dimanche 6 février 2011

L'école des films - David Gilmour

Quatrième de couverture :

Quand son fils Jesse atteint l'adolescence, l'école semble lui être une telle torture que son père, David Gilmour, lui permet de ne plus y aller. C'est lui, l'ancien critique de cinéma, qui fera désormais son éducation en lui présentant trois films par semaine à la maison. De Truffaut à Woody Allen en passant par Esatwood et Brando, ce ne sont pas les prétextes qui manquent pour aborder tous les sujets de discussion qui préoccupent des jeunes, dont le plus important, l'amour.

Professeur hors normes, père "cool", grand écrivain canadien, David Gilmour offre, avec L'école des films, un récit franc et généreux sur l'éducation et la transmission, une leçon de cinéma et de vie qui nous concerne tous.

Ce livre en est un excellent sur la complexité et la beauté de la relation père-fils. David, le père, veut venir en aide à son fils Jesse qui croit ne plus avoir sa place à l'école. Forcé de constater que l'obliger à rester sur les bancs d'école ne le mènera nulle part, David trouve une solution. Les règles sont simples : Jesse peut arrêter de fréquenter l'école mais il doit vivre chez son père sans consommer de drogue mais surtout, il doit visionner avec lui trois films hebdomadairement. Et, c'est David qui choisit les films.

On sent la volonté de David d'aider son fils mais on comprend son questionnement : Est-ce qu'il l'aide vraiment de cette manière ? Ne va-t-il pas plutôt lui nuire dans la vie et l'inciter à la déchéance ? Je me suis pris d'affection pour Jesse qui a le physique d'un homme mais qui, malgré les apparences, est encore parfois un petit garçon. Cet adolescent qui vit ses premières expériences de vie et de relations amoureuses et qui est assez à l'aise pour en parler avec son père est touchant. J'ai particulièrement aimé le moment où ils se retrouvent à discuter et à fumer un cigare, à Cuba, à 4 heures du matin. Quelle belle complicité !

De plus, j'ai apprécié les descriptions et les commentaires sur les films malgré que dans toute la liste, je n'en ai vu que six. Six sur plus d'une centaine ! C'est qu'ils datent les films de Mr. Gilmour ! J'aurais aimé qu'ils soient plus récents et plus variés car la majorité provient des États-Unis. J'en déduis que les canadiens ne jurent que par la culture américaine. Ce n'est peut-être qu'une illusion mais j'ai l'impression qu'ici, au Québec, nous avons notre propre culture en plus de consommer celles des autres, ce qui est tout à fait valable à mon sens. Peut-être que j'ai tout faux aussi, c'est bien possible. Mon but n'étant pas de lancer un débat sur le sujet, je m'arrêterai ici pour vous dire simplement que L'école des films vaut la peine d'être lu que ce soit parce que vous êtes cinéphiles ou parce que vous appréciez les histoires pleines d'humanité.

L'école des films a été édité avec un autre titre en France, Le film Club.

2 commentaires:

Mascha a dit…

Tiens, je ne connaissais pas ce livre! Il m'a l'air magnifique! JE le rajoute sur ma Wish List. ;)
hihi
Merci pour ce billet!

Marguerite a dit…

@ Mascha : Après plusieurs mois, j'en garde encore de bons souvenirs. Il est peu connu mais il est très bien surtout si tu as un petit côté cinéphile !