dimanche 31 mai 2009

Millénium - Le film

Ce vendredi, l'adaptation du premier tome de la série Millenium prenait l'affiche au Québec. Étant une fan des aventures de Lisbeth et Super Blomkvist, je me suis précipitée au cinéma. J'avais hâte de voir cette histoire sur grand écran même si j'avais peur d'être déçue car je le suis souvent lorsque je regarde l'adaptation d'un roman que j'ai lu. J'y suis allé avec une amie qui n'a pas lu les livres. Nous avons donc eu deux regards différents et le résultat : nous avons toutes les deux aimé.

J'ai rarement vu un film aussi fidèle au livre tant pour les événements, les personnages et les décors. L'ambiance est la même aussi, un peu glauque et morbide par moment. Les descriptions très pointues de Larsson doivent avoir aidées à créer un film très près de ce qu'on a en tête lors de la lecture. Disons-le, dans ses romans, peu de choses sont laissées au hasard. La maison d'Henrik, par exemple, m'a vraiment frappée. Je l'imaginais vraiment comme elle est présentée dans le film. La chronologie des événements est aussi respectée. Toutes les scènes importantes y sont. D'ailleurs, il y a des scènes très violentes assez difficiles à voir, les lecteurs savent surement de quelles scènes je parle. Je pensais qu'on en couperait plus que ça mais presque tout y est. Il faut dire que le film dure quand même 2 heures 20 minutes. J'ai seulement remarqué qu'on avait délaissé les histoires d'amour/sexualité entre Blomkvist et Erika Berger de même qu'entre Mikael et Lisbeth. On a laissé de côté Mme Berger, son nom n'est d'ailleurs jamais mentionné. On ne l'aperçoit que dans quelques scènes.

Donc, l'essence même du roman est bien respectée mais, qu'est-ce qui fait que le film est bon ? La même chose que dans le roman, c'est-à-dire : Lisbeth. Franchement, j'avais peur de l'interprétation de ce personnage que j'adore. Je dois dire que l'actrice qui campe ce personnage unique et étrange (Noomi Rapace) relève le défi sans problème. Aucune déception donc. Son interprétation est semblable à l'image de Lisbeth que j'avais en tête. Selon moi, c'était l'enjeu majeur du film. Si Lisbeth aurait été trop différente, le film n'aurait pas "décollé" réellement. Les autres acteurs sont bons mais elle, elle est géniale.

Je considère donc que le film est une bonne adaptation, exceptionnellement fidèle au roman. Je reprocherais seulement la longueur du film. Moi, je jubilais de passer 2 heures 20 à visionner l'univers de Stieg Larsson mais ceux qui ne l'ont pas lu trouveront peut-être qu'il y a certaines longueurs quoique, mon amie l'a bien aimé quand même et ne l'a pas trouvé trop long. Il y aura autant d'avis différents qu'il y a de gens j'imagine. Moi, j'ai beaucoup aimé !

dimanche 24 mai 2009

Une nuit à New York - Rachel Cohn & David Levithan

Quatrième de couverture :

Il y a trois semaines, deux jours et vingt-trois heures qu'elle m'a dit "c'est fini". Et la voilà déjà avec un autre. Ils s'approchent du comptoir. Il faut que j'agisse. Je me tourne vers une fille que je ne me connais même pas, et je lâche :

"Tu veux bien être ma copine pendant les cinq prochaines minutes ?"

Nick et Norah n'ont rien en commun. Sauf un premier baiser, censé durer cinq minutes. Et qui va se prolonger toute une nuit. Une seule nuit ?

J'étais encore plongée dans un roman jeunesse ces derniers temps. C'est un roman très joli au coup d'oeil et c'est simplement pour cette raison que je l'ai choisi. Des couleurs foncés, Time Square en arrière plan, un jeune homme jouant de la guitare, une jeune femme et, avec les écouteurs blancs qu'ils ont chacun dans une oreille (dont le fil forme un coeur), on dirait une pub de Ipod ! C'est tendance, je suis certaine que ça plait aux jeunes.

On a voulu leur plaire aussi dans le langage utilisé. Il y a des centaines d'expressions "de jeunes". Elles m'ont beaucoup agacé surtout que ce sont des expressions très françaises que parfois je ne comprenais même pas comme "ranger le matos" (ranger le matériel de musique ?), "fricoter avec le gonze" (aucune idée), "aller en colo" (eeee ?). Avec toutes les références à la ville de New York, je trouvais que ça faisant très étrange. En fait, j'ai détesté la traduction. En version originale, ça doit être mieux, plus crédible. Le titre en VO est Nick and Norah's infinite playlist.

