mercredi 2 novembre 2016

Dracula - Bram Stoker

Quatrième de couverture :

Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le Comte Dracula, nouveau propriétaire d'un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante évidence: il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...

Grand classique de la littérature de vampires, best-seller de tous les temps après la Bible, "Dracula" est une source d'inspiration inépuisable.


En octobre, depuis quelques années déjà, je lis des classiques d'épouvante : Carmilla, Frankenstein, Le fantôme de l’Opéra, L’étrange cas du Docteur Jekyll et de Mr. Hyde, etc. C'était au tour du mythique Dracula cette année. Il serait inutile de faire un résumé de cette oeuvre mais je tiens tout de même à vous partager mon appréciation.

Comte Dracula, Dr. Van Helsing, Jonathan Harker, nous avons tous déjà entendu ces noms mais peut-être que vous avez de fausses représentations en tête comme moi avant ma lecture. Découvrir leur véritable histoire a été un plaisir en ce temps d'Halloween ! Renfield, l'homme interné dans un asile qui mange des mouches et des araignées, est aussi un personnage savoureux que j'ai adoré.

Dracula est presque uniquement composé de journaux intimes et de lettres des différents personnages. J'avais peur que le style épistolaire rende très ardu la lecture de ce roman (qui fait quand même plus de 500 pages). Il n'en est rien. L'écriture de Bram Stoker se lit très bien malgré l'époque. L'atmosphère est envoûtante dès les premiers chapitres. Le fantastique y est présent par petites doses ce qui, selon moi, le rend plus crédible. Nous sommes davantage dans la suggestion que dans l'action.

J'ai seulement été un peu déçue du sort réservé aux personnages féminins qui sont, à chaque fois, des victimes du Comte ou des êtres faibles que les hommes doivent protéger. Si, par bonheur, l'une d'elles est intelligente et brave, on dit d'elle qu'elle "a le cerveau d'un homme". Mais, je ne ferai pas ma féministe avec un roman du IXe siècle, nous n'en sommes plus là.

Bref, j'ai adoré ce classique. J'ai lu une vieille édition qui date de 1963 qui avait beaucoup de charme. Voyez par vous-même !

Dracula - Bram Stoker
Éditions 
507 pages

3 commentaires:

Noukette a dit…

Lu à l’adolescence, je ne sais pas ce que j'en penserais aujourd'hui mais j'avais adoré !

Pedro Pan Rabbit a dit…

J'ai beaucoup aimé ce livre aussi! Je l'ai trouvé très moderne dans son écriture également, et ce malgré son grand âge ^^. Un détail -et non des moindres- qui m'a énormément plu et qui rejoint l'idée de 'suggestion' que tu évoques : j'ai adoré cette idée que Dracula, pourtant le protagoniste central de cette histoires aux nombreux personnage, soit le seul qui ne s'exprime jamais directement ou qui soit mis en action. Et il n'en est pas moins présent d'un bout à l'autre... Un procédé particulièrement fascinant!

Marguerite a dit…

@ Noukette : Je ne l'avais jamais lu pour ma part.

@ Pedro : Tu as raison, je n'avais pas réalisé que, malgré qu'il soit le personnage le plus important (il donne quand même son nom au roman), il ne s'exprime jamais. C'est un grand roman, il y aurait tant à dire !