J'ai trouvé ceci en surfant sur le web. Je ne sais pas du tout s'il s'agit de la bande-annonce officielle du film tiré du roman de Stieg Larsson mais je la trouvais intéressante... n'est-ce pas ?
On reconnait bien les personnages et les quelques scènes présentées.
jeudi 29 janvier 2009
lundi 26 janvier 2009
Whisky et paraboles - Roxanne Bouchard
Une jeune femme quitte tout pour aller s’installer au fond des bois. Elle veut refaire sa vie, recommencer à zéro. Mais les voisins sont là… Entre un gros gras grand musicien irresponsable qui accumule les lettres d’amour sans les ouvrir, un Amérindien qui lit Gaston Miron et un violoniste relayeur de folklore, elle a du mal à se franchir et le bar se transforme en refuge. Jusqu’à ce qu’arrive Agnès, une enfant battue de huit ans, qui s’attache à elle et s’acharne à entrer dans son histoire.
Whisky et Paraboles est le journal d’Élie, une jeune trentenaire, qui tente de se pardonner tout ce qu’elle ne peut pas être. En triturant les mots, en bousculant les phrases, elle cherche à exorciser les vieux démons de l’immobilisme, du prêt-à-penser et de la parole toute faite.
J'ai tourné la dernière page de ce magnifique roman hier soir, très tard. Je voulais vraiment connaître la fin. C'est ce matin que j'en paie le prix, mes yeux peinent à s'ouvrir !
D'abord, j'avais beaucoup entendu parler de l'extraordinaire plume de Roxanne Bouchard. J'aime quand un livre est bien écrit mais je préfère les bonnes histoires. J'avais quelques appréhensions puisque personne n'élaborait sur l'histoire mais tous le faisaient à propos de la manière d'écrire.
Bien entendu, une telle écriture fascine. Les métaphores sont belles et coulent facilement tout au long du récit. Les personnages se distinguent tous par un langage bien à eux. Il y a celle qui ne termine pas ses phrases, l'enfant qui répète des expressions inutiles dans toutes ses phrases, l'autre qui sacre lorsqu'il s'emporte ("caliss" semble être son préféré) et l'Amérindien poétique qui parle en parabole. Ces différentes façons de parler rendent les personnages terriblement réels. Je n'ai aucunement été déçue concernant l'histoire non plus. Élie, le personnage principal, cache un lourd secret que j'essayais toujours de deviner avec ma grande curiosité. L'histoire avec Agnès est adorable et me donnait véritablement le goût de poursuivre page après page. Cependant, certains personnages m'intéressaient beaucoup moins que d'autres. Je ne crois pas avoir tout compris non plus. Si quelqu'un veut m'éclairer sur le Conteur sans révéler des parties importantes de l'histoire, j'en serais ravie !
J'ai remarqué une forte influence de classiques de notre littérature québécoise. L'auteur ne s'en cache pas, son personnage, Élie, lit même Gaston Miron et Anne Hébert à quelques occasions. Elle a repris des thèmes et des valeurs propres à cette littérature et au folklore québécois dans un récit résolument moderne.
mardi 20 janvier 2009
Tout là-bas - Arlette Cousture
Quatrième de couverture :
Harrington Harbour existe. Tout le reste n'est qu'une étrange, envoûtante et belle histoire...
Tout là-bas, près du Labrador, il est un port minuscule que peu de gens connaissent : Harrington Harbour, un endroit unique et loin de tout, qui ne ressemble à aucun autre.L'imaginaire d'Arlette Cousture nous entraîne sur cet îlot de la Côte-Nord où une poignée de maisons s'accrochent au roc et résistent au vent du large. Dans ce village parcouru par un trottoir de bois, sa seule et unique rue, vivent des personnages aussi secrets que leur île. La romancière dévoile les rêves, les espoirs et les drames de ces hommes et femmes. Elle le fait si bien que l'on croit parfois entendre leurs voix...
Harrington Harbour existe. Tout le reste n'est qu'une étrange, envoûtante et belle histoire...
Je dois dire en commençant que j'aime beaucoup Arlette Cousture. Ses Filles de Caleb m'ont vraiment donné le goût de lire à l'adolescence et j'avais aussi aimé Ces enfants d'ailleurs (dont je n'ai pas encore fait de commentaire sur ce blog). Cependant, ce livre-ci m'a énormément déçu. Je l'ai terminé, avec beaucoup de difficulté, pour une seule et unique raison : il ne compte que 160 pages. S'il avait été plus volumineux, il aurait volé directement parmi les malheureux livres abandonnés...
