lundi 23 juillet 2018

Le film Call me by your name

Depuis le début de l'été, j'ai vu plusieurs films. Je tiens à vous parler de Call me by your name car c'est celui que j'ai préféré d'entre tous (il n'est pas dit que je ne parlerai pas des autres à un moment donné) et qu'il est l'adaptation d'un roman de l'auteur André Aciman.

Nous nous retrouvons dans les années 80 en Italie. Comme chaque été, Elio passe ses vacances dans une grande villa avec sa famille. Il partage son temps entre la musique, la lecture et la baignade avec sa copine et ses amis. Son père est professeur et il a pris l'habitude de recevoir un ou une étudiant(e) pendant les semaines d'été dans sa résidence pour travailler. C'est de cette façon que l'étudiant américain, Oliver, se retrouve chez eux. Le grand étudiant  ne laissera pas Elio indifférent. 

D'abord, Call me by your name, c'est l'été, les vacances, la chaleur, la canicule. Rien que pour ça, il vaut la peine. Les paysages et les décors sont magnifiques. Le rythme du film est lent comme le temps qui passe lentement lorsqu'on est jeune, en vacances et que notre programme n'est pas très chargé. Ça rappelle des souvenirs (dans des endroits beaucoup moins beaux que ceux-ci par contre). Le rythme permet d'admirer la beauté des images et d'apprécier le voyage. La musique qui accompagne le film est superbe aussi.

Puis, Call me by your name, c'est aussi la découverte du désir, de la passion et de l'amour. Le personnage d'Elio est brillamment joué par Timothée Chalamet. Il est naturel et touchant. Les autres personnages sont intéressants aussi : Oliver, le père professeur, etc. Impossible d'être insensible aux 2-3 dernières scènes. 

Un film magnifique qui pourrait ensoleiller les prochaines journées d'été qui s'annoncent très pluvieuses !

vendredi 13 juillet 2018

A comme aujourd'hui - David Levithan

Quatrième de couverture :

Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, et ne dispose d’aucun moyen de savoir où, et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n’empruntera cette identité que le temps d’une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s’attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s’immiscer dans la vie de l’autre. 

Des préceptes qui resteront les siens jusqu’à ce qu’il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu’il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient enfin de croiser quelqu’un qu’il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour...

Une romance captivante, qui tente de décrypter ce sentiment complexe qu’est l’amour, à travers le destin de ces deux héros que tout semble vouloir séparer. Ou comment parvenir à aimer lorsque l’on est condamné à ne vivre qu’au présent...


Voici un autre roman pour ados ou young adult qui a connu du succès et qui a fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 2018. Je l'ai lu récemment dans ma passe "ados" !

Le point de départ est original. C'est d'ailleurs ça qui m'a donné envie de le lire. Tous les jours, A. se réveille dans le corps d'une nouvelle personne. Son "hôte d'un jour" peut être n'importe qui mais il a toujours son âge, soit 16 ans, et il habite toujours aux États-Unis (même si cette règle n'est jamais écrite noir sur blanc). Il peut être un garçon, une fille, hétérosexuel(le), homosexuel(le), en pleine santé, malade, sportif, musicien, etc. Un jour, alors qu'il est un ado plutôt ordinaire prénommé Justin, il tombe amoureux de sa petite amie Rhiannon. Alors qu'habituellement il se contente de vivre la vie de son hôte sans faire de vague, son existence changera drastiquement. Les jours suivants, son but sera de la retrouver.

Les hôtes ont des vies très différentes les unes des autres et c'est ce qui m'a vraiment tenue en haleine. L'histoire d'amour a été reléguée au deuxième plan. J'avais hâte à chaque début de chapitre de découvrir où il serait parachuté : dans une famille ultra religieuse, dans le corps d'un garçon obèse ou d'un garçon dépendant de la drogue, dans celui d'une jeune fille dépressive ou encore d'une fille trop extrêmement jolie. 

Cette histoire est une ode à la tolérance et à l'ouverture d'esprit en plus d'être un véritable page-turner ! D'être dans la peau d'une autre personne, ça rend obligatoirement plus empathique. Cette lecture fait réfléchir autant qu'elle amuse. Je la recommanderais sans hésiter aux jeunes et aux moins jeunes. Il me reste à voir le film intitulé Every day maintenant. J'ai quelques doutes mais j'espère qu'il sera à la hauteur...


Un autre roman de David Levithan sur mon blogue : Une nuit à New York

A comme aujourd'hui - David Levithan
Éditions Gallimard 2013
384 pages

vendredi 6 juillet 2018

Everything sucks ! (saison 1)

Ça y est ! C'est aujourd'hui, 6 juillet, que je tombe en vacances !!! Dernièrement, le temps m'a manqué pour tenir ce blogue à jour. J'ai envie de vous parler de plein de livres, de séries et de films que j'ai lus et vus. Je commence avec cette petite série disponible sur Netflix que j'ai dévorée en quelques jours. Il faut dire qu'elle est courte (10 épisodes d'environ 25 minutes chacun). C'est une série estivale parfaite pour les nostalgiques des années 90 !

Après Stranger Things, 13 reasons whyThe End of the f***ing world, je vous présente encore une série avec des ados ! Celle-ci est beaucoup plus légère par contre. C'est principalement l'histoire du club de vidéo d'une high school qui doit travailler avec le club de théâtre sur un projet de film. Le hic, c'est que les deux clubs sont pratiquement des rivaux habituellement. L'avancement du projet ne se fera donc pas sans heurts ! La série touche aussi plusieurs autres sujets qui touchent les ados mais aussi les adultes. Les personnages des parents sont touchants dans leur maladresse. Il y a plein de mignonnes histoires d'amour aussi.

Le scénario tient la route et certains moments sont drôles mais je ne vous cacherai pas que c'est le côté nostalgique qui m'a surtout plu. Impossible de ne pas sourire en entendant le fameux bruit que faisaient les gros ordinateurs lorsqu'on tentait (le succès n'était jamais garanti) de se connecter à Internet. C'était interminable !

Si les cassettes VHS, les balles Akis et les tamagochis vous manquent aussi, cette série est pour vous ! D'ailleurs, les affiches ci-dessous m'ont vraiment fait sourire !