mardi 15 décembre 2015

Vertiges - Fredric Gary Comeau

Quatrième de couverture :

Ils sont huit. Huit personnages engagés dans un chassé-croisé qui aura pour théâtre Moncton, Montréal, New York ou Santa Fe. Parmi eux, Hope Fontaine, jeune femme sans attaches qui porte paresseusement sa quête: sa mère, férue d’astrologie, l’a en effet convaincue de retracer un poète acadien dont elle a trouvé le recueil dans le désert du Nouveau-Mexique. « C’est l’homme de ta vie », croit-elle. 



Un attentat dans une gare parisienne, un vieil homme qui retrouve le guerrier en lui, des artistes qui effacent et refont le monde, et puis l’amour, sous des formes parfois étonnantes... Il y a tout ça dans Vertiges, un roman dont le dénouement ne laissera personne indemne.


J'ai eu, pendant la lecture de Vertiges, une appréciation très inégale, de véritables montagnes russes. Je m'explique.

J'ai apprécié le début intense avec l'attentat de la gare parisienne. Je me suis particulièrement attachée aux personnages qui couraient en sens inverses lors de cette journée tragique : Hope et Victor. Le hasard était dérangeant puisque j'ai lu ce roman quelques jours seulement après les attentats du 13 novembre mais ce roman a été publié bien avant ces événements.

Ensuite, le corps du roman m'a passablement ennuyée même si j'ai relevé plusieurs belles citations. L'auteur nous trimbale aux quatre coins de la planète avec un rythme effréné. Les chapitres sont ultras courts. Nous passons rapidement d'un personnage à l'autre, d'un pays à l'autre et d'une histoire à l'autre. Je m'y suis perdue un peu. Mais, je reproche surtout la présence de trop nombreuses références artistiques et culturelles. Elles alourdissent certains passages et en rendent d'autres incompréhensibles si vous n'avez pas les connaissances nécessaires (comme moi). Pourquoi en mettre autant ? Quel était le but de l'auteur sinon de faire un étalage de ses propres connaissances ?

Je ne l'ai pas abandonné car un petit bout de phrase de la quatrième de couverture continuait de m'intriguer : "un roman dont le dénouement ne laissera personne indemne." Arrivée à la fin, j'ai été surprise, un peu secouée, mais pas complètement convaincue.

Vertiges - Fredric Gary Comeau
Éditions XYZ inc.
190 pages

2 commentaires:

Topinambulle a dit…

Je ne suis pas certaine que ce soit pour moi. J'aime bien les chassés-croisés normalement. Mais, toutes ces références (surtout si elles ne s'intègrent pas fluidement dans le récit), ça me semble un peu "pompeux" comme approche.

Marguerite a dit…

@ Topinambulle : Pompeux, c'est un terme que je trouve approprié dans ce cas. Ce n'était pas pour moi non plus.