dimanche 27 décembre 2015

Bilan final "En 2015, je lis un livre québécois par mois"


En janvier 2015, le joli blog Le fil rouge nous défiait de lire un livre québécois par mois tout au long de l'année. Je suis heureuse de vous annoncer que j'ai réussi le défi ! C'est tellement rare que j'en mène un à terme ! 

L'année a été riche en découvertes québécoises. J'en ai beaucoup lu si je compare aux années antérieures. J'en ai noté des tonnes aussi (ce n'est donc pas terminé la littérature québécoise chez moi). J'ai lu au total 25 livres québécois en 2015 : 18 romans et 7 bandes dessinées. J'ai surtout opté pour des livres récents mais j'ai quand même découvert quelques plumes classiques également. Vous pouvez consulter le récapitulatif complet de mes lectures québécoises de 2015.

J'ai eu plusieurs coups de coeur pour des livres en particulier mais pour des auteurs également. Une de mes plus belles découvertes a été l'auteure Sophie Bienvenu dont j'ai dévoré les deux romans lus : Chercher Sam et Et au pire, on se mariera. Dans un tout autre genre, je suis tombée en amour avec la plume de Jacques Poulin avec Le vieux chagrin et La traduction est une histoire d'amour.

Et si je devais n'en retenir que 5 au final parmi ces 25, il y aurait (dans l'ordre ou le désordre)...

Chercher Sam de Sophie Bienvenu

Le vieux chagrin de Jacques Poulin

Les filles bleues de l’été de Mikella Nicol 

La déesse des mouches à feu de Geneviève Pettersen


Nous étions le sel de la mer de Roxanne Bouchard

Il me reste qu'à espérer que l'année 2016 m'apporte autant de belles lectures québécoises !

jeudi 24 décembre 2015

Joyeux Noël !


Je tiens à vous souhaiter un très joyeux Noël à tous ! 
Bonne soirée et bon réveillon !

mercredi 23 décembre 2015

Chicagoland - Fabrice Colin & Sacha Goerg

Résumé :

Chicago, années 50, trois points de vue sur le meurtre d’une jeune institutrice retrouvée étranglée dans son appartement.

Alors que le meurtrier est sur le point d’être exécuté, la sœur de la victime, le flic qui a mené l’enquête et le tueur reviennent sur les circonstances de sa mort pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. Mais les apparences ne sont-elles pas trompeuses ?

Un récit mené de main de maître par la star britannique du roman policier R.J. Ellory.


Chicagoland est une adaptation en bande dessinée du livre Trois jours à Chicagoland de R. J. Ellory. La bande dessinée, comme le livre, est divisée en trois parties dans lesquelles trois personnages clés reviennent sur une même histoire de meurtre. Ils nous livrent des versions différentes mais sans mensonge et c'est à nous de reconstituer le fil des événements. Ce procédé est très intéressant.

Je lis rarement des polars en bandes dessinées mais, cette fois, ce sont les dessins aux couleurs douces qui m'ont attirée. Ce choix peut paraître audacieux ou déconcertant quand nous savons qu'il est question de meurtre, d'exécution et de violence conjugale mais les couleurs ne détonnent pas. Au contraire, elles allègent les propos. Les traits de Goerg sont simples mais élégants. Ils s'accordent très bien au charme de l'Amérique des années 50.

Le scénario est efficace et bien ficelé. Les dessins sont très agréables. Et vous n'avez pas besoin d'avoir lu le livre d'Ellory, je ne l'avais pas fait et j'ai apprécié quand même.

Chicagoland - Fabrice Colin & Sacha Goerg
Éditions Delcourt 2015
141 pages

Cette semaine, le récapitulatif des "BD de la semaine" se fait chez Jacques.

samedi 19 décembre 2015

Choisir Éléonore - Andrée A. Gratton

Quatrième de couverture :

Choisir Éléonore. L'attendre, couchée en chien de fusil au pied de sa porte close. L'épier. La suivre. La pourchasser. La harceler. Ni les humiliations ni les rebuffades, rien ne détourne Marianne de son obsessive quête.

"Bien avant que l'on se rencontre Éléonore rêvait de moi. Pas de moi avec ces cheveux-ci, ces deux mains ou ce timbre de voix. Non. De moi comme amie, amie idéale."


Choisir Éléonore est un premier roman particulier d'abord parce qu'il est très court et parce qu'il aborde un sujet hors du commun. 

Marianne, femme à la fin de la vingtaine, travaille dans un hôpital au triage. C'est elle qui reçoit les patients à l'urgence, qui les évalue et qui les classe en fonction de leur priorité. À l'extérieur de l'hôpital, elle est très seule. Un jour, elle fait la rencontre d'une jeune femme qui la fascine. Elle veut immédiatement devenir son amie.

Je n'arrivais pas à comprendre Marianne. Elle me semblait folle mais elle ne peut pas l'être complètement. Son métier nous assure qu'elle possède un certaine intelligente mais elle ne semble avoir aucune intelligence sociale. Elle déforme la réalité avec son incompréhension des comportements humains. J'ai donc fait des recherches et j'ai pu lui faire un diagnostic. Elle est atteinte du syndrome de Clérambault. C'est une maladie psychiatrique que je ne connaissais pas du tout. J'ai même du mal à croire qu'il existe des gens comme Marianne. 