J'aime habituellement les personnages d'Arlette Cousture. Elle sait en créer qui ont l'air très réels et auxquels on s'attache facilement. Dans Tout là-bas, c'était difficile. Les gens de cette petite place m'ont semblé inintéressants et même antipathiques pour certains. J'avais le goût, pourtant, de rencontrer de charmants insulaires aux destins ordinaires mais passionnants. Leurs histoires ne m’interpellaient malheureusement pas du tout. De plus, l'auteure répète sans cesse que l'histoire se déroule dans un petit village où il n'y a aucune rue mais qu'un seul trottoir de bois et ça devient lassant. Au lieu de rendre cet endroit spécial à mes yeux, ces descriptions répétitives m'ont fatiguées.
Bref, grosse déception pour moi. Depuis la lecture de ce livre il y a quelques années, j'hésite beaucoup à relire des œuvres de cette auteure.
Tout là-bas - Arlette Cousture
Éditions Libre Expression 2003
160 pages
Tout là-bas - Arlette Cousture
Éditions Libre Expression 2003
160 pages
vendredi 16 janvier 2009
Hésitation - Stephenie Meyer
Quatrième de couverture :
"Deux futurs, deux âmes sœurs... C'était trop pour une seule personne. Je compris que ce n'était pas Edward et Jacob que j'avais essayé de réconcilier, c'étaient les deux parts de moi-même, la Bella d'Edward et la Bella de Jacob. Malheureusement, elles ne pouvaient coexister et j'avais eu tort de tenter de les y contraindre.
"Deux futurs, deux âmes sœurs... C'était trop pour une seule personne. Je compris que ce n'était pas Edward et Jacob que j'avais essayé de réconcilier, c'étaient les deux parts de moi-même, la Bella d'Edward et la Bella de Jacob. Malheureusement, elles ne pouvaient coexister et j'avais eu tort de tenter de les y contraindre.
A présent, je ne doute pas de ce que je désire, ni de ce dont j'ai besoin... ni de ce que je vais faire, là, maintenant."
Stephenie Meyer signe le troisième volet de la plus bouleversante tragédie amoureuse depuis Les Hauts de Hurlevent.
Stephenie Meyer signe le troisième volet de la plus bouleversante tragédie amoureuse depuis Les Hauts de Hurlevent.
J'ai terminé de lire ce troisième tome de la série de Meyer hier. Comme pour les deux autres, j'ai beaucoup aimé mais, j'y ai trouvé quelques défauts tout de même. Cette série est loin d'être parfaite mais c'est peut-être justement ce qui fait son charme.
Au début du livre, j'ai noté quelques longueurs. Le fait que Bella soit punie par son père et privé de sorties y est probablement pour quelque chose. C'est au bout du premier quart que j'ai retrouvé le plaisir que j'ai eu en lisant les autres aventures de la jeune fille et de son amoureux-vampire. Comme dans les autres, la vie au quotidien de la famille Cullen m'a fascinée. J'ai aussi beaucoup aimé les légendes de la bande de La Push qui m'ont permis de connaître plus Jacob et ses alliés. Contrairement à certaines personnes que je connais, je n'ai pas trouvé les légendes trop longues et inintéressantes. D'autres personnages sont aussi passés au peigne fin comme Jasper. Jasper, le mystérieux, dévoile toute son histoire. Ces retours en arrières sont des moments que j'ai réellement adoré.
Après ces qualités, je vous fais part de mes petits agacements. Le Edward vraiment trop gentil et compréhensif m'a un peu énervée cette fois. Dans ce tome, j'aurais probablement choisis Jacob (j'ai bien dis "dans ce tome"!) plutôt qu'Edward. Il est probablement le choix facile mais, aimer un vampire, ça n'a pas l'air rose tous les jours ! De plus, j'espère qu'il y aura moins de "traques" dans le dernier tome car je considère que ce sujet commence à s'épuiser. Le "brouillage" de pistes, les méchants qui poursuivent les gentils et leurs combats m'intéressent de moins en moins. Autre petit défaut: le manque d'évolution de Bella. Elle a maintenant 19 ans (ou elle l'aura bientôt, je ne me souviens plus) et elle agit encore comme la Bella que l'on a connu dans Fascination qui avait pourtant 2 ans de moins.
