dimanche 15 novembre 2009

Léo, l'autre fils - Hélène Lucas

Quatrième de couverture :


Léo, un garçon sensible et attachant, doit se résigner à quitter la maison familiale. Ce départ l'effraie car il craint que sa mère ne l'oublie durant cette absence prolongée.


Des circonstances tragiques ont engendré une relation malheureuse avec sa mère. Il sait qu'elle ne s'est jamais remise de la mort de son frère aîné, décédé avant sa naissance. Elle est prisonnière de l'époque où elle était heureuse, où Samuel faisait sa fierté et son bonheur. Léo ignore cependant que le désespoir l'a poussée à prendre une décision contre nature, dont les conséquences lui sont insupportables.


Ce récit bouleversant relate la quête d'amour d'un enfant dans un contexte familial déchirant. Ce jeune garçon parviendra-t-il à atteindre le coeur de sa mère ou sera-t-il condamné à vivre une enfance malheureuse? Sa mère finira-t-elle par lui accorder une chance de bonheur et se pardonner l'abominable erreur commise avant sa naissance?


Léo, l'autre fils n'est pas un livre vers lequel je me serais tournée naturellement mais je dois avouer que je l'ai dévoré en peu de temps malgré mon horaire chargé. J'ai apprécié l'écriture simple et imagée dès les premières pages. L'histoire m'a captivée bien que j'avais deviné dès la première conversation avec le médecin la fameuse ultime solution. La fin est particulièrement prenante avec les manigances d'un certain personnage qui ajoute du suspense à ce drame familial. La toute dernière ligne du livre (juste avant l'épilogue) m'a aussi complètement bouche bée... mais n'allez surtout pas la lire avant de commencer !

Malgré que j'aie globalement apprécié, quelques éléments m'ont agacé. Je n'aime pas qu'un personnage auquel je m'attache comme le petit Léo accumule les malheurs. J'aime être touchée mais je préfère ne pas avoir constamment pitié d'un personnage. Léo est surhumain pour surmonter tout ça. À certains moments, ça m'a semblé peu crédible malheureusement.

J'ai bien aimé les personnages de la famille : Marc, Annie, Stéphane, Pierrette et le grand-papa. Leur générosité et leur soutien sans borne font plaisir à lire. Cependant, la mère de Léo, dont je comprenais le sentiment de culpabilité au début m'a vraiment énervé par la suite. Contrairement à Léo, je la considère comme une personne extrêmement faible. J'avais le goût de la secouer à plusieurs reprises.

Le tome 2, Léo, l'ultime solution, est paru il y a quelques temps. Je vais certainement le lire mais je vais attendre un peu. J'ai lu la quatrième de couverture et la situation familiale me semble de nouveau très triste : "le passé le rattrape : sa famille est de nouveau confrontée à la maladie". Pour le moment, c'est trop de malheur pour moi. Je prends une pause, j'ai envie d'un roman plus joyeux...

jeudi 12 novembre 2009

J'aurais envie moi aussi de faire ça...

Ouiiiii, j'aurais envie de dormir comme mon petit pacha ! Il a l'air bien avec ses tous petits yeux, non ? Je suis en stage actuellement et je suis vraiment très (trop !) occupée. Mais comme vous pouvez voir, ça n'a pas l'air de déranger beaucoup mon petit compagnon à quatre pattes. Vous trouvez qu'il a l'air perturbé ?

vendredi 6 novembre 2009

Havana Room - Colin Harrison

Quatrième de couverture :

A Manhattan, la descente aux enfers d'un avocat pris dans un engrenage mortel. Un roman noir, profond et envoûtant, mélange sulfureux de sexe, de pouvoir et d'argent.

A la suite d'un drame dont il a été rendu responsable, Bill Wyeth a tout perdu : sa famille, son travail, sa dignité. Déprimé, désœuvré, il traîne sa solitude dans les rues de Manhattan. Chaque nuit, il prend ses repas dans le même restaurant, où il est devenu l'habitué de la table 17.

Sous son apparence feutrée, l'endroit abrite un salon très privé, le Havana Room. Intrigué, Bill n'a bientôt plus qu'une obsession : y pénétrer. Quand il rencontre Jay Rainey, Bill sait qu'il tient l'occasion : l'homme a besoin d'un avocat pour régler une curieuse transaction immobilière, le soir même, avant minuit.

C'est le début d'une spirale infernale. Un cadavre gelé est découvert sur le terrain que Jay a vendu, et Bill est bientôt menacé par d'étranges personnages. Jay, lui, a disparu.

Depuis l'article paru chez Manu, j'avais envie de lire Manhatan nocturne mais c'est finalement celui-ci, du même auteur, qui a croisé mon chemin le premier dans une bouquinerie. J'ai apprécié sans toutefois adorer. J'ai noté trop de longueurs à mon goût.

Au début, ça commençait mal puisque le personnage principal, Bill Wyeth m'était antipathique. Malgré l'épouvantable drame qu'il vivait, je n'arrivais pas à le prendre en pitié. Il a fallu que je m'habitue à sa narration et que je l'apprivoise pour finalement l'apprécier après environ une centaine de pages. Le premier quart m'a donc paru long.

Par la suite, ça s'arrange. L'histoire a réussi à piquer ma curiosité avec toutes les intrigues qui se chevauchent. Je me questionnais énormément car de nombreux éléments apparaissent les uns après les autres pour être ensuite laissés en suspens. Cela m'a évidemment donné envie de poursuivre pour comprendre ce qui reliait tout cet étrange tableau. Et, il fallait un écrivain minutieux et talentueux pour manier de cette façon tous les éléments de ses intrigues ! Harrison a vraiment pensé à tout. Je m'attendais seulement à être plus passionnée par le fameux Havana Room mais ce sont d'autres éléments de l'histoire qui m'ont davantage captivé finalement. J'imaginais qu'il se déroulait plein de trucs bizarres dans ce salon très sélectif et j'ai été un peu déçue.

Enfin, selon moi, Havana Room serait encore plus agréable à lire s'il faisait une centaine de pages de moins (il en fait 452). Cependant, malgré mes réserves pour celui-ci, j'ai toujours le goût de découvrir d'autres romans de cet auteur. Manhattan nocturne me tente encore, c'est bon signe ! J'essaierai donc une deuxième rencontre avec Colin Harrison.

mercredi 4 novembre 2009

Un deuxième challenge pour 2010

Je suis très sélective dans mes challenges même si des dizaines et des dizaines voient le jour sur les blogs ces temps-ci. Je ne m'inscris pas s'ils sont trop contraignants et j'en choisis souvent qui me permettront de piger dans ma PAL. Je déteste m'imposer trop de lectures mais j'ai décidé de participer au challenge de Bouh qui se nomme Cent ans de littérature américaine. Il faut simplement lire des romans d'auteurs américains du 20e siècle. Ce qui est génial c'est qu'on choisit nous-mêmes de nombre de livres qu'on désire lire. J'avoue y être allé avec prudence en m'inscrivant pour un seul livre (je pas encore choisi le titre). Par contre, si l'envie me prend de continuer, je pourrai en lire d'autres comme bon me semble. Voici le logo pour ce challenge 100% américain :