Quatrième de couverture :
C’est une saison singulière pour Avignon et les amoureux du théâtre : la grève des intermittents paralyse le festival. Un à un les spectacles sont annulés. Les visiteurs déambulent sous un soleil de plomb, à la recherche des rares lieux où joueront quand même quelques comédiens. Comme Mathilde, dite la jogar : devenue célèbre depuis qu’elle a quitté Avignon, elle est enfin de retour dans cette ville où elle a grandi, et pour un rôle magnifique. L’homme qu’elle a tant aimé, et qui l’a tant aimée, Odon Schnadel, a appris sa présence par la rumeur. Lui-même vit ici en permanence, entre sa péniche sur le fleuve et le petit théâtre qu’il dirige.
Cette année-là, avec sa compagnie, Odon a pris tous les risques. Il met en scène une pièce d’un auteur inconnu, mort clans des circonstances équivoques : un certain Paul Selliès dont la jeune soeur Marie – une écorchée vive – vient elle aussi d’arriver à Avignon, un peu perdue, pleine d’espérances confuses ou de questions insidieuses.
Car autour de l’oeuvre de Paul Selliès plane un mystère que ces personnages dissimulent ou au contraire effleurent, parfois sans faire exprès, souvent clans la souffrance.
Plongée au coeur des passions, des rêves et des mensonges, des retrouvailles sans lendemain, des bonheurs en forme de souvenirs, des amours que l’on quitte, des îles qu’on laisse derrière soi, le nouveau roman de Claudie Gallay noue et dénoue les silences d’un été lourd de secrets.
C’est une saison singulière pour Avignon et les amoureux du théâtre : la grève des intermittents paralyse le festival. Un à un les spectacles sont annulés. Les visiteurs déambulent sous un soleil de plomb, à la recherche des rares lieux où joueront quand même quelques comédiens. Comme Mathilde, dite la jogar : devenue célèbre depuis qu’elle a quitté Avignon, elle est enfin de retour dans cette ville où elle a grandi, et pour un rôle magnifique. L’homme qu’elle a tant aimé, et qui l’a tant aimée, Odon Schnadel, a appris sa présence par la rumeur. Lui-même vit ici en permanence, entre sa péniche sur le fleuve et le petit théâtre qu’il dirige.
Cette année-là, avec sa compagnie, Odon a pris tous les risques. Il met en scène une pièce d’un auteur inconnu, mort clans des circonstances équivoques : un certain Paul Selliès dont la jeune soeur Marie – une écorchée vive – vient elle aussi d’arriver à Avignon, un peu perdue, pleine d’espérances confuses ou de questions insidieuses.
Car autour de l’oeuvre de Paul Selliès plane un mystère que ces personnages dissimulent ou au contraire effleurent, parfois sans faire exprès, souvent clans la souffrance.
Plongée au coeur des passions, des rêves et des mensonges, des retrouvailles sans lendemain, des bonheurs en forme de souvenirs, des amours que l’on quitte, des îles qu’on laisse derrière soi, le nouveau roman de Claudie Gallay noue et dénoue les silences d’un été lourd de secrets.
Je ne connais pas du tout Claudie Gallay. Tout ce que je sais d'elle c'est qu'elle est déjà bien connue grâce à son roman Les déferlantes (que je n'ai pas lu). Ce nouveau roman m'a interpellé parce que l'histoire se déroule à Avignon alors que le festival de théâtre bat son plein. Lors de mon voyage sur le vieux continent, j'ai eu la chance de visiter Avignon, de m'y promener dans les rues et ruelles et d'y prendre un cocktail à une terrasse pendant ce festival. Je n'ai vu aucune pièce mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance avec des gens déambulant partout, ces murs placardés d'affiches de spectacles et les petits concerts des musiciens de rues. J'ai retrouvé cette ambiance dans ce roman et j'en suis très heureuse. Il partait déjà gagnant !
En plus de l'ambiance, dans L'amour est une île, les personnages ont tous des secrets bien enfouis dans leurs passés mais qui se révèlent au fur et à mesure pour notre plus grand plaisir. On les suit dans le quotidien de cet été spécial, un été différent des autres pour toutes sortes de raisons. Il y a des personnages intéressants comme Marie, la jeune femme en deuil de son frère qui vit avec une colère constante et une culpabilité qu'elle tente de léguer à ceux qu'elle rencontre. Mais le personnage qui m'a le plus plu est Odon, le propriétaire du vieux théâtre du Chien-Fou. Cet ancien amant de la Jogar est mystérieux et complexe.
Ce que je pourrais toutefois reprocher à ce roman c'est de contenir quelques longueurs vers le milieu. Heureusement, la mise en page aérée m'a aidé à poursuivre avec un bon rythme car la fin est géniale : un mélange de tragédie et de révélations insoupçonnables (à moins d'être très attentif ce qui ne devait pas être mon cas). J'ai adoré me faire surprendre. En somme, malgré un deuxième tiers plus ennuyant, ce fut un très bon moment de lecture. L'année 2011 commence bien !
Bonus : des photos de mon propre passage à Avignon en 2005 :)
Bonus : des photos de mon propre passage à Avignon en 2005 :)
2 commentaires:
J'ai lu plusieurs bons commentaires sur cette auteure mais je n'arrive pas à me décider à lire un de ses livres... bref, je manque probablement quelque chose!
@ Karine :) : Je ne sais pas pour ses autres romans mais je ne qualifierais pas celui-ci d'incontournable quand même. Je le recommande car j'ai eu droit à un bon moment de lecture. Les déferlantes par contre ne m'intéressent pas tellement...
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