L'achat d'une première maison et la mort d'un proche sont au coeur de ce nouvel opus. D'Ahuntsic à Saint-Nicolas, en passant par le célèbre Madrid de l'autoroute 20, l'auteur nous propose, cette fois-ci, de découvrir sa famille : ce sont les derniers mois de Roland, le père de Lucie et beau-père de Paul. Autour de Roland, rongé par le cancer, la famille se soude...
À mon grand regret, j'ai terminé le dernier Paul disponible jusqu'à maintenant. Habituellement, je dévorais ses albums mais je l'ai vraiment dégusté celui-là. Je voulais qu'il dure longtemps comme un délicieux bonbon que l'on ne veut surtout pas croquer.
J'ai à nouveau eu un gros coup de coeur avec cet album très touchant. Le ton est plus dramatique que dans les autres. Rabagliati a osé aborder des thèmes difficiles comme la maladie et la mort. Un mandat certes difficile mais excessivement bien réussi. Rabagliati est un maître ! Mon grand-père est aussi décédé d'un cancer et Paul à Québec a certainement ravivé beaucoup de souvenirs. Mais comme c'est tellement bien fait que ce n'est pas désagréable.
Malgré tout, Rabagliati réussit à nous faire rire à quelques reprises avec des passages plus légers. Celui où les trois soeurs fument un joint est hilarant. J'ai trouvé génial qu'un moment comme celui-là entrecoupe des passages difficiles car la vie est ainsi faite. De plus, l'histoire de Roland est triste mais elle soude de façon incroyable une famille. Malgré le malheur évident qui leur tombent dessus, les personnages ont conscience des petits bonheurs qui sont encore à leur portée. Les parties de Scrabble avec Roland, les discussions en famille, les grandes marches à l'extérieur en font partie. Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc dans la vie. C'est aussi vrai dans les histoires de Paul.
Bref, Rabagliati a conservé sa touche qui a fait de sa série un véritable coup de coeur pour moi. Il me manquera ce Paul. Je l'ai adopté comme plusieurs. J'attends maintenant avec impatience la sortie du septième tome.
J'ai à nouveau eu un gros coup de coeur avec cet album très touchant. Le ton est plus dramatique que dans les autres. Rabagliati a osé aborder des thèmes difficiles comme la maladie et la mort. Un mandat certes difficile mais excessivement bien réussi. Rabagliati est un maître ! Mon grand-père est aussi décédé d'un cancer et Paul à Québec a certainement ravivé beaucoup de souvenirs. Mais comme c'est tellement bien fait que ce n'est pas désagréable.
Malgré tout, Rabagliati réussit à nous faire rire à quelques reprises avec des passages plus légers. Celui où les trois soeurs fument un joint est hilarant. J'ai trouvé génial qu'un moment comme celui-là entrecoupe des passages difficiles car la vie est ainsi faite. De plus, l'histoire de Roland est triste mais elle soude de façon incroyable une famille. Malgré le malheur évident qui leur tombent dessus, les personnages ont conscience des petits bonheurs qui sont encore à leur portée. Les parties de Scrabble avec Roland, les discussions en famille, les grandes marches à l'extérieur en font partie. Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc dans la vie. C'est aussi vrai dans les histoires de Paul.
Bref, Rabagliati a conservé sa touche qui a fait de sa série un véritable coup de coeur pour moi. Il me manquera ce Paul. Je l'ai adopté comme plusieurs. J'attends maintenant avec impatience la sortie du septième tome.