samedi 31 octobre 2015

C'est l'Halloween !


Un chargement de citrouilles abandonné dans un champ près de chez moi

Chaque année, le soir de l'Halloween, je vais dans des fêtes costumées ou je visite des endroits "hantés". J'adore cette ambiance ! Ce soir, je vais me taper une soirée de films d'horreur ! Mais, je ne suis pas très endurante, deux films devraient largement suffire. Je ne connais pas encore les titres car nous allons les choisir ce soir. Les critères : il faut qu'ils fassent peur et il faut qu'aucun de nous ne l'ait déjà vu. Avez-vous de bonnes suggestions ? Je vous en reparle demain, promis !

En attendant, voici quelques suggestions de bons films d'horreur que j'ai commentés sur mon blog par le passé. Je n'en ai sélectionné que 5 mais j'aurais pu vous en donner bien d'autres dont Les Autres d'Alejandro Amenabar qui est probablement mon préféré d'entre tous !


Bonne soirée d'Halloween !

mercredi 28 octobre 2015

La bête - Chabouté

Résumé :

C'est l'hiver. Une petite meute de loups a récemment été introduite près d'un hameau isolé par de fortes chutes de neige. On retrouve, non loin du village, le cadavre d'un habitant atrocement mutilé. Un inspecteur de police est envoyé sur les lieux. Pensant à une banale affaire d'attaque de loup, il enquête sans réelle conviction ni motivation. Une nuit, pourtant, on retrouve un deuxième cadavre. En l'examinant, le policier découvre que les blessures mortelles ont été assénées avec une violence extraordinaire et un acharnement sans mesure, la profondeur des plaies démontrant que l'animal posséderait des griffes de plus de quinze centimètres de long. Dans le hameau, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. On parle de bête énorme, de monstre, de loup-garou. La peur des villageois, alimentée par les ragots, se transforme peu à peu en psychose. La folie gagne le village.


Il y a quelques années, j'avais lu Sorcières aussi pour le Challenge de l'Halloween. La couverture mystérieuse et sanglante de La bête m'a donné envie de choisir à nouveau Chabouté pour cette période de l'année.

Un enquêteur, prénommé Isidor, est catapulté dans un village paumé pour faire la lumière sur de mystérieux cadavres retrouvés dans la forêt. Il doit découvrir ce qu'il s'est vraiment passé car les villageois sont inquiets. Ils racontent qu'une bête énorme tue et mutile ses victimes. Mais peut-il se fier à des racontars ? L'enquêteur s'installe donc pour quelques jours à l'auberge du village et discutent avec les habitants tous plus bourrés les uns que les autres. Peut-il faire confiance à l'un d'eux ? Par malheur, pendant ces quelques jours, il neige abondamment. Les routes deviennent impraticables. Isidor se retrouve coincé dans le village plus longtemps que prévu.

Chabouté me surprend toujours. Dans La bête, c'est la chute du scénario que je n'ai pas du tout vu venir. L'atmosphère est toujours un point fort de Chabouté également. Nous sommes en terrain hostile, mystérieux et dangereux. La neige incessante crée un huis-clos et ajoute à cette atmosphère froide et pesante. Du côté des dessins, Chabouté est toujours égal lui-même. J'aime le noir et blanc ainsi que les visages durs de ses personnages.

La bête n'est pas aussi abouti que son chef-d'oeuvre Tout seul mais c'est un album plaisant à lire. Il me donne envie de continuer à découvrir son oeuvre.

La bête - Chabouté
Éditions Vent d'Ouest 2002
154 pages

Cette semaine, le récapitulatif des "BD de la semaine" se fait chez Jacques.

lundi 26 octobre 2015

Le fantôme de l'Opéra - Gaston Leroux

Quatrième de couverture :

«Le fantôme de l’Opéra a existé. J’avais été frappé dès l’abord que je commençai à compulser les archives de l’Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l’on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là.»

Avec l’art de l’intrigue parfaitement nouée et l’inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l’Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.


Le fantôme de l'Opéra
est une autre histoire de que je croyais connaître avant même de l'avoir lue un peu comme Frankenstein de Mary Shelley ou encore L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de R.L. Stevenson. J'ai réalisé que je ne connaissais que les grandes lignes et ce, très vaguement.

