayed
Éditions Arthaud 2013
475 pages
Wild - Cheryl Strayed
Éditions Arthaud 2013
475 pages
mercredi 12 novembre 2014
La Guerre des Lulus (1914 : La maison des enfants trouvés) - Hautière & Hardoc
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig sont quatre des pensionnaires de l’orphelinat de l’abbaye de Valencourt en Picardie. Tout le monde les surnomme les Lulus. En cet été 1914, lorsque l’instituteur est appelé comme tant d’autres sous les drapeaux, personne n’imagine que c’est pour très longtemps. Et les Lulus ne se figurent évidemment pas une seconde que la guerre va déferler sur le monde finalement rassurant qu’ils connaissent. Bientôt, le fracas de l’artillerie résonne dans le ciel d’été. Il faut partir, vite. Mais lorsque la troupe évacue l’abbaye manu militari,les Lulus, qui ont une fois de plus fait le mur, manquent à l’appel. Sans l’avoir voulu, ils se retrouvent soudain à l’arrière des lignes allemandes.
Ah ! Comme je suis concept avec ma BD sur la Première Guerre mondiale le lendemain du Jour du Souvenir ! Je suis probablement une des dernières personnes de la blogosphère à découvrir ces fameux et populaires Lulus mais s'il en reste quelques-unes à convaincre, j'espère que je réussirai à le faire.
La guerre des Lulus est une bande dessinée d'aventure qui peut plaire à un très large public. Comme adulte, j'ai beaucoup aimé mais je suis certaine que les enfants vont y trouver leur compte aussi. On s'attache facilement à ces quatre petits orphelins qui sont confrontés, bien malgré eux, à la présence des "ennemis" dans leur ville. Les dialogues entre les enfants sonnent vrais et leur naïveté fait sourire. Les sujets ne sont pas souvent joyeux mais tout est raconté avec humour et une certaine légèreté. Les dessins sont beaux et efficaces.
C'est clair, pour moi, tout fonctionne à merveille dans cet album ! J'ai pris le deuxième tome du même coup et je m'en félicite ! J'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
La guerre des Lulus est une bande dessinée d'aventure qui peut plaire à un très large public. Comme adulte, j'ai beaucoup aimé mais je suis certaine que les enfants vont y trouver leur compte aussi. On s'attache facilement à ces quatre petits orphelins qui sont confrontés, bien malgré eux, à la présence des "ennemis" dans leur ville. Les dialogues entre les enfants sonnent vrais et leur naïveté fait sourire. Les sujets ne sont pas souvent joyeux mais tout est raconté avec humour et une certaine légèreté. Les dessins sont beaux et efficaces.
C'est clair, pour moi, tout fonctionne à merveille dans cet album ! J'ai pris le deuxième tome du même coup et je m'en félicite ! J'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
La Guerre des Lulus (1914 : La maison des enfants trouvés) - Hautière & Hardoc
Éditions Casterman
54 pages
Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !
vendredi 7 novembre 2014
Wicked : la véritable histoire de la méchante sorcière de l'Ouest - Gregory Maguire
Qui est vraiment cette mystérieuse sorcière? Est-elle donc si méchante? Comment a-t-elle hérité de cette terrible réputation? Et si c'était elle, la véritable héroïne du monde d'Oz ? Ouvrez ce livre et vous découvrirez enfin la merveilleuse et terrible vérité.
Quels que soient vos souvenirs de ce chef-d'oeuvre qu'est Le Magicien d'Oz, vous serez passionné et touché par le destin incroyable de cette femme au courage exceptionnel. Entrez dans un monde fantastique si riche et si vivant que vous ne verrez plus jamais les contes de la même manière...
J'ai entamé ce roman pour le Défi Halloween il y a environ un mois. Je ne ferai pas un long billet cette fois car, je dois l'avouer, je ne l'ai pas terminé. Il a fallu que je le rende à la bibliothèque avant. Si je n'ai pas pu le terminer ce n'est pas par manque de temps mais plutôt par manque d'intérêt. J'ai décidé de l'abandonner après 250 pages. C'est aussi ça être une lectrice parfois !
Je connais les grandes lignes de l'histoire du Magicien d'Oz pour avoir vu le film à quelques reprises lorsque j'étais petite. Dans Wicked, le Pays d'Oz est un monde fantastique très très étoffé ! Les provinces du Pays, les différentes créatures, les religions, le système scolaire, tout est imaginaire. Même le système politique est tout à fait sorti de la tête de l'auteur ! Pour moi, c'était juste trop. C'était difficile à suivre et je n'avais pas envie de me casser la tête pour, ce qui est à la base, un conte. Dans un roman historique, par exemple, me forcer pour comprendre des faits ne me dérange pas du tout. J'aime apprendre de cette façon mais, ici, j'avais l'impression de perdre mon temps.
Je dois reconnaître par contre que c'est bien écrit. De plus, l'imagination débordante de Maguire a su séduire plein de lecteurs puisqu'une comédie musicale sur Broadway intitulée Wicked The Musical a été créé à partir de cette oeuvre.
Le Challenge se termine malheureusement pour moi sur cette note moins positive...
Je connais les grandes lignes de l'histoire du Magicien d'Oz pour avoir vu le film à quelques reprises lorsque j'étais petite. Dans Wicked, le Pays d'Oz est un monde fantastique très très étoffé ! Les provinces du Pays, les différentes créatures, les religions, le système scolaire, tout est imaginaire. Même le système politique est tout à fait sorti de la tête de l'auteur ! Pour moi, c'était juste trop. C'était difficile à suivre et je n'avais pas envie de me casser la tête pour, ce qui est à la base, un conte. Dans un roman historique, par exemple, me forcer pour comprendre des faits ne me dérange pas du tout. J'aime apprendre de cette façon mais, ici, j'avais l'impression de perdre mon temps.
Je dois reconnaître par contre que c'est bien écrit. De plus, l'imagination débordante de Maguire a su séduire plein de lecteurs puisqu'une comédie musicale sur Broadway intitulée Wicked The Musical a été créé à partir de cette oeuvre.
Le Challenge se termine malheureusement pour moi sur cette note moins positive...
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