dimanche 29 décembre 2013

Polina - Bastien Vivès

Résumé :

Très douée pour la danse, la petite Polina Oulinov est sélectionnée pour suivre les cours de Nikita Bojinski, un maître d’une exigence absolue, à la fois redouté et admiré. 

Au fil de son enseignement, qu’elle suit des années durant, Polina devenue jeune fille développe avec son mentor une relation complexe, entre antagonisme et soumission – et finit par le quitter pour explorer de nouvelles expériences artistiques, en toute indépendance. Plus tard, devenue vedette internationale dans sa discipline, la jeune femme prendra toute la mesure de sa dette à l’égard de ce maître aussi difficile que lumineux.


Polina m'a tout de suite attirée par son épaisseur. J'adore les bandes dessinées bien longues ! Il fallait qu'elle soit assez volumineuse parce qu'on y suit le destin sur plusieurs années de cette danseuse étoile depuis ses 5-6 ans jusqu'à ce qu'elle soit une femme. J'ai lu quelque part que Bastien Vivès s'était inspiré de la vie de Polina Semionova ce que j'ai trouvé doublement intéressant.

La danse n'est pas un de mes sujets de prédilection. Je n'ai jamais dansé et je ne suis pas une fan non plus mais le personnage de Polina est attachant et j'ai adoré le suivre. Je crois vraiment que n'importe qui peut apprécier cet album. Aimer la danse ne serait qu'un plus !

L'écriture m'a plu également. J'y ai relevé de belles citations sur la danse mais aussi, sur l'amour et sur  la vie. Certains moments sont très touchants que ce soit avec son maître, son amoureux ou ses copains.

Le côté graphique ne me plaisait pas totalement au départ, je dois l'avouer. Le nez noir de Polina et ses oreilles "décollées" me rebutaient un peu. Les dessins sont parfois très approximatifs mais, au final, ça fonctionne très bien. Les mouvements des corps qui dansent sont très bien dessinés. C'était aussi un des points forts de l'autre album de Vivès que j'ai lu Le gout du chlore.

Je suis heureuse d'avoir enfin mis la main sur cet album si souvent louangé sur la toile. Lu pendant le temps des fêtes, ça me faisait penser au ballet de Casse-Noisette, ce qui n'était pas pour me déplaire ! Un bon gros album à lire absolument!


Polina - Bastien Vivès
Éditions Casterman 2011
216 pages

vendredi 27 décembre 2013

La journée hivernale idéale... selon Marguerite !

À la campagne, on profite de l'hiver! Hier, c'était vraiment la journée d'hiver idéale! De quoi était-elle composée?

De quelques heures de ça, avec la famille et les amis :



Puis de quelques heures de ça pour se reposer :



Bonne vacances à ceux et celles qui le sont toujours ! Quelques billets de lecture sont à venir bientôt !

mardi 24 décembre 2013

Joyeux Noël à tous !

En cette veille de Noël, je vous souhaite de passer de beaux moments avec vos proches. Profitez des petits bonheurs que ce temps de l'année nous offre (comme ce café "Coureur des bois" et ce joli feu dans la neige qui a illuminé notre soirée du 23 décembre). 
Je vous souhaite tous un très joyeux Noël ! 


mercredi 18 décembre 2013

Maus - Art Spiegelman

Résumé :


Le père de l'auteur, Vladek, juif polonais, rescapé d'Auschwitz, raconte sa vie de 1930 à 1944, date de sa déportation. Ce récit est rapporté sous la forme d'une bande dessinée dont les personnages ont une tête d'animal : les juifs sont des souris, les nazis des chats, les Polonais des porcs et les Américains des chiens.

Maus, je l'ai repéré dès que j'ai commencé à lire des bandes dessinées. Partout, on la cite comme l'une des plus grandes références (ou même, LA référence). Je ne regrette pas d'avoir acheté cette belle édition sortie pour l'anniversaire des 25 ans de Maus.

Quand on ouvre un monument du genre, on s'attend à une claque. Et, ce n'est pas parce qu'on s'y attend que la claque est moins grosse ! Je ne dirai probablement rien de nouveau, rien qui ne s'est jamais dit sur cette bande dessinée mais je dois faire un billet sur pour souligner ma découverte de cette histoire.