Je ne sais pas dans quelle catégorie classer ce roman. Est-ce un roman fantastique ? Un roman d'amour ? Un roman d'horreur ? Ou même, un thriller ? Il est un mélange de tout ça et c'est pourquoi j'ai adoré ! Il n'est pas vraiment effrayant mais il peut donner quelques petits frissons s'il est lu tard dans une nuit d'octobre. Il faut aussi garder en tête que l'histoire a été construite à partir d’événements mystérieux réels. J'ai fait mes petites recherches sur Internet. Entres autres, il y a bien un cadavre qui a été retrouvé dans les bas-fonds de l'Opéra et l'immense lustre a réellement tombé sur des spectateurs tuant une femme au passage en 1896. Ce sont ces faits réels qui sont terrifiants !

L'écriture de Gaston Leroux est étonnante pour l'époque. Le texte date de 1910 et pourtant, la lecture est très fluide. Je m'attendais à lire du vieux français mais le texte a bien vieilli. J'ai aussi apprécié que les personnages soient complexes. Ils ne sont pas que des méchants ou des gentils. Ils sont très humains. Les émotions qu'on éprouve à leur égard sont très nuancées également.

Bref, se balader dans les couloirs obscurs de l'Opéra Garnier de Paris, assister à un bal masqué, être témoin de disparitions, de pendaisons et d'apparitions, c'était parfait pour l'Halloween. J'aimerais tant visiter l'Opéra ainsi que la fameuse Loge 5 maintenant !

Le fantôme de l'opéra - Gaston Leroux
Éditions Le livre de poche 1959
496 pages

mercredi 21 octobre 2015

Les cousines vampires - Alexandre Fontaine Rousseau & Cathon

Résumé :

À l’invitation de sa cousine Frédérique, Camille retourne dans le vieux manoir où elle a passé le plus bel été de son enfance. Mais plus rien, dans le sinistre paysage qu’elle découvre, ne correspond aux tendres souvenirs qu’elle chérissait… et les gens méfiants qu’elle rencontre à la taverne du village semblent craindre ce lieu qu’ils nomment « la maison du diable ». Quant à la mystérieuse Frédérique, elle n’aime décidément ni le potage à l’ail, ni la quiche à l’ail, ni la salade de gousses d’ail. Les cousines vampires se lit comme l’on regarde une vieille série B oubliée…


Pour souligner l'Halloween, je me suis procurée cette bande dessinée de Cathon et Alexandre Fontaine Rousseau. Je ne connaissais pas du tout ces deux artistes mais j'ai passé un excellent moment avec le fruit de leur collaboration.

Le scénario est très simple. Frédérique est un vampire qui s'ennuie seule dans son manoir. Elle invite donc sa cousine Camille à lui tenir compagnie. Camille est la "nunuche" parfaite ou l'idiote qui tient souvent un rôle important dans les films d'épouvante. Parce que oui, Les cousines vampires est une parodie de ce genre de film. Les auteurs se moquent allègrement des clichés mais avec un humour sympathique qui nous laisse croire qu'ils affectionnent aussi ces vieux films. Le découpage et les différents plans sont très cinématographiques.

L'intérêt de cette BD n'est donc pas l'histoire (qui est prévisible) mais plutôt le ton humoristique et le dessin. Les expressions faciales de l'austère Frédérique m'ont particulièrement fait rire. Les dessins qui semblent avoir été réalisés au crayon HB sont bruts mais très jolis.

Tout est en harmonie dans cet album : le scénario, le découpage, le dessin en le noir et blanc, le ton et l'humour. L'album en tant qu'objet a aussi beaucoup de classe.

Les cousines vampires est LA bande dessinée à lire pour être dans l'ambiance de l'Halloween même si vous êtes des "pissous" ! 
Les cousines vampires - Alexandre Fontaine Rousseau & Cathon
Éditions Pow Pow 2014
136 pages

Cette semaine, le récapitulatif des "BD de la semaine" se fait chez Noukette.


lundi 19 octobre 2015

Halloween 2015

Les quatre dernières années, j'ai consacré tous les mois d'octobre au Challenge d'Halloween de Lou et Hilde sur mon blog. Cette année, ma PAL d'Halloween est trop maigre pour y consacrer tout un mois et je manque de temps. J'ai des billets en attente qui ne cadrent pas dans le thème. Mais, comme j'adore cette atmosphère, j'ai envie de participer un peu. Je vais donc débuter mon challenge maintenant !