Je n'ai malheureusement pas lu Les hauts de Hurlevent, je ne comprenais pas les références fait par l'auteur. Je ne peux donc pas dire si cette "tragédie amoureuses" est à la hauteur de l'oeuvre de Brontë comme l'affirme la quatrième de couverture (j'en doute tout de même) mais, ça m'a plu encore une fois et j'ai le goût de poursuivre. Mais, pas tout de suite car lorsque j'aurai lu le suivant, ce sera fini ! Et je ne veux pas finir immédiatement...
mardi 13 janvier 2009
Les 4 élus du Blog-o-trésors !
Alors voilà, mes choix sont fait pour le défi du Blog-o-trésors. J'ai essayé de prendre des romans d'auteurs de nationalités différentes par pur plaisir. Il s'agit aussi de 4 auteurs dont je n'ai rien lu jusqu'à présent (croyez-le ou non !). Je me réserve cependant le droit de remplacer un de ces livres par un autre de la Méag-Liste si l'intérêt pour le substitut est soudainement plus fort. Vous voyez, je mets toutes les chances de mon côté pour réussir le petit défi !!
Un auteur anglais : Jane Austen
Un auteur anglais : Jane Austen
1. Orgueil et préjugés (choisis par 9 lecteurs) LU
Un auteur français : Philippe Claudel
2. La petite fille de Monsieur Linh (choisis par 6 lecteurs) LU
Un auteur québécois : Roxanne Bouchard
3. Whisky et paraboles (choisis par 1 lecteur et déjà dans ma PAL) LU
Un auteur américain (qui me transportera cependant au Japon) : Arthur Golden4. Geisha (choisis par 7 lecteurs et déjà dans ma PAL)
dimanche 11 janvier 2009
Tit-Coq - Gratien Gélinas
Cette pièce raconte les mésaventures du soldat canadien français Tit-Coq un peu avant la Seconde Guerre mondiale et à son retour du front. Tit-Coq tient son surnom d’être d’un genre nerveux, drôle et irrespectueux. D’être un enfant illégitime pèse lourd dans son esprit, jusqu’à ce qu’il tombe amoureux de Marie-Ange, qui lui promet de l’attendre pendant qu’il sera outre-mer sur le champ de bataille. Tit-Coq a une amoureuse qui l’attend et aussi une famille à qui il s’est attaché. Cédant aux pressions de sa famille, Marie-Ange épouse un autre homme. À son retour de guerre, la nouvelle est un coup dur pour Tit-Coq.
Il s'agit de la toute première pièce de théâtre, toutes catégories confondues, que j'ai eu entre les mains (c'est pourquoi j'en fais un premier billet, d'autres viendront probablement par la suite). Je préfère lire des romans mais j'ai découvert quelques pièces intéressantes. Celle-ci date de 1947 et devait être d'abord un film mais, les fonds étant insuffisants pour le produire, l'oeuvre s'est transformée en pièce de théâtre. Elle a connu un si grand succès qu'en 1953, on en a finalement fait un film. On dit que c'est le premier grand succès de théâtre québécois. Dans la première année seulement, en 1948, il y a eu 200 représentations à Montréal au Monument National d'abord puis au Théâtre du Gesu. Incroyable!
J'ai bien aimé ce texte lu il y a quelques années et relu tout récemment. Dès les premières pages, alors que le commandant décide de "punir" Tit-Coq et Jean-Paul, j'ai embarqué dans l'histoire. Il est impossible de détester ce Tit-Coq malchanceux ! L'histoire est bien même si elle dépeint des valeurs un peu différentes de celles qui sont véhiculées aujourd'hui. Il faut simplement comprendre le contexte de l'époque. Le meilleur exemple est bien entendu la place qu'occupe la religion. Malgré tout, les réflexions sur la famille et l'amour sont toujours d'actualité. Les formulations de phrases et les expressions ont beaucoup changées également. Parfois, j'avais peine à comprendre tellement certains personnages parlent le "joual". Mais ça fait un texte coloré que j'ai bien aimé. Il était intéressant de lire une pièce qui a fait fureur à l'époque de mes grands-parents.
Tit-Coq - Gratien Gélinas
Éditions Typo 2010
195 pages
*Je n'ai pas lu cette édition mais la mienne, beaucoup plus vieille, est maintenant introuvable.
Tit-Coq - Gratien Gélinas
Éditions Typo 2010
195 pages
*Je n'ai pas lu cette édition mais la mienne, beaucoup plus vieille, est maintenant introuvable.
vendredi 9 janvier 2009
La liste du Blog-o-trésors est à l'affiche !