Les personnages sont un point fort de Maus selon moi. Ils sont inspirants tout en étant sensibles et humains (malgré leurs têtes d'animaux). Difficile à croire qu'on peut s'attacher autant à de petites souris! Un passage où l'un d'entre eux offre une cuillère et une ceinture de cuir à un ami est particulièrement touchant. Je crois qu'il me marquera pour longtemps. Rien n'est laissé au hasard quant aux animaux choisis pour les représenter, il y a toujours une signification. Les souris sont des juifs, les chats sont des nazis, les cochons sont des polonais, les chiens sont des américains, les grenouilles sont des français, les élans sont des suédois et les gitans épris de liberté, des papillons.

J'ai aimé aussi la relation filiale chaotique entre Artie et Vladek. Leurs rencontres nous montrent comment cet homme blessé dans le passé peut avoir repris le dessus dans son existence. Mais, contrairement à plusieurs survivants de la guerre dépeints dans d'autres oeuvres, on ne le considère pas comme un héros. Art Spiegelman souligne même son caractère de façon peu élogieuse parfois. Malgré ses défauts, on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour lui. Sa façon de parler et surtout de construire ses phrases le rendent unique aussi. 

Les dessins ne me plaisaient pas particulièrement à première vue mais je les appréciais de plus en plus au fur et à mesure que la lecture avançait.

Cette BD est bouleversante, intelligente et pertinente. Elle prouve que le 9ème art est un excellent moyen de transmettre des émotions et de faire revivre le passé avec des témoignages. Je pourrais continuer à énumérer ses qualités mais franchement, le mieux, c'est de lire ce chef d'oeuvre.



Pour voir ce qu'ont lu les autres participants de la BD du mercredi, c'est chez Mango !

dimanche 15 décembre 2013

Cadeau de moi à moi !

J'ai commencé mon magasinage de cadeaux de Noël pour mes proches et, comme un enfant, j'ai voulu avoir un cadeau tout de suite ! Je me suis offert ce bel album de collection de Paul (on est fan ou on ne l'est pas!) en trèèès grand format, en couleur et avec des bonus. Et surtout, il est signé par Michel Rabagliati ! Wow ! Vous l'avez sans doute remarqué, je suis actuellement dans une passe plus "BD" que roman parce que j'ai malheureusement moins de temps à consacrer à la lecture. Dès que j'ai quelques minutes, je dévore un album. Les vacances du temps des fêtes seront très appréciées !




mercredi 11 décembre 2013

Walking dead (T.3 Sain et sauf ?) - Robert Kirkman

Résumé :

Le monde tel que nous le connaissions a disparu. Définitivement. Rick et son groupe de survivants quittent les abords d'Atlanta en quête de l'abri qui les protégera des attaques incessantes de morts-vivants. La chance leur sourit lorsqu'ils trouvent sur leur chemin un immense pénitencier laissé à l'abandon. Du moins, le pensent-ils... car une fois les alentours nettoyés, ils rencontrent les occupants de la prison.


À la fin du deuxième tome, lors d'une balade, les survivants du groupe de Rick aperçoivent le fameux pénitencier qui deviendra l'élément principal de ce troisième tome. J'avais alors très hâte de découvrir s'il serait considéré comme une "terre promise" ou, au contraire, comme un nid à problème de plus. Il y avait tant de questions à se poser : est-il abandonné ou y aura-t'il des gens à l'intérieur ? Si oui, qui ? Des survivants réfugiés comme eux ? Des gardiens de prison ? Des prisonniers ? Ou pire, des zombies ? Y aura-t-il à l'intérieur des lits, des douches et de la nourriture ? Pourront-ils faire de cet endroit protégé leur demeure pour une nouvelle vie à l'écart des rôdeurs ? Seront-ils vraiment à l'abri du danger tous ensemble dans cet environnement ?

