Imaginez... Une jeune femme lancée dans une course folle pour retrouver un homme qui, selon toute vraisemblance, n'existe pas...
Un enquêteur de la police de Montréal qui tente d'élucider les meurtres crapuleux de deux hommes tués de la même manière à une journée d'intervalle...
Un enquêteur de la police de Montréal qui tente d'élucider les meurtres crapuleux de deux hommes tués de la même manière à une journée d'intervalle...
Un chasseur impitoyable qui pense que chacun doit payer pour ses fautes...
Imaginez encore... Un chassé-croisé haletant qui révèle fil à fil l'effroyable lien entre ces trois destins.
J'avais envie d'un bon polar et c'est exactement ce que j'ai eu. Demandez et vous receverez... Si seulement ça fonctionnait toujours comme ça ! Je n'avais pas d'attente particulière mais c'est avec plaisir que j'ai découvert un polar difficile à lâcher où trois histoires, bien différentes au départ, se chevauchent avant de finir complètement liées. Le lecteur se balade entre Montréal, Québec et Trois-Pistoles au gré des envies de Michaud.
L'auteur a réussi à me tenir en haleine du début à la fin. C'est qu'il a le don de s'arrêter où il ne faut pas et de poursuivre la narration avec un nouveau personnage. Le lecteur est alors obligé de lire quelques pages de plus pour savoir ce qui est finalement arrivé au personnage précédent. Pas fou Martin Michaud !
Le personnage principal, Lessard, un policier dans la quarantaine un peu cynique et désabusé, est stéréotypé. On a l'impression qu'on le connait déjà quand on commence la lecture. Rien de bien innovateur de ce côté. Ça pourrait déplaire à certains lecteurs mais ça n'a pas été mon cas. C'est plutôt le petit soupçon de surnaturel qui ne m'a pas particulièrement plu. Ce n'est pas quelque chose que j'apprécie dans un roman policier mais ça, c'est tout à fait personnel. D'autres aimeront probablement ce petit côté ésotérique.
Il ne faut pas parler dans l'ascenseur est donc un polar efficace. Je vous le recommande pour passer un bon moment. Puis, de mon côté, il est certain que je garderai un oeil sur cet auteur prometteur de chez nous.
L'auteur a réussi à me tenir en haleine du début à la fin. C'est qu'il a le don de s'arrêter où il ne faut pas et de poursuivre la narration avec un nouveau personnage. Le lecteur est alors obligé de lire quelques pages de plus pour savoir ce qui est finalement arrivé au personnage précédent. Pas fou Martin Michaud !
Le personnage principal, Lessard, un policier dans la quarantaine un peu cynique et désabusé, est stéréotypé. On a l'impression qu'on le connait déjà quand on commence la lecture. Rien de bien innovateur de ce côté. Ça pourrait déplaire à certains lecteurs mais ça n'a pas été mon cas. C'est plutôt le petit soupçon de surnaturel qui ne m'a pas particulièrement plu. Ce n'est pas quelque chose que j'apprécie dans un roman policier mais ça, c'est tout à fait personnel. D'autres aimeront probablement ce petit côté ésotérique.
Il ne faut pas parler dans l'ascenseur est donc un polar efficace. Je vous le recommande pour passer un bon moment. Puis, de mon côté, il est certain que je garderai un oeil sur cet auteur prometteur de chez nous.
Défi La plume québécoise : 2/4
8 commentaires:
malheureusement, ta petite phrase sur l'ésotérisme me fait reculer, pourtant il semblait fortement intéressant
@ Michel : Comme je l'ai dit, c'est un "soupçon" de surnaturel. Ça n'intervient pas vraiment dans l'enquête. Je te le conseille !
Déjà sur ma liste, il ne me manque que le temps. ;-)
@ Suzanne : Il est excellent, j'espère que tu trouveras le temps. Il le faut :)
Je le note, car le surnaturel ne me dérange pas, même si ça peut paraître bizarre dans un roman policier!
@ Élianthe : Un roman policier est souvent réaliste mais celui-ci l'est aussi d'un côté car le surnaturel n'intervient pas dans l'enquête. Peut-être que dans la suite ce sera différent, qui sait ? En tout cas, je crois bien qu'il te plaira !
Pour ma part, j'ai vraiment aimé ce livre. Les descriptions, la qualité du langage et l'intrigue sont particulièrement réussi. Et pour le côté surnaturel, qui peut jurer que ce n'est pas possible...
Bonne lecture
@ Elise : Je l'ai vraiment aimé aussi. Je n'avais jamais envie de le poser. Et tu as raison, je ne peux pas affirmer que le "surnaturel" dont il est question est impossible n'ayant jamais été dans cette situation mais, il s'agit de surnaturel quand même. C'est un mystère au-delà des lois de la nature !
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