samedi 29 août 2009

Un livre électronique ? Non merci !

Le fameux livre électronique dont on parle depuis quelques mois est arrivé au Québec cette semaine. Selon mes sources, ces trucs se vendent entre 200$ et 400 $ canadiens selon le modèle et permettent de stocker environ 300 livres dans la "bibliothèque". Il suffit d'acheter les livres sur Internet et de les stocker par la suite. Les livres (qui ne sont plus vraiment des livres mais plutôt des textes, des histoires) se vendent à environ 75 % du prix des livres papiers. Qu'en pensez-vous ? Ça vous intéresse ?

Pour ma part, je n'en voudrais pas même si la compagnie me l'offrait gratuitement. Je trouve déjà difficile de penser à recharger mon Ipod et mon téléphone cellulaire, imaginez-moi avec ce truc ! Et vouloir lire un livre et se rendre compte que les piles sont à plat dans une salle d'attente à l'hôpital ou en camping loin des prises électriques, génial non ? Ça, c'est s'il ne bogue pas ! Et puis, j'aime trop tenir le livre entre mes mains et tourner les pages. Jamais je ne pourrai lire un roman sur un écan. Je ne vois aucun davantage à ce bidule mis à part le côté environnemental.

mercredi 26 août 2009

Sexy - Joyce Carol Oates

Quatrième de couverture :

"C'était en novembre, un mardi après l'entraînement de natation. La chose avec Mr Tracy, le prof d'anglais de Darren. La chose c'est en ces termes que Darren y penserait par la suite. La chose, un mot vague, indéfini. La chose qui n'était pas arrivée de toute façon."

Darren est, à seize ans, un des espoirs de l'équipe de natation. Timide mais séduisant, sa beauté lumineuse lui attire toutes les faveurs, y compris celles de son professeur d'anglais, Mr Tracy. Mais ce dernier fait renvoyer un de ses copains de l'équipe de natation. Les amis de Darren décident alors de se venger et adressent au proviseur un courrier anonyme accusant Tracy de pédophilie...

Joyce Carol Oates explore, avec talent et justesse, la quête identitaire d'un jeune de seize ans dans une société de préjugés où il n'a plus de repères.

Ne vous fiez pas aux apparences car même avec ce titre Sexy, cette couverture turquoise ensoleillée et ces adolescents qui plongent, ce livre, c'est du lourd (un peu trop pour des adolescents il me semble). C'est le premier titre de Joyce Carol Oates que je lis et elle m'a complètement subjuguée avec ce drame. Elle a créé une histoire très prenante et opressante absolument réussie qui donne, à certains moments, froid dans le dos.

Fils d'une modeste famille vivant dans un petit comté du New Hampshire, Darren est un adolescent qui se cherche et qui ne semble avoir que peu de contrôle sur sa vie. Il vit dans une société américaine aux valeurs très judéo-chrétiennes qui a peur de l'étranger. Ce roman, c'est son histoire et un peu celle de Mr Tracy aussi qui voit sa réputation salie par quelques uns de ses élèves. La plus grande peur de tous les enseignants, sans doute ! L'auteur démontre à quel point une bonne réputation est dur à bâtir mais tellement facile à détruire.

Les principaux sujets de ce livre sont difficiles à aborder et Mme Oates le fait vraiment bien. C'est parfois cru, parfois violent mais parfaitement réaliste. La particularité de ce roman réside dans les non-dits. L'atmosphère est chargée de peur et de regrets. Les personnages possèdent tous un petit morceau de l'immense puzzle mais le gardent pour eux. Le lecteur n'en sait donc pas plus que Darren et cherche aussi des réponses dans tout ce brouillard. Je ne veux pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la lecture si vous décidez de l'entreprendre. La fin, cependant, m'a quelque peu laissé sur ma faim.

dimanche 23 août 2009

God save la France - Stephen Clarke

Quatrième de couverture :

Nom : Paul West.
Age : 27 ans.
Langue française : niveau très moyen.
Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.
Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.
Hobbie : lingerie féminine.
Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham.

Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises...

J'ai reçu ce roman à ma fête il y a quelques mois. Il me tentait puisque les romans sur différences culturelles m'amusent toujours. Certaines habitudes des français décrites par un étranger m'ont fait sourire d'autant plus que j'ai passé près d'un mois en France il y a quelques années et que ça me rappelait forcément des souvenirs. Par contre, je ne connais absolument pas Paris donc je ne pouvais pas tout m'imaginer à la perfection. J'avais préféré visiter le sud de la France et j'ai l'impression que bien des choses y sont différentes. Ça ne m'a quand même pas empêché d'apprécier l'humour corrosif du très british Paul West. Il nous permet de sourire à plusieurs reprises mais n'est pas hilarant comme la quatrième de couverture nous l'indique pour une principale raison : l'exagération. Une blague sur les "crottes" de chiens, c'est drôle. Deux ça va encore, mais après on peut s'en passer. C'est aussi le cas pour les grèves qui se multiplient tout le long du livre.

Pour apprécier le roman de Stephen Clarke, il faut aussi aimer le genre. Ça ne plaira pas à tous mais je l'ai trouvé divertissant. Je dirais qu'il se rapproche drôlement de la chick litt à la différence qu'il est écrit par un homme et que le personnage principal est aussi un homme. Sinon, ça se ressemble beaucoup, c'est léger, il y parle de sa nouvelle carrière à Paris, de ses relations (et de ses relations sexuelles) avec les femmes, etc. J'ai bien aimé ce nouveau genre. J'aurais seulement préféré que Paul soit un peu moins volage mais ça, c'est moi.

