Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art.
Leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime: c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série.
Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers. Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d'une indéniable qualité littéraire qui, doublée d'une intrigue machiavélique, place d'emblée le livre au niveau des plus grandes réussites du genre, tels Mystic River, de Dennis Lehane, ou L'Analyste, de John Katzenbach.
Je vous présente rien de moins que mon dernier coup de coeur dans la catégorie "suspense" ! Je trouve un peu exagéré de le classer dans la catégorie des thrillers car il n'est pas vraiment haletant mais cela ne signifie pas qu'il est ennuyant pour autant, bien loin de là !
Si je n'ai pas réussis à mettre le doigt exactement sur ce qui m'a autant plu, je peux vous dire que les personnages complexes sont intrigants. Leur vie est remplie de secrets. Plus on avance dans le récit, plus on réalise que ces secrets sont énormes et qu'ils auront de graves conséquences. J'ai apprécié qu'Ethan Muller, le personnage principal, soit un galeriste et que, comme la plupart d'entre nous, il ne s'y connaisse pas en enquête. Ce détail apporte de l'originalité au récit. L'univers des galeries d'art m'a aussi beaucoup intéressé, c'est un monde qui m'est tout à fait inconnu mais qui attise ma curiosité.
Quant à elle, l'écriture est fluide et précise d'une couverture à l'autre. Elle ne permet, pas plus que l'histoire elle-même, aucune baisse d'intérêt de la part du lecteur.
Donc, vous aurez compris, je recommande Les visages avec enthousiasme à ceux et celles qui ne l'ont pas lu !
4 commentaires:
J'ai ce roman dans ma pile depuis un sacré bout et je ne l'ai pas encore lu. Il va falloir que je le remonte sirop.
Beau billet gentille dame.
@ Suzanne : Il faut le remonter ! Je l'avais noté il y a longtemps moi aussi et je suis contente d'être enfin passé à l'action.
Il est aussi dans ma PAL. J'espère être aussi séduite que toi.
@ Manu : Je te le souhaite aussi :) faut le sortir de la PAL !!
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