L'histoire dans tout ça ? On s'entend, ce n'est pas de la grande littérature mais l'histoire est tout de même distrayante. Elle a la particularité de se dérouler dans une seule nuit, d'où le titre, ce que j'ai trouvé original. On veut évidemment savoir comment finira ce premier rendez-vous hasardeux entre les deux jeunes amateurs de musique punk et du night life New Yorkais. Le lecteur est trimbalé d'un show de musique punk à un spectacle de drag-queen puis à un resto ukrainien dans le Village (et j'en passe) pour atterrir en plein coeur du Time Square. J'ai aussi aimé les nombreuses références à la musique, on doit certainement y nommer une centaine de chanteurs/chanteuses et de groupes de tous genres. Petit bémol : j'aurais aimé en connaitre un peu plus sur les personnages au départ, je trouve que tout va trop vite dans les premières pages.

Bref, ce n'est probablement pas un roman qui me marquera longtemps mais comme je ne suis pas le public cible, c'est peut-être normal. Ce livre n'est toutefois pas à mettre entre toutes les mains. Le langage est parfois vulgaire et les thèmes sont abordés de façon un peu crue. J'éviterais de le faire lire à des pré-ados ou de jeunes ados... quoique, je suis peut-être vieux jeu ?

vendredi 22 mai 2009

La folie Twilight à l'école

Hier, j'ai remplacé dans une classe de français de 1ère secondaire. L'enseignante n'ayant pas laissé suffisamment de travail pour la période, j'ai offert aux les élèves de commencer leurs devoirs pour qu'ils en aient moins le soir ou de faire de la lecture s'ils avaient un livre en leur possession. À ma grande surprise, plus de la moitié des élèves (dans un groupe de 28) avaient un roman dans leur sac. C'est bien, non ? On me dira ensuite que les jeunes n'aiment pas lire, pff !

Mais, ce qui m'a complètement "bouleversé", c'est de voir que 10 jeunes filles (aucune discrimination, c'est un fait plutôt) étaient plongées dans les histoires de Bella, d'Edward, de Jacob & compagnie. Plus du tiers de la classe lisait les quatre différents tomes de la saga Twilight ! C'est à ce moment que j'ai réalisé à quel point ces livres ont la cote. Il s'agit d'un véritable phénomène... je n'en doute absolument plus !

lundi 18 mai 2009

Révélation - Stephenie Meyer

Quatrième de couverture :

"N'aie pas peur, murmurai-je. Nous sommes faits l'un pour l'autre."
L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter.
Ses bras se refermèrent autour de moi, me pressant contre lui...
"À jamais", renchérit-il.

Bella a fait son choix, et plus rien en semble pouvoir l'empêcher de vivre ses rêves. Mais si ce choix s'avérait bien plus dangereux qu'il n'y parait ? Et si Bella risquait d'y perdre la vie ?


Le quatrième tome, tant attendu, de la saga de tephenie Meyer devenue un véritable phénomène international avec plus de 18 millions d'exemplaires vendus dans le monde.

C'est terminé ! Bella, les vampires et les loups-garous, c'est fini pour de bon. Je suis heureuse et nostalgique à la fois. Ce n'est pas que je voudrais d'autres tomes car j'ai trouvé que la série s'essoufflait un peu et qu'il était judicieux de s'arrêter avant que la série perde en qualité mais, ces personnages auront certainement marqué mon imaginaire.
Dans ce tome, l'auteur dans ce tome a réussit à me surprendre à quelques reprises. Il n'y a qu'au début que j'ai vu venir la première révélation longtemps en avance, celle qui survient sur l'île d'Esmée. Pour le reste, je ne les avais pas vu venir. J'ai aimé aussi que le livre soit divisé en 3 parties distinctes : la première et la dernière racontées par Bella et la deuxième, par Jacob. Et, il faut que je vous fasse une grande révélation (ne vous inquiétez pas, aucun spoiler ne sera divulgué ici). Ce tome confirme ce que je savais peut-être déjà mais que je n'osais pas m'avouer : je préfère Jacob à Edward. Je suis dans une Jacob girl ou une Wolf Pack fan, comme vous voulez. C'est dit ! Je suis sortie du placard ! Mais, attention, j'adore la famille Cullen (Edward compris) quand même...
La fin m'a beaucoup plu aussi, elle m'a laissé sur une excellente impression. La réunion des nombreux vampires, quelle bonne idée ! C'est dommage par contre car j'aurais aimé que certains de ces personnages qui m'ont semblé vraiment très intéressants apparaissent plus tôt dans la série comme les Amazones, ces vampires sauvages d'Amérique du Sud ou encore, Alistair, ce grand anglais solitaire et mystérieux.
Mais, ce que j'ai le plus apprécié dans cette saga c'est le respect des caractères de chaque personnage par l'auteur. Les personnages ont une personnalité si propre à eux-mêmes qu'on peut souvent prévoir leurs réactions face à une nouvelle ou un événement quelconque. Malgré une certaine évolution Bella reste Bella et il en est de même pour tous les personnages. Aucun n'a été dénaturé tout au long de ces 2200 pages !
Finalement, ce dernier tome est à la hauteur des autres même si je m'attendais à mieux vu que certaines personnes le voient comme le meilleur d'entre tous. Il contient quelques longueurs et a quelques autres petits défauts. Mais, c'est l'histoire de cette saga en fait, je lui reproche toujours plein de trucs mais je l'aime quand même !! Il n'y a rien de rationnel à mon engouement !