Samedi soir, je suis allée visiter le Village hanté au Village québécois d'antan. Ce fût une superbe soirée malgré la foule qui rendait l'atmosphère un peu moins effrayante. Mieux vaut y aller au début du mois d'octobre lorsqu'il y a moins de visiteurs. Les animations sont plus fréquentes et on évite les files d'attente mais ça a quand même valu le coup. Nous avons eu beaucoup de plaisir ! Ceci dit, habillez-vous très chaudement !

Cette sortie marque le début du temps de l'Halloween pour moi ! Vous l'aurez remarqué, pour l'occasion mon blog a changé de bannière.


Source : page Facebook du Village québécois d'antan

samedi 17 octobre 2015

Le vieux chagrin - Jacques Poulin

Quatrième de couverture :

Sur les rives du Saint-Laurent, où il vit retiré en compagnie du chat "Vieux Chagrin", un écrivain épie jusqu'à l'obsession l'inaccessible silhouette d'une jeune femme dont le voilier est venu mouiller dans une anse du fleuve. Un exemplaire des Mille et Une Nuits, abandonné dans une grotte proche, est la seule preuve tangible de l'existence de cette muse récalcitrante, à laquelle se substitue bientôt une enfant malheureuse venue trouver, auprès de l'écrivain, refuge et réconfort. Tandis que l'oeuvre tant désirée s'élabore lentement, le narrateur se laisse prendre en otage par la confusion du réel jusqu'à y découvrir l'inspiration. 


Je n'avais jamais lu Jacques Poulin et ce n'était pas dans mes plans de le faire prochainement. Mais, parfois la vie en décide autrement et nous met un livre sur notre route. C'est ce qui s'est produit la fin de semaine dernière. Je vous explique. Après trois heures de route sous la pluie battante, nous sommes entrés dans la chaleureuse maison que nous avions louée pour décrocher du quotidien. Elle offrait une vue majestueuse sur le fleuve St-Laurent. Avant de partir, j'avais pris soin de choisir des romans que j'avais hâte de lire. Je ne me doutais pas qu'il y aurait déjà deux grandes bibliothèques bien garnies sur place. Dès le premier soir, j'ai eu beaucoup de plaisir à feuilleter les romans et à lire quelques lignes de chacun. Celles du Vieux chagrin de Jacques Poulin que j'ai lues étaient douces et poétiques. Elles m'ont fait comprendre que le personnage vivait aussi sur le bord du fleuve. Je n'ai pas pu m'empêcher d'en lire encore et encore ! 

J'ai aimé l'écriture simple mais délicate de Jacques Poulin. L'environnement naturelle y prend beaucoup de place et est très bien décrit. Jimmy, ce vieil écrivain solitaire qui n'arrive plus à contrôler les personnages de son histoire, a su me toucher. Il ne semble plus avoir de contrôle sur ses émotions non plus. Il a de l'amour à offrir et aimerait tant en recevoir en échange ! La Petite qui trouve refuge chez Jimmy m'a drôlement fait penser à la petite Agnès dans Whisky et paraboles de Roxanne Bouchard. En fait, c'est plutôt l'inverse, Le vieux chagrin a été écrit bien avant.

Peut-être que j'ai lu ce roman exactement au bon moment, peut-être que j'avais besoin d'une petite bulle hermétique de tendresse, peu importe, ma rencontre avec l'univers de Jacques Poulin a été un moment de bonheur. J'ai eu l'impression qu'il m'attendait ce Vieux chagrin et qu'il y était pour bercer mes matinées au bord du fleuve.

Maintenant, tous les romans de Jacques Poulin figurent sur ma liste mais je ne sais pas par où commencer. Faut-il que je respecte un ordre ? Lequel me conseillez-vous pour la suite ?

Le vieux chagrin - Jacques Poulin
Éditions Leméac 1989
160 pages


mercredi 14 octobre 2015

Un regard par-dessus l'épaule - Pierre Paquet & Tony Sandoval

Résumé :

C'est l'histoire d'un petit garçon qui rentre de l'école. Mais ce jour-là, à peine rentré chez lui, il se retrouve prisonnier du mur du salon… Sa famille qui passe devant ne l'entend pas, et ceci malgré ses nombreux cris. Il ne lui reste plus qu'une seule chose à faire: trouver la sortie. Même si pour cela il doit s'enfoncer dans les profondeurs obscures du mur.


