À Montsou, dix mille mineurs gémissent sous le poids d'une exploitation toujours plus forte ; parmi eux, Étienne Lantier, qui voudrait voir triompher ses idéaux socialistes. Il loge chez les Maheu, une famille de mineurs. Le travail est rude, mal payé, et les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Quand la grève éclate, il en devient le chef, guidant les revendications des ouvriers, les incitant à la fermeté. Bientôt le coron est à court de pain, et la rébellion se durcit...
Je change complètement de registre pour vous parler d'un roman, classique de la littérature française, que j'ai lu il y a quelques années. Ce fût, contre toute attente (je l'avoue), une lecture agréable. Je me suis surprise à l'apprécier même si c'était une lecture obligatoire d'un cours de littérature, fait rare dans mon cas. Après celui-ci, j'étais moins fermée aux classiques et aux romans proposés en littérature. Je me dois d'en parler s'il m'a ouvert un peu l'esprit, non ?
L'histoire du personnage principal, dans ce livre-ci, ne m'a pas vraiment marquée. C'est l'histoire d'un peuple entier qui m'a marqué et, surtout celle d'une classe sociale en particulier, le prolétariat en France au XIXe siècle. La pauvreté y est extrêmement bien décrite, j'ai encore des images, dans ma tête, de la maison vide et délabrée des Maheu. Durant la lecture, je trouvais, parfois, les descriptions trop abondantes et trop longues. Je regardais les paragraphes à venir pour voir où recommençait l'action mais, j'imagine que je n'aurais pas de souvenirs aussi précis sans les descriptions de Zola. Les conditions de travail des personnages dans les mines sont abominables et leurs droits inexistants. J'étais désolée pour tous ces gens et je souhaitais vraiment des jours meilleurs pour eux. À d'autres moments, j'étais révoltée; révolte que je partageais avec eux. Ce roman a véritablement fait naître de fortes émotions lorsque je l'ai lu.
2 commentaires:
Point commun : j'ai aussi étudié ce roman en cours de français, et je l'ai aimé malgré mes réticences ! En ce qui me concerne, c'est un vieux souvenir, ça fait vingt ans tout de même ! Je me souviens que j'avais lu plusieurs Zola et que celui-ci ne m'attirait pas à cause du contexte plutôt rude. Et finalement, je l'avais trouvé super, et je me rappelle assez bien de ce bouquin, qui décrit l'âpre vie des mineurs, mise en parallèle avec la vie dorée et insouciante des riches qui les exploitent... Le passage avec "la Maheude" comme on l'appelle, humiliée de devoir demander l'aumône aux rupins, et ces derniers qui se permettent de lui faire la morale parce qu'elle a trop d'enfants (salauds de pauvres comme dirait Coluche)... l'un des fils, Jeanlin qui est désaxé et devient meurtrier... et quand Etienne et Catherine se retrouvent coincés dans la mine pendant l'éboulement, la scène est même assez glauque... Que de souvenirs !
@ Schlabaya : Moi aussi, j'avais beaucoup de réticences ! Zola était un nom qui me faisait "peur" ! Je n'ai pas de souvenir aussi précis que toi sauf pour la scène où Etienne et Catherine se retrouvent coincés dans la mine. Les prénoms m'échappaient mais la scène est bien là, dans ma tête.
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