mardi 12 mai 2009

Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants - Xiaolu Guo

Quatrième de couverture :

Quand la jeune héroïne chinoise de ce roman arrive à Londres afin d'y apprendre l'anglais, envoyée de Wenzhou par ses parents ambitieux, elle commence par perdre les roues de sa valise Made in China, puis son nom ! Zhuang Xiao Qiao se transforme en Z car, ainsi qu'elle l'explique dans un anglais impossible, "moi pas prononçable !". Armée de son anglais fastidieux, souvent exécrable mais toujours craquant - et de son dictionnaire bilingue - Z arpente les rues de Londres et fréquente ses cinémas. C'est d'ailleurs là qu'elle rencontre l'homme qui deviendra son amant, un quadra désabusé du quartier de Hackney et à sa grande horreur (surtout pour une fille de paysans chinois amateurs de viande de porc), végétarien ! Leur amour triomphera-t-il des nombreuses oppositions entre un Anglais et une jeune Chinoise ? Saura-t-il dépasser les malentendus infinis mais cocasses nés des innombrables fautes d'anglais de la jeune femme ?

Roman d'initiation attachant et drôle écrit dans un anglais de débutante, ce Petit Dictionnaire chinois-anglais pour amants est le journal intime et sentimental d'une Orientale candide et ironique, à la fois épatée et déboussolée par les travers de l'Occident. Mais c'est également un lexique romanesque, impétueux, grave et aigre-doux, à l'image de Z, qui éclaire d'une lumière nouvelle les paradoxes de la globalisation.

Voici un livre que j'ai lu au soleil ! C'est un roman que j'ai beaucoup aimé malgré le début qui a failli me donner des maux de tête ! C'est que l'héroïne écrit dans un français (supposé être l'anglais enfin, vous comprenez) très loin d'être parfait, disons-le comme ça. Tout ça s'améliore heureusement avec les pages car s'améliore elle-même avec le temps. Elle note plusieurs mots pour apprendre l'anglais et pour se souvenir de quelques anecdotes ce qui donne naissances aux chapitres. Ce concept de petit dictionnaire est original. Chaque chapitre a pour titre un mot puis sa définition. Le mot a un lien avec l'histoire du chapitre en question.

Lorsque l'héroïne explique ses difficultés pour se faire comprendre dans une langue qu'elle ne maîtrise pas bien, l'auteur a vraiment trouvé les mots justes. J'ai connu aussi ce sentiment d'être "prisonnière dans sa tête" parce qu'on ne peut exprimer ce que l'on pense, ce que l'on veut. J'ai senti la détresse de cette jeune femme étrangère. Elle est loin d'être naïve, elle souffre d'une incompréhension de la langue. J'ai dis "souffre" parce qu'à certains moments, c'est vraiment le cas, malheureusement.

J'ai aussi beaucoup aimé voir la société occidentale des yeux d'une chinoise qui a pratiquement mon âge. On voit régulièrement des femmes occidentales visiter et découvrir des pays d'Asie dans des documentaires à la télévision par exemple mais, le contraire est rarement exploité. Les pensées et les croyances sont très différentes et l'auteur a su expliquer plusieurs différences culturelles d'une brillante manière. La rencontre de Z et de l'homme dont elle tombe en amour est ni plus ni moins qu'une rencontre entre l'Orient et l'Occident sauf que, je trouve que l'auteur y a été un peu fort. Elle a créé un homme tout à l'opposé de son héroïne et a fait désespérément tomber cette dernière en amour avec lui. Elle doit avoir prit plaisir à "torturer" ainsi son personnage parce que avouons-le, même en Occident, rare sont les hommes célibataires, artistes, bisexuels, végétariens et solitaires.

Enfin, malgré quelques petites réserves, c'est un roman que j'ai apprécié. Ah oui, j'oubliais... chapeau à la traductrice ! On voit très bien l'évolution de la langue parlée de l'héroïne. Finalement, c'est à elle que ce texte doit avoir donné bien des maux de tête !

mercredi 6 mai 2009

Soleil, soleil montre tes rayons !

Les vacances d'été sont arrivées ! Tous les examens sont complétés ainsi que les travaux. Bonnes vacances à tous les étudiants universitaires !

Le beau weekend m'a permis d'aller jouer dehors :) et de décompresser. Au programme, il y avait une grande randonnée de rollerblades avec une amie, de longues marches et de la lecture au soleil. Là, par contre, je suis bien déçue de la météo de ma première semaine de congé ! Mon emploi d'été n'est pas commencé et j'attends patiemment que des écoles m'appellent pour faire de la suppléance. Mais, les profs ne sont pas souvent malades les jours de pluie... Et, aujourd'hui, c'est long !
Soleil, soleil montre tes rayons (bis)
Soleil par ci, soleil par là (bis)
Nuage, nuage cache tes orages (bis)
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