Chapitre un
Il y a quelques semaines, Netflix Canada a ajouté Ça : chapitre un à sa banque de films ce qui m'a donné envie de le revoir.
Ce chapitre raconte la première partie de l'histoire du Loser's Club, ces jeunes adolescents qu'on intimide à l'école. Pour la plupart d'entre eux, la situation familiale n'est guère plus réjouissante. Mais, tout débute véritablement lorsque Georgie disparaît, enlevé (dévoré?) par un clown dans une bouche d'égout. C'est LA scène mythique. Puis Bill, le frère aîné de Georgie, et ses amis losers seront témoins d'événements surnaturels et effrayants. Ensemble, ils feront des recherches et essaieront de découvrir la vérité sur cette entité qui revient tous les 27 ans sous différentes apparences pour s'en prendre aux enfants de la ville de Derry.
Il s'agit d'un bien court résumé pour un film de 2 heures 15 minutes (et d'un roman de plus de 1 000 pages). Cependant, je préfère ne pas trop en dire pour ceux qui ne connaîtraient pas déjà l'histoire.
J'ai beaucoup aimé ce film et ce, pour plusieurs raisons. Les jeunes acteurs sont excellents et la chimie entre eux opère dès les premières scènes. Le dosage entre l'horreur et les moments plus légers est parfait. Il y a même de l'humour à certains moments. Puis, ça donne le goût d'être un enfant dans les années 80. Quelle liberté ils ont avec leur vélo ! Les lecteurs de King se souviendront que l'action se déroule dans les années 50 dans le roman. Bien qu'il y ait quelques différences avec le roman, rien n'est dérangeant. L'ambiance des eighties colle parfaitement bien au récit.
Chapitre deux
Je suis allée voir le deuxième chapitre au cinéma récemment. La scène d'ouverture avec le québécois Xavier Dolan est prometteuse. Ensuite, revoir les protagonistes du premier film 27 ans plus tard est vraiment intéressant. Que sont devenus Bill, Beverly, Ben, Stan, Richie, Mike et Eddie ? Cette première partie est sans faute pour moi. Les acteurs sont bons en plus d'avoir une ressemblance évidente avec les jeunes acteurs du premier chapitre. Mais, malheureusement, la chimie entre eux n'opère pas ou du moins, pas autant que lorsque les membres du Loser's Club étaient jeunes. À partir de la réunion du groupe au restaurant, j'ai commencé à décrocher et rien ne s'est arrangé avec la fin.
Les effets spéciaux trop nombreux. Dans le premier film, on suggérait beaucoup plus qu'on ne montrait les différentes formes que prenait l'entité. À trop les voir, ils ne nous effraient plus du tout. Et que dire de la fin ? Elle était visuellement beaucoup trop intense pour moi. Je n'ai pas du tout appréciée.
À noter tout de même : le caméo de Stephen King est une réussite. Quelle surprise de voir qu'il a un petit rôle dans le film ! Il en profite même pour se moquer des critiques qui lui répètent depuis bon nombre d'années que ses fins de romans ne sont pas toujours à la hauteur.
Pour résumer, j'ai adoré le premier chapitre. Cependant, j'ai beaucoup de réserves pour le deuxième. Je dois spécifier que j'ai vu le premier film en version originale anglaise alors qu'au cinéma, le deuxième était traduit en français. Les Club des Ratés, ça ne m'a pas convaincue et le clown Grippe-Sou ça fait définitivement moins peur que Pennywise, non ?
4 commentaires:
Je ne les ai pas encore vus mais ça me démange! J'en suis restée à l'ancienne version de 1990 vue, revue et rerevue pendant mon adolescence! J'avais dévoré les romans du King et adoré. J'ai peur d'être déçue, je crois.
@ Hilde : Je n'ai jamais vu l'ancienne version alors je ne pouvais pas comparer. Par contre, j'ai lu le livre il y a plusieurs années. Je comprends ta peur d'être déçue...
Tu crois que je peux voir le 2 sans le 1. J'ai lu ado l'histoire, je connais le bouquin et je m'en rappelle bien !
@ maggie : Oui, je crois que tu peux le voir sans voir le 1 mais ce serait dommage car, selon moi, le premier est vraiment supérieur.
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