Andrée A. Gratton réussi bien à nous faire comprendre certaines scènes et à avoir une image claire de la réalité même si nous n'avons que la version de Marianne. C'est le cas notamment lorsque Marianne salue Éléonore qui est à la fenêtre ou lorsque ses copines répondent au téléphone. C'est bien fait. À découvrir.

Choisir Éléonore - Andrée A. Gratton
Éditions de la Pleine Lune 2015
80 pages

mardi 15 décembre 2015

Vertiges - Fredric Gary Comeau

Quatrième de couverture :

Ils sont huit. Huit personnages engagés dans un chassé-croisé qui aura pour théâtre Moncton, Montréal, New York ou Santa Fe. Parmi eux, Hope Fontaine, jeune femme sans attaches qui porte paresseusement sa quête: sa mère, férue d’astrologie, l’a en effet convaincue de retracer un poète acadien dont elle a trouvé le recueil dans le désert du Nouveau-Mexique. « C’est l’homme de ta vie », croit-elle. 



Un attentat dans une gare parisienne, un vieil homme qui retrouve le guerrier en lui, des artistes qui effacent et refont le monde, et puis l’amour, sous des formes parfois étonnantes... Il y a tout ça dans Vertiges, un roman dont le dénouement ne laissera personne indemne.


J'ai eu, pendant la lecture de Vertiges, une appréciation très inégale, de véritables montagnes russes. Je m'explique.

J'ai apprécié le début intense avec l'attentat de la gare parisienne. Je me suis particulièrement attachée aux personnages qui couraient en sens inverses lors de cette journée tragique : Hope et Victor. Le hasard était dérangeant puisque j'ai lu ce roman quelques jours seulement après les attentats du 13 novembre mais ce roman a été publié bien avant ces événements.

Ensuite, le corps du roman m'a passablement ennuyée même si j'ai relevé plusieurs belles citations. L'auteur nous trimbale aux quatre coins de la planète avec un rythme effréné. Les chapitres sont ultras courts. Nous passons rapidement d'un personnage à l'autre, d'un pays à l'autre et d'une histoire à l'autre. Je m'y suis perdue un peu. Mais, je reproche surtout la présence de trop nombreuses références artistiques et culturelles. Elles alourdissent certains passages et en rendent d'autres incompréhensibles si vous n'avez pas les connaissances nécessaires (comme moi). Pourquoi en mettre autant ? Quel était le but de l'auteur sinon de faire un étalage de ses propres connaissances ?

Je ne l'ai pas abandonné car un petit bout de phrase de la quatrième de couverture continuait de m'intriguer : "un roman dont le dénouement ne laissera personne indemne." Arrivée à la fin, j'ai été surprise, un peu secouée, mais pas complètement convaincue.

Vertiges - Fredric Gary Comeau
Éditions XYZ inc.
190 pages

vendredi 4 décembre 2015

Chaque automne j'ai envie de mourir - Véronique Côté & Steve Gagnon

Quatrième de couverture :

«Mais moi on dirait que j'ai pas signé de contrat, je me rappelle pas d'avoir signé ça là, un contrat de gentillesse sociale, pis je me dis que, qu'on se connaisse ou pas, on se parle des fois quand ça nous adonne, pis d'autres fois on se parle pas parce que ça nous tente pas cette fois-là, pis y pourrait comme pas avoir de problème, on pourrait arrêter de se poser des questions pis de se sentir coupable. Pis ça se peut aussi de juste sourire, on sous-estime je trouve les sourires, mais c'est simple, c'est rapide, c'est sobre mais en même temps très chaleureux, ça veut dire ce que ça a à dire.» 


Il est rare que je lise des nouvelles mais j'avais envie de lire ce recueil. C'est surtout la faute de Karine avec son billet très tentant. Je dis nouvelles alors que je ne suis pas certaine que c'est le bon terme. Ce sont de courts textes, le plus souvent de quatre ou cinq pages, dans lesquels des inconnus nous livrent leurs secrets. Nous avons tous nos petits secrets que nous gardons enfouis mais des gens ont bien voulu les dévoiler anonymement par le biais d'Internet. C'est qu'ils ont répondu à l'appel des auteurs du recueil. Puis, ces derniers ont sélectionné les meilleurs. À la base, les textes servaient dans un spectacle de théâtre déambulatoire (que je n'ai pas eu l'occasion de voir). En livre, c'est tout aussi intéressant !

Ces morceaux de vies proviennent de personnes différentes mais ils ont en commun d'avoir été écrits avec la même sincérité. Ils sont poignants et criant de vérité. Je ne sais pas si les textes ont été retouchés un peu, beaucoup ou pas du tout mais j'ai aimé les différentes plumes. Les auteurs anonymes ne passent pas par quatre chemins pour s'exprimer. Ils sont souvent directs et émouvants.

C'est un livre que je ne peux que conseiller à mon tour. L'histoire de la création de ce recueil est aussi belle que ce qu'il contient. Je ne vous en dis pas plus, je veux laisser les secrets intacts.

Chaque automne j'ai envie de mourir - Véronique Côté & Steve Gagnon
Éditions Hamac 2012
200 pages

mardi 1 décembre 2015

BDécembre, un calendrier de l'Avent original !

Parce que j'aime bien l'idée de découvrir une BD québécoise chaque jour de décembre...

C'est ici !

Source : Québec BD (quebecbd.com)