Je reviens tout juste d'un séjour de quelques jours à Montréal (où je suis allé, entre autres, voir les Canadiens contre Toronto, je suis une fan ! Go Habs go !! ). Dès que je suis arrivé chez moi, après avoir défait mes valises, quand même, j'ai regardé chez Grominou, la liste est arrivée !! Youhou ! Le tout est classé en ordre alphabétique avec le nombre de bloggeurs-lecteurs qui ont votés pour chacun des livres. Je ne m'attendais pas à tant ! Merci beaucoup à Grominou pour ce travail colossal !
En tout, 115 bloggeurs-lecteurs ont participés, impressionnant ! Ensemble, nous avons choisis 785 livres. Le plus fou : je n'ai lu que 18 livres dans toute cette liste ! Disons que j'ai l'embarras du choix, non ? C'est qu'il y a quelques années, je lisais presque uniquement des romans d'auteurs québécois et la méga-liste en compte peu. Il y a quand même quelques noms québécois qui s'y trouvent (Michel Tremblay, Gabrielle Roy, Jacques Poulin, Yves Beauchemin, Yann Martel, Mathyas Lefébure, Guillaume Vigneault, Patrick Sénécal, Roxanne Bouchard) et, d'autres m'ont peut-être échappés. Je n'ai pas tous lu ces auteurs non plus mais je voulais souligner notre petite délégation québécoise !
Si je compte bien, j'ai le choix parmi 767 livres pour mes 4 lectures ! Ouf ! À première vue, plusieurs titres me tentent. La sélection sera assurément difficile à faire... je vous reviens là-d'ssus !
vendredi 2 janvier 2009
La suppléante - Anne Bonhomme
Mathilde abandonnée par son amoureux, perd sa place dans le groupe rock dont elle faisait partie avec lui. Heureusement, une école a beaoin de ses services pour remplacer la prof de musique. Convaincue que ce changement de cap l’aidera à oublier son chagrin, Mathilde saute sur l’occasion. Elle met donc toute son energie à survivre dans cette jungle pédagogique où évoluenrt des personnages saugrenues aux habitudes particulières. Si elle les observe généralement avec humour, elle ne peut s’empêcher de grincer des dents chaque fois que le directeur lui annonce une nouvelle fonction en lui disant «Ça fait partie de ta tâche», ou lorqu’elle entend une enseignante tutoyer au pluriel: «Les amis, tu vas aller à ton cours de musique…»
Pendant que Mathilde s’adapte à son nouveau travail et tente d’oublier ses frustrations, le destin lui met sous le nez la trahison dont elle est victime: son ancien groupe va lancer un album avec la musique qu’elle a comoposée! Révoltée, elle concocte avec sa meilleure amie un plan machiavelique: sa vengeance sera terrible! Mais si mathilde retrouve une certaine assurance face à ces plagiaires elle en manque totalement devant paul, le séduisant –et marié-père d’un de ses élèves. Un amour impossible, est-ce vraiment ce qu’il lui faut?
Ce petit livre est un coup de coeur ! Je ne suis pas objective car le sujet, une suppléante dans une école primaire, m'intéresse énormément en tant que future enseignante. Je m'identifie beaucoup à cette Mathilde qui a peu d'expérience, qui ne sait pas toujours comment s'y prendre avec les élèves et l'équipe-école mais qui est pleine de bonne volonté.
Ok, c'est prévisible et il n'y a pas de grandes surprises. Seulement, j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire. L'écriture est simple mais efficace. Le rythme, très rapide, ne nous laisse pas le temps de s'ennuyer une seconde. Ça m'a fait beaucoup penser à un film grâce à la petite histoire d'amour comme toile de fond et les descriptions très "visuelles". Je ne serais d'ailleurs pas surprise qu'on l'adapte au cinéma un jour.
L'auteur trace un portrait très réaliste de notre système d'éducation québécois (qui n'est pas toujours rose, avouons-le) par le biais d'anecdotes tout en utilisant l'humour à maintes reprises. J'ai bien ris des manies des autres enseignants de l'école Notre-Dame qui me rappelaient des enseignants que j'ai connus ou côtoyés. Les quelques passages sur la réforme, le Programme de formation de l'école québécoise, les évaluations, les compétences et les domaines généraux de formation m'ont aussi fait sourire. C'est qu'il s'agit de mon charabia (presque) quotidien à l'université !
Enfin, je crois que ceux qui gravitent dans cet environnement scolaire auront beaucoup de plaisir à le lire. Anne Bonhomme réussira assurément à vous divertir. Son défaut : ce livre est trop court ! J'aurais voulu continué à être spectatrice de la vie de Mathilde un peu encore.
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