Au final, j'ai passé un bon moment en compagnie de M. West. Reste à savoir si je le retrouverai dans la suite God save les françaises dont les avis semblent plutôt mitigés. À présent, je n'en ai aucune idée.

vendredi 14 août 2009

Cassiopée - Michèle Marineau

Quatrième de couverture :

Dans Cassiopée, Michèle Marineau aborde avec talent et sensibilité le nécessaire et parfois douloureux passage à l'âge adulte. Voici deux de ses grands succès, L'Été polonais (Prix du Gouverneur général) et L'Été des baleines, réunis pour la première fois en un seul volume et enrichis d'un épilogue inédit.

Cassiopée : quinze ans, un prénom emprunté à une constellation, des questions et des rêves plein la tête... Au fil des pages et des saisons, elle nous raconte ses amis sa famille, l'école, les joies et les angoisses de son quotidien. Et, surtout, l'éblouissement et la fragilité de son premier amour.

Cette lecture est en fait une relecture, c'est un de mes livres incontournables d'adolescente. Il y avait longtemps qu'il trainait dans ma pile à lire mais je ne passais pas à l'action. Presque dix ans après sa première lecture, j'ai décidé de le lire à nouveau. Il fallait absolument que je le fasse car je n'avais jamais lu l'épilogue inédit que Michèle Marineau nous offre dans cette version réunissant L'Été polonais et L'Été des baleines.

C'est l'histoire d'une jeune fille ordinaire mais qui a des idées peu ordinaires (partir seule à New York à 15 ans par exemple). On la suit alors qu'elle découvre la vie et l'amour. Ici, de l'humour, pas de drame, mais seulement une belle histoire d'amour et d'illusions. Dans la première partie, c'est l'enchantement, la rencontre de son beau polonais Marek. Dans la deuxième partie, c'est les joies et les revers de l'amour à distance, les retrouvailles, un beau voyage pour aller voir les baleines et aussi un peu, le retour sur terre de nos deux tourtereaux rêveurs. L'épilogue vaut aussi le coup ne serait-ce que pour savoir ce que Cassiopée est devenue. Elle est s'intitule L'Été de Constance et se déroule 15 ans après L'Été polonais.

L'auteure a écrit les deux parties de Cassiopée en 1988-1989 donc forcément, elles diffèrent des romans jeunesse d'aujourd'hui. Nous n'étions pas à l'ère d'Internet, ni des téléphones portables dans toutes les poches. Le roman n'en est que plus beau. Pour rester en contact, les deux jeunes amoureux s'écrivent des lettres. Ils se téléphonent parfois mais, les forfaits sans longues distances ne devaient pas exister car ils ne se limitent qu'aux grandes occasions.

Si vous aimez la littérature jeunesse, ce livre-ci est génial. Il m'a marqué étant jeune et je n'ai absolument pas été déçue à sa relecture. J'avais gardé de magnifiques scènes en mémoire de bord de la mer et de nord québécois car la nature a une grande place dans l'histoire. J'offrirais ce livre en cadeau sans hésiter à une jeune fille.

lundi 10 août 2009

Le premier jour - Marc Levy

Quatrième de couverture :

Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Les romans de Marc Levy sont traduits en 41 langues et se sont vendus à plus de 17 millions d’exemplaires à travers le monde. Le premier jour est son neuvième roman.

Le nouveau Marc Levy, avec sa couverture, a tout d'une invitation au voyage, vous ne trouvez pas ? C'est justement de ça que j'avais envie, d'un voyage purement imaginaire. Dans mon cas, ça a fonctionné. C'est léger (avec Levy, on se casse rarement la tête) et distrayant. C'était parfait pour se détendre après le boulot.

Dans ce roman, le lecteur en parcours du chemin ! On passe par la Chine, l'Angleterre, la France, la Grèce, l'Éthiopie, l'Espagne, le Chili et j'en passe. C'est la quête de Keira et d'Adrian qui sont à la recherche d'un petit objet qui pourrait résoudre une des plus vieilles énigmes pour l'homme. Biensûr, il y a des "méchants" qui ne souhaitent pas que le duo réussissent et qui leur mettront quelques bâtons dans les roues. C'est une aventure de recherches, de découvertes et même, d'espionnage. Marc Levy a ajouté quelques ingrédients à sa recette habituelle mais les anciens demeurent présents aussi: il y a encore une histoire d'amour, évidemment.

Au début, je n'étais pas certaine d'apprécier les personnages mais, au fil des pages, je m'y suis attachée. Je n'aimais particulièrement pas Keira qui me faisait étrangement penser à Susan dans Où es-tu? un roman que j'avais, par contre, bien aimé. Mais, ceux qui me lisent depuis un moment savent que je n'ai pas aimé Et si c'était vrai... et que j'avais un gros à priori à propos de cet auteur. Finalement, j'ai bien fait d'essayer de nouveau même si je n'apprécie pas tellement le style d'écriture. Celui-ci m'a encore fait passer un bon moment. On annonce une suite à ce neuvième roman qui s'intitulera La première nuit et que je lirai probablement car on nous laisse sur une énorme interrogation. C'est permis, ça ?

dimanche 9 août 2009

De retour !

Après un mois de vacances (de blog seulement, malheureusement), je reprends du service. Je n'ai pas lu autant que j'aurais voulu mais je prépare déjà quelques nouveaux billets. Revenez très bientôt !

Et vous savez quoi ? Je serai officiellement en vacances dès jeudi soir ! Des vraies de vraies, pas d'école et pas de boulot... Oh yeah !