La villa est magnifique, l’été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l’amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s’amusent, ils n’ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d’une femme de coeur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C’était l’été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d’un « charmant petit monstre » qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l’image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
J'ai lu Bonjour tristesse au cours des dernières semaines. C'est un titre que beaucoup connaissent (souvent sans même l’avoir lu) car dès sa parution en 1954, il a connu un grand succès. Une adaptation cinématographique existe aussi. Ce fût une lecture mitigée pour moi mais pas désagréable.
Pour ma part, je ne connaissais rien de l'histoire mis à part qu'elle se déroulait dans le sud de la France. Pour résumer, il s'agit de l'histoire de Cécile, 17 ans, qui est en vacances dans une villa au bord de la mer avec son père Raymond un jeune veuf. Avec eux, voyage Elsa qui est amoureuse de Raymond. Tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'un autre personnage débarque pour troubler le trio. Anne est une grande dame qui souhaite conquérir Raymond et éduquer Cécile qui est trop "libre" pour elle et pas assez intellectuelle.
Je n'ai pas détesté mais je m'attendais à autre chose. Les phrases sont courtes et sèches. Les descriptions vont droit au but. Il a fallu que je m'y habitue. Le personnage de Cécile ne m'était pas vraiment sympathique. Je n'ai aimé que son côté décomplexé et libre (surtout pour une jeune femme de 17 ans) qui a certainement dérangé à l'époque mais sa jalousie la rend forcément moins attachante. Par contre, la fin énigmatique est très réussie, elle porte à réflexion et force l'interprétation.
J'ai aussi aimé l'ambiance estivale du sud de la France. J'ai retrouvé des lieux où je suis moi-même allée lors d'un voyage en 2012. Comme les personnages, j'ai mis les pieds à la gare de Fréjus ainsi que sur les plages de Fréjus et de St-Raphaël. J'ai aimé ces petites villes qui semblaient être prisées davantage par les vacanciers français que par les touristes de partout comme dans les grandes villes. Voici quelques-unes de mes photos.
À St-Raphaël
La plage de Fréjus
Ma première fois en Paddleboard, c'était à Fréjus !
Éditions Pocket 2009
160 pages