Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d’un puits de terre, au milieu d’une forêt. Ils tentent de s’échapper, sans succès. Les loups, la soif, les pluies torrentielles : ils survivent à tous les dangers. À leurs côtés, un sac de victuailles donné par la mère, mais ils ont interdiction d’y toucher. Jour après jour, le Petit s’affaiblit. S’il doit sauver son frère, le Grand doit risquer sa vie. Le Petit sortira-t-il? Le Grand survivra-t-il? Comment surtout se sont-ils retrouvés là?
Le Puits est un conte brutal à la fin cruelle et pleine d’espoir. Une fable sur l’amour fraternel, la survie et la vengeance, un roman «qui a mérité sa place au panthéon des Jules Verne, Alain-Fournier et autres Antoine de Saint-Exupéry, selon Zoé Valdés. Un roman indispensable, alors que beaucoup d’entre nous avions déjà annoncé la défaite de l’imagination contre la quotidienneté médiocre et étriquée.»
Il y a quelques mois que ce titre me tentait. Il fait l'objet de tout un "tapage" sur les blogs tant anglophones que francophones. Je vous le dit toute de suite, je ne comprends pas tout l’engouement autour de ce livre. Cette fable pour adulte, conte philosophique ou peu importe, ne m'a pas plu du tout.
Ça fait réfléchir, j'en conviens, mais est-ce plaisant à lire ? Pour moi, non. C'est malsain, dégueulasse par moment et dérangeant. Lire à toutes les pages ou presque que les deux jeunes frères mangent des asticots, des mouches et sucent des racines pour survivre, c'est redondant et franchement horrible ! Sur la quatrième de couverture, on l'a comparé au Petit prince de St-Exupéry mais je ne suis vraiment pas d'accord. Le conte de St-Exupéry est effectivement philosophique mais aussi poétique et mélancolique. Dans Le puits, tout est laideur et souffrance.
Heureusement, il n'est pas long à lire avec ses 106 pages. Et la fin est déstabilisante. Ce sont les seuls éléments positifs que j'ai trouvé. Bref, je suis passée complètement à côté. À vous de voir si c'est pour vous ou non !
Le puits - Ivan Repila
Éditions Denoël 2014
106 pages
4 commentaires:
Et bien, tu ne donnes pas envie de lire ce roman.
Je passe.
@ Sandrine : Ce n'est que mon humble avis mais je ne veux pas mentir sur mon blog. Quand j'aime, quand j'adore, je le dis. C'est la même chose quand je n'aime pas.
Je passe mon tour. De toute façon j'en ai tant encore à découvrir ;-)
@ Suzanne : Tu peux aisément passer ton chemin ! Bonne soirée Suzanne :)
Enregistrer un commentaire