Pepe a onze lorsqu'il se retrouve prisonnier d'un mur de sa maison. Trop curieux à propos d'une statuette religieuse qui prend vie, il la suit dans un monde parallèle cauchemardesque.

Avec Sandoval, il faut creuser un peu pour comprendre son univers rempli de monstres et de créatures inquiétantes. Même s'il fait équipe avec Pierre Paquet cette fois, l'histoire est encore très onirique. Le mur est une métaphore; Pepe est en fait prisonnier quelque part entre l'enfance et l'âge adulte. L'innocence de Pepe s'envole lorsqu'il rencontre tous ces personnages étranges. Ils lui font peur, ils se sauvent de lui, ils l'ignorent. Je n'ai pas tenté de tout décortiquer, je me suis seulement laissé porter par cette folie comme je l'avais fait avec Le serpent d’eau. Heureusement, les dernières pages nous apportent beaucoup de réponses.

Sandoval a toujours son style graphique bien personnel. Ses dessins seraient reconnaissables même s'ils étaient mélangés à des milliers d'autres. On aime ou on n'aime pas. Je me retrouve du côté de ceux et celles qui aiment bien malgré des personnages parfois horribles.

Un regard par-dessus l'épaule ne plaira pas à tous mais si cet univers vous attire, allez-y sans crainte ! C'est un bon album même si ce n'est pas mon préféré de Tony Sandoval.


Un regard par-dessus l'épaule - Pierre Paquet & Tony Sandoval
Éditions Paquet 2010
96 pages

Cette semaine, le récapitulatif des "BD de la semaine" se fait chez Stephie.

lundi 12 octobre 2015

Long weekend de l'Action de Grâce

Pendant presque quatre jours, j'ai eu l'impression d'être ailleurs, d'être très loin de chez moi. Pourtant, je n'étais qu'à trois heures de route mais j'ai découvert avec ma famille un nouveau coin de la région de Charlevoix. Quelle fin de semaine de rêve !

Nous avions loué une grande maison sur le bord du fleuve St-Laurent !


Pour mon plus grand plaisir, la maison était équipée de deux bibliothèques bien garnies. Quel plaisir j'ai eu à fouiner dedans ! J'y ai pris un roman de Jacques Poulin que j'ai lu en deux jours.



La vue de mon balcon, au deuxième étage, était magnifique. Chaque jour, nous pouvions observer des petits rorquals, des bélugas et des phoques.



Il fallait être habillé chaudement sur les balcons avec le vent froid mais il n'y avait pas de meilleur endroit pour lire !


Nous avons fait de superbes randonnées dans les alentours et même des descentes en tyroliennes ! 


Ah les escapades, ça fait tellement de bien !

jeudi 8 octobre 2015

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers - Benjamin Alire Saenz

Quatrième de couverture :

Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... 

C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.


J'ai lu dernièrement un autre roman jeunesse à la couverture intrigante : Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers. C'est une histoire à la narration linéaire somme toute assez simple et prévisible mais qui fait plaisir à lire.

Ari et Dante sont des adolescents ordinaires qui s'ouvrent au monde qui les entoure. Ils sont tous les deux des garçons d'origine mexicaine vivant aux États-Unis mais ils sont très différents. Dante est extroverti alors qu'Aristote est solitaire. Leurs familles ne se ressemblent pas non plus. Dans celle de Dante, les démonstrations d'affection sont naturelles alors que chez Ari, elles sont rares. Les membres de la famille ne se parlent que lorsqu'ils ont quelque chose à se dire. Dans le cas du père, les phrases sont courtes; trop courtes au goût d'Ari. Son propre père, qui a vécu la guerre du Vietnam, est un mystère qu'il tente de percer. Son frère qui croupit en prison en est un autre. Aristote en est même un pour lui-même !

L'écriture est empreinte d'une douceur et d'une sensibilité rare pour un roman de ce genre. Dès la première rencontre des deux personnages à la piscine, leur amitié semble réelle et sincère. Pour moi, cette relation confuse qu'ils entretiennent est le principal intérêt de l'histoire. Certains moments qu'ils partagent ensemble sont sublimes comme lorsqu'ils courent nus sous la pluie ou qu'ils regardent les étoiles dans la boîte du pick-up d'Ari dans le désert. Je n'ai pas souvent lu de livres sur une relation entre deux garçons, j'ai l'impression qu'ils sont rares. 

