Devenue veuve, la comtesse de Blanchemont songe à épouser Henri Lémor, un jeune homme pauvre. Mais celui-ci, méprisant profondément les privilèges de la fortune, refuse sa main. Grâce à son confident, le meunier d'Angibault, la jeune aristocrate découvre peu à peu les méfaits de l'argent. En effet, la richesse peut faire naître le vice et provoquer le malheur.
Publié pour la première fois en 1845, sous la forme d'un roman feuilleton, dans le journal socialiste La Réforme, Le Meunier d'Angibault est une véritable exaltation de l'homme du peuple. George Sand développe un thème qui lui est cher : l'amour en lutte avec les préjugés et la société.
Un professeur, qui était en total admiration pour cette écrivaine, nous a raconté sa vie de long en large plusieurs fois durant un cours de littérature. J'ai voulu découvrir, il y a quelques années, un peu l'univers de cette femme qui prenait le pseudo d'un homme pour se faciliter la tâche de publier ses romans. J'ai opté pour celui-ci, parce qu'il a été le premier à se présenter à moi, tout simplement.
Cette histoire en est une d'amour et de différences dans les classes sociales. Les personnages sont soit riches soit pauvres et ne devraient pas faire parti du même "monde" mais, malgré tout, deux d'entre eux veulent se marier. Enfin, ça ne se passe pas exactement comme prévu. J'ai aimé lire une vision des choses par rapport aux différentes classes à cette époque. Cependant, j'ai trouvé que le roman comportait plusieurs longueurs. Pendant de longs bouts, l'action était inexistante et mon intérêt n'était pas à son plus haut non plus. En fait, je n'ai pas été vraiment emballé. Je n'ai peut-être pas lu son meilleur roman. Je serais prête à réessayer avec George Sand un jour mais, pour ce faire, je devrais être conseillée. Je ne suis pas comme ce prof qui adorait tout ce qu'elle a écrit, malheureusement.
4 commentaires:
Tu peux lire "Consuelo" ou "L'Homme de neige", tu verras, c'est génial.
@ Cléanthe : Je ne connais pas du tout, je vais faire quelques petites recherches sur Internet. Merci !
J'ai seulement lu "La mare au diable" et "La petite Fadette", je ne me souviens pas qu'il y ait eu des longueurs et ça m'a plu.
@ Schlabaya : Peut-être est-ce le fait que c'était pour moi une lecture obligée ?
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