mercredi 10 février 2010

Manhattan nocturne - Colin Harrison

Quatrième de couverture :

Meurtres, accidents, drames en tous genres... Porter Wren, chroniqueur de faits divers dans un tabloïd new-yorkais, est un habitué des turpitudes quotidiennes de l'humanité. Mais en observateur prudent, il s'est toujours gardé de s'embarquer dans le type d'histoire qu'il raconte. Jusqu'au jour où il est abordé par une séduisante jeune femme, la veuve d'un cinéaste en vogue dont le meurtre n'a jamais été élucidé. Elle détient des secrets. Il n'aurait jamais dû accepter de les partager... A mesure que se noue ce drame étouffant, Colin Harrison révèle un à un les fils mystérieux qui, nulle part comme à New York, relient les bas-fonds les plus sordides aux sphères les plus élevées de la réussite.

Après une première tentative plus ou moins réussie avec Havana Room, je récidive avec la lecture d'une deuxième oeuvre de l'auteur américain de romans noirs Colin Harrison. Cette fois, ça a été plus que concluant !

Manhattan nocturne est un suspense haletant, un vrai. Tout dedans m'a plu; les personnages à la psychologie travaillée, la mise en place du décor new-yorkais, la minutie et les détails de l'auteur et la perversité des intrigues qui rend le lecteur carrément voyeur. Je lui ai trouvé des airs de Millenium (qui se déroulerait aux États-Unis) et Porter Wren, journaliste dans la quarantaine qui a des aventures avec des femmes et qui se met les pieds dans les plats avec des hommes pas commodes du tout, m'a vaguement rappelé Michael Blomkvist. Porter m'a bien plu malgré ses imperfections qui le rendent humain. Le lecteur suit donc, sans censure, le parcours d'un homme prêt à tout pour lever le voile sur de grands mystères.

Comme dans Havana Room, les mystères se multiplient au fil des pages et se chevauchent sans cesse. L'auteur excelle lorsqu'il s'agit d'entremêler des bribes de la vérité pour que le lecteur n'y voie pas clair avant les dernières pages. Ce fût mon cas, Harrison a réussit à me surprendre.

Je ne l'ai pas lu très rapidement mais ce n'est pas parce qu'il ne m'emballait pas. C'est plutôt qu'il n'est pas court (421 pages avec des pages assez denses) et que je n'avais malheureusement pas beaucoup de temps à lui consacrer. Il ne m'a pas semblé long par contre, contrairement à Havana Room qui était interminable ! J'étais peut-être dans un meilleur état d'esprit pour ce genre de roman cette fois-ci. Cependant, j'hésiterais tout de même à conseiller Havana Room alors que je n'hésiterais pas une seconde pour Manhattan nocturne. Voilà, c'est dit !



