Quatrième de couverture :
Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte.
Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle...
Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent.
Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.
Cette série est tout simplement un coup de coeur ! Je n'ajouterai rien à propos de l'histoire car la quatrième de couverture en dit déjà beaucoup. Je vous ferai seulement part de mon enthousiasme pour cette série. Quel dommage que l'on n'ait pas droit aux autres tomes prévus par feu M. Larsson ! Heureusement, ce troisième tome conclut quand même bien l'histoire dans les circonstances. Une fin comme celle du deuxième tome aurait été insoutenable.
Mon tome préféré demeure le deuxième que j'ai trouvé palpitant. Celui-ci l'est moins car on y traite beaucoup la préparation du procès de Lisbeth. Le suspense est légèrement moins intense que dans La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette mais, il y a quand même des scènes surprenantes absolument digne de Millenium. Malgré ces moments de suspense, pendant de sa lecture je me disais que c'était le tome que j'aimais le moins jusqu'à ce que j'en arrive aux 200 dernières pages. Elles se dévorent toutes seules. C'est, en fait, tout le procès. Il s'y déroule des trucs que j'attendais depuis le premier tome. L'attente cependant valait entièrement le coup.
Dans ce tome comme dans les précédents, j'ai aimé l'écriture de Larsson avec un extrême souci du détail et avec quelques longueurs certes mais auxquelles je me suis habituée et que j'appréciais finalement. Les faits, les biographies des personnages, rien n'était laissé au hasard. Son écriture était parfaite pour le genre. J'aurais volontiers lu tout ce qu'il aurait écrit.
Je suis triste à l'idée de ne plus suivre de nouvelles aventures du journaliste et de Miss Hacker. Je vais aussi m'ennuyer de tous ces personnages qui buvaient du café à tous les jours et à toutes les heures de la journée (et de la nuit). Il restera à les visionner sur grand écran. Mais, ce n'est pas pareil.