Quatrième de couverture :
Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.
Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.
L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.
Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.
Après La cité des Jarres, j'ai voulu poursuivre la série des enquêtes d'Erlendur. Je tenais à les lire chronologiquement, ce qui m'a amené à me procurer La femme en vert sans même que j'aie lu la quatrième de couverture. Je ne savais donc pas du tout à quoi m'attendre.
Autant le dire tout de suite, je l'ai préféré au précédent que j'avais pourtant déjà bien aimé. La femme en vert m'a semblé être un roman beaucoup plus abouti et mieux construit. Il y a moins de facilités et moins de hasard que dans la première enquête. Celle-ci m'a beaucoup plus passionnée et j'en garde plus de souvenir (je l'ai lu il y a un mois environ).
Mis à part l'enquête elle-même, Indridason s'est aussi permit d'explorer des sujets plus tabous dans ce deuxième roman. Aborder de lourds problèmes sociaux n'est pas chose facile et c'est plutôt rare de le voir dans les polars. J'ai trouvé qu'il le faisait de belle manière.
J'ai évidemment envie de poursuivre avec la suite, La voix, dont je ne connais pas non plus les grandes lignes. Encore une fois, je compte garder la surprise !