Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n’a jamais guéri. Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d’essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l’expo-sciences de l’école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l’enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désirer ce qu’on a désiré à vingt ans ?
Au confluent des Annie Dillard, Elisabeth Strout et Rachel Cusk, l’ample fresque des Maisons fouille les drames privés dans une époque d’insatisfaction et de conformisme. Derrière les portes closes sur des intérieurs encombrés par la solitude, on trouvera aussi l’amour des enfants et de l’architecture du quotidien. Tout ça se passe à Montréal.
Toutes personnes s'intéressant à la littérature québécoise a posé, à un moment ou à un autre, les yeux sur cette jolie couverture pastel cet automne. Les maisons de Fanny Britt étaient partout : dans les blogs, les revues, les journaux, etc.
De Fanny Britt, je n'avais lu que Jane, le renard et moi, une bande dessinée que j'ai bien aimée et qui résulte d'une collaboration avec la dessinatrice Isabelle Arseneault. Je ne connaissais donc pas vraiment son style d'écriture. J'ai été heureuse de constater qu'elle en a un bien à elle. Sa plume est vive, intelligente et fluide. Les pages se lisent toutes seules !
Dans Les maisons, c'est tout un portrait de femme qu'elle brosse, de l'enfance à l'âge adulte en passant par l'âge ingrat. Tessa est une femme au caractère unique : mi-heureuse, mi-amère et dotée d'un grand sens de l'humour. Elle peut raconter l'essayage d'un maillot de manière presque philosophique ! Elle peut aussi rendre intéressante une nuit d'attente en file devant le Spectrum pour avoir des billets de Pearl Jam. Cette partie sur son l'adolescence m'a particulièrement plu. Reprendre contact avec un ancien amour amènera ensuite Tessa à réfléchir à toutes les sphères de sa vie : son couple, sa vie familiale et professionnelle. Par contre, son existence ne ressemblant en rien à la mienne et ses préoccupations étant aux antipodes des miennes, ses questionnements n'ont pas tous trouvé écho en moi. Mais ça n'enlève rien au grand talent de l'auteure.
Ce n'était pas un roman écrit pour moi mais je voulais découvrir l'écriture de Fanny Britt. Je n'ai pas du tout été déçue. Elle est superbe.
Les maisons - Fanny Britt
Éditions Le Cheval d'août 2015
232 pages
Toutes personnes s'intéressant à la littérature québécoise a posé, à un moment ou à un autre, les yeux sur cette jolie couverture pastel cet automne. Les maisons de Fanny Britt étaient partout : dans les blogs, les revues, les journaux, etc.
De Fanny Britt, je n'avais lu que Jane, le renard et moi, une bande dessinée que j'ai bien aimée et qui résulte d'une collaboration avec la dessinatrice Isabelle Arseneault. Je ne connaissais donc pas vraiment son style d'écriture. J'ai été heureuse de constater qu'elle en a un bien à elle. Sa plume est vive, intelligente et fluide. Les pages se lisent toutes seules !
Dans Les maisons, c'est tout un portrait de femme qu'elle brosse, de l'enfance à l'âge adulte en passant par l'âge ingrat. Tessa est une femme au caractère unique : mi-heureuse, mi-amère et dotée d'un grand sens de l'humour. Elle peut raconter l'essayage d'un maillot de manière presque philosophique ! Elle peut aussi rendre intéressante une nuit d'attente en file devant le Spectrum pour avoir des billets de Pearl Jam. Cette partie sur son l'adolescence m'a particulièrement plu. Reprendre contact avec un ancien amour amènera ensuite Tessa à réfléchir à toutes les sphères de sa vie : son couple, sa vie familiale et professionnelle. Par contre, son existence ne ressemblant en rien à la mienne et ses préoccupations étant aux antipodes des miennes, ses questionnements n'ont pas tous trouvé écho en moi. Mais ça n'enlève rien au grand talent de l'auteure.
Ce n'était pas un roman écrit pour moi mais je voulais découvrir l'écriture de Fanny Britt. Je n'ai pas du tout été déçue. Elle est superbe.
Les maisons - Fanny Britt
Éditions Le Cheval d'août 2015
232 pages
13 commentaires:
Dillard, Strout, cusk, ça m'attirerait!
@ keisha : Tu les connais toutes keisha ? Je dois avouer que je ne connais que Rachel Cusk parmi ces 3 écrivaines. Et encore, je ne l'ai jamais lu... Je suis inculte :)
Rien que pour l'écriture j'aimerais beaucoup le lire :)
Je l'ai réservé à la biblio... je verrai bien!
@ Léa TouchBook : C'est ce qui m'attirait aussi :)
@ Jules : J'ai hâte de voir ce que tu en penseras!
Jane, le Renard et moi m'attend toujours. Tu me donnes envie de lire ce titre en tout cas.
@ Moka : Mais qu'est-ce que tu attends pour lire la BD ? :) Je pense vraiment qu'elle te plaira.
Ah dommage ! J'aurais aimé que tu accroches autant que moi hihi ;) Moi aussi, j'ai bien aimé les passages sur l'adolescence. On se rejoint au moins là-dessus :)
@ Topinambulle : Rassure-toi, j'ai généralement aimé ma lecture quand même ! J'ai aimé certaines parties plus que d'autres mais j'ai surtout beaucoup aimé l'écriture de Fanny Britt.
Oh tiens je ne m'étais pas encore intéressée au travail de Fanny Britt individuellement! Je suis comme tout le monde tombée sous le charme de "Jane, le renard et moi". Et ce roman pourrait me plaire!
Merci!
@ Fanny : Ça me fait plaisir Fanny ! Je n'hésite pas à le recommander autour de moi, il est vraiment bien.
Je crois que les dernières questions que je pouvais avoir viennent de s'envoler ! Ta chronique me donne très envie de découvrir ce roman à mon tour !! Merci ;)
@ Mo : J'en suis très heureuse ! J'espère que tu aimeras aussi Mo :)
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