Ne vous fiez pas au nombre de pages ou à l'épaisseur du livre, il se lit rapidement. Les chapitres sont courts, voire ultra courts. La mise en page très aérée est propice à la réflexion. Et vous en ferez certainement de belles car Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers est un magnifique roman !

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers - Benjamin Alire Saenz
Éditions Pocket Jeunesse 2015
368 pages

vendredi 2 octobre 2015

Top 10 BD jusqu'à maintenant...

Ce mercredi, j'ai mis en ligne un centième billet BD. Je ne l'ai réalisé qu'après, j'ai 100 bandes dessinées ou romans graphiques commentés sur mon blog ! Pour l'occasion, j'ai décidé de faire un petit top des 10 albums dont je garde les plus vifs souvenirs parmi les 100.

Je me suis imposée 2 règles : ne sélectionner qu'un seul album par auteur ou par série et les classer en ordre décroissant selon mon appréciation personnelle (et non la qualité de l'album).

Voici mes 10 plus grands coups de coeur jusqu'à maintenant. Ces bandes dessinées méritent que je parle d'elles une deuxième fois.

10. Polina de Bastien Vivès
"Les mouvements des corps qui dansent sont très bien dessinés. Lue pendant le temps des fêtes, l'histoire de Polina me faisait penser au ballet de Casse-Noisette, ce qui n'était pas pour me déplaire ! Un bon gros album à lire absolument!"

9. Un été trop mortel (Les nombrils T.6) de Delaf & Dubuc
"On m'avait dit à plusieurs reprises que ce tome était aussi mortel que son titre. Je suis absolument d'accord ! Un été trop mortel est un mélange de thriller, de romance et d'humour."

8. Amorostasia de Cyril Bonin
"Des gens de tous âges sont pétrifiés sur place après avoir ressenti un vif sentiment d'amour. C'est le point de départ de ce brillant scénario. Mais, au-delà du scénario, Cyril Bonin offre une superbe réflexion sur l'amour et une métaphore sur ce thème universel."

7. Melvile de Romain Renard
"Cette bande dessinée avait vraiment tout pour me plaire, l'histoire est prenante, les dessins sont majestueux et l'atmosphère est absolument envoûtante. Elle m'a complètement fascinée !"

6. Un océan d'amour de Lupano et Panaccione
"Un océan d'amour est atypique puisqu'elle est complètement muette. Il n'y a aucun dialogue, aucun mot hormis les noms des bateaux sur les coques et pourtant, c'est tout à fait compréhensible. Cette jolie BD est intelligente, drôle et remplie de tendresse. Que pourrait-on vouloir de plus ?"

5. Mauvais genre de Chloé Cruchaudet
"Graphiquement, c'est ce qui me plait le plus, côté BD, depuis des lustres ! J'adore ces dessins sans cadrage et les teintes utilisées. J'étais sous le charme tout au long de ma lecture ! Chloé Chruchaudet est assurément un nom à retenir !"

4. Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh
"Quand je lis un album comme celui-là, je suis vraiment heureuse de m'être initiée aux romans graphiques et aux bandes dessinées. Je serais passé à côté de quelque chose ! C'est un bel album sensible et sans tabou que je vous recommande."

3.Tout seul de Chabouté
"Après avoir tourné la dernière page, j'ai dû m'arrêter et prendre quelques minutes pour réfléchir. Toute seule. Dans le silence aussi. Ça m'arrive lorsque je suis complètement bouleversée. Je sais alors que je viens de refermer un coup de coeur. Du grand art !"

2. Maus d'Art Spiegelman
"Cette BD est bouleversante, intelligente et pertinente. Elle prouve que le 9ème art est un excellent moyen de transmettre des émotions et de faire revivre le passé avec des témoignages. Je pourrais continuer à énumérer ses qualités mais franchement, le mieux, c'est de lire ce chef d'oeuvre."

1. Paul à Québec de Michel Rabagliati
"J'ai à nouveau eu un gros coup de coeur avec cet album très touchant. Rabagliati a osé aborder des thèmes difficiles comme la maladie et la mort. Un mandat certes difficile mais excessivement bien réussi. Rabagliati est un maître !"


Avez-vous lu ces albums ? Êtes-vous d'accord avec ma sélection ?