Je ne veux pas en dévoiler plus mais on répond à toutes ces questions dans ce tome aussi enlevant que les deux précédents. Je n'ai pas connu de baisse d'intérêt jusqu'à maintenant. Le suspense est toujours aussi présent. On peut dire que Kirkman a le sens aiguisé du cliffhanger ! C'est une série que je vais assurément poursuivre.




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mercredi 4 décembre 2013

Burquette - Francis Desharnais

Résumé :

Un ardent militant gauchiste élève seul Alberte, sa jeune adolescente. À son grand désespoir, celle-ci est un chef-d'oeuvre de superficialité, absorbée par le culte de la consommation et du monde télévisuel. Pour remédier à la situation, le père impose à sa fille le port permanent de la burqa. Il croit court-circuiter ainsi les mécanismes despotiques que provoque le culte des apparences. Mal lui en prend puisque divers plateaux de télé s'emparent de l'affaire...

Une BD qui puise à même l'actualité pour la restituer sous une forme légère, pétillante, aussi élégante qu'acidulée!


Burquette, c'est une amie qui me l'a prêtée. J'ai bien voulu lire ce titre de Francis Desharnais découvert récemment avec Les Chroniques d'une fille indigne qui m'avait bien plu. On ne peut passer sous silence aussi que la fameuse Burqa est un sujet très d'actualité au Québec. J'étais donc curieuse de me lancer dans cette lecture au thème original.

J'ai été agréablement surprise au départ. Je m'attendais à tort à une série de strips détachés les uns des autres. Burquette est plutôt une longue histoire suivie ponctuée de gags ici et là qui ajoutent du rythme au récit. Quelques gags trouvés su Internet m'avaient fait croire que cette BD était autre chose que ce qu'elle est vraiment. L'auteur nous propose de bonnes pistes de réflexion avec plusieurs personnages qui n'ont pas du tout le même avis sur la question. On devine quand même sa propre position dans tout ça. Ce n'est pas toujours politically correct sans être trop rebelle non plus.

Cependant, même si j'ai bien aimé et que je ne regrette aucunement cette lecture, je ne suis pas certaine de prolonger ma découverte avec la suite Burquette 2. J'ai l'impression qu'on a fait le tour de l'idée de départ et que le sujet doit s’essouffler un peu.



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dimanche 1 décembre 2013

La voleuse de livres, une belle sortie ciné de décembre !

Les lecteurs les plus aguerris savent déjà que La voleuse de livres est un roman de Markus Zusak mais, depuis peu, c'est aussi un très joli film actuellement présenté en salle au Québec.

La voleuse de livres, c'est Liesel, une enfant envoyée chez un pauvre couple d'allemands. Sa mère, une jeune communiste, n'avait plus les moyens de la garder avec elle. Le nouveau père adoptif est gentil et tout à fait charmant avec Liesel. Quant à sa femme, c'est tout le contraire. Elle est sévère et grincheuse. On devine que l'allocation promise est la principale raison pour qu'elle veuille bien garder l'enfant. À ce moment, la guerre d'Hitler n'est pas déclenchée mais cela ne tardera pas. Malgré tout, Liesel partage de beaux moments avec Rudy, son jeune voisin, et Max, un juif qui se réfugie secrètement chez ses parents adoptifs. Elle se découvre également une grande passion pour les mots et la lecture d'où son surnom original...

Quelle belle histoire ! On passe par toute la gamme des émotions. Les moments tristes s'alternent judicieusement avec les moments de bonheur et, même, d'humour. Je ne m'attendais pas à rire devant un film qui aborde la deuxième guerre mondiale et pourtant ! L'humour a détendu tous les gens dans la salle à certains moments, ça se sentait.

Je connaissais déjà Sophie Nélisse la jeune actrice québécoise interprétant Liesel grâce à l'excellent film Monsieur Lazhar sorti en 2011. J'avais hâte de la revoir au grand écran. Elle est récemment passée à l'émission Tout le monde en parle. Elle est tellement rafraîchissante : très intelligente mais avec une naïveté d'enfant. Je prédis qu'elle ira très loin !

Je vous suggère ce film pour une belle sortie en ce mois de décembre. En prime, il y a une jolie scène de réveillon de Noël et de belles prises de vue de la ville de Berlin enneigée. À voir !