jeudi 1 avril 2010

Parfum de glace - Yoko Ogawa

Quatrième de couverture :

A la mort de son compagnon, Ryoko réalise qu'elle ne savait rien de lui. Le jeune homme s'est suicidé dans son laboratoire de parfumeur, où il créait des fragrances exceptionnelles en combinant son incomparable mémoire olfactive à ses capacités scientifiques. Sur les lieux du drame, Ryoko trouve une disquette contenant quelques phrases énigmatiques. Incapable de faire le deuil de cet homme étrange, elle part à la rencontre de son passé.

Entre réel et imaginaire, symbolique et inconscient, Yoko Ogawa atteint ici le cœur des êtres, la source de leur mémoire, pour exprimer l'indicible douleur de vivre.

Je poursuis ma découverte de la littérature japonaise avec un deuxième titre de Yoko Ogawa. J'ai opté pour celui-ci puisqu'on le considérait plus abordable et moins "trash" que d'autres. Je voulais commencer en douceur...
L'héroïne de Parfum de glace, Ryoko, vit un deuil. Son copain s'est suicidé pour une raison qu'elle ne soupçonne même pas. Pour survivre à cette énorme perte, c'est un véritable pèlerinage qu'elle entreprend pour connaître celui qu'elle n'a finalement connu qu'en surface. De secrets en secrets, elle découvrira un adolescent et un jeune homme pratiquement étranger.
À certains moments, j'ai sentie que l'on versait dans le symbolique et je n'ai probablement pas tout saisi. C'est que Yoko Ogawa écrit tout en subtilité. Cependant, j'ai beaucoup aimé les références aux odeurs qui remémorent des souvenirs. Les descriptions étaient belles et poétiques.
Finalement, j'aurais aimé connaître la raison du suicide d'Hiroyuki. Et oui, je suis curieuse comme ça, j'aime bien savoir. J'avoue que j'ai aussi parfois éprouvé un malaise vis à vis l'atmosphère et les situations étranges qu'Ogawa met en scène mais j'adore la lire. Elle a un style très différent de ce que j'ai l'habitude de lire et j'aime, à l'occasion, sortir de ma zone de confort le temps d'une histoire. Mais, même si j'ai apprécié, il m'est difficile de bien décrire ce livre. Le mieux serait sans doute de le lire à votre tour.

8 commentaires:

Schlabaya a dit…

J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, je l'avais trouvé saisissant ! Très énigmatique, comme tu le soulignes, et avec une écriture insolite.
Tu as eu raison de commencer par ce titre, le fait est que Yoko Ogawa en a écrit des trash, comme Hôtel Iris. Mais il y en a que tu peux lire sans crainte : La pièce octogonale ou La formule préférée du professeur.

Marguerite a dit…

@ Schlabaya : Tu ne te souviens pas, c'est toi qui m'avait conseillé "Parfum de glace" ? :) Je crois que c'était à l'occasion de mon billet sur "La formule préférée du professeur". Et oui, je l'ai déjà lu !! Celui-ci est en fait mon 2eme d'Ogawa. J'ai noté "La pièce octogonale".

Schlabaya a dit…

Ah oui, j'avais oublié dis donc ! Alzheimer me guette ;-)

Marguerite a dit…

@ Schlabaya : C'était il y a longtemps tout de même :)

Manu a dit…

n très beau roman mais qui peut laisser sur sa faim.

Marguerite a dit…

@ Manu : En effet, on ne connait jamais les motifs du suicide. Puis, je pense que je suis passée à côté de certaines révélations dans les scènes symboliques. Enfin, il m'a quand même plu !

Emilie a dit…

Je découvre aussi Yoko Ogawa, j'ai déjà lu Hôtel Iris et le musée du silence, j'avais vraiment aimé ce dernier.

Marguerite a dit…

@ Emilie : "Le musée du silence" a l'air bien (je l'ai noté) mais "Hôtel iris" ne me tente pas plus que ça pour le moment. Trop étrange... Je te conseille "Parfum de glace" et "La formule préférée du professeur". Ce sont les deux seuls que j'ai lu d'Ogawa mais j'ai passé de bons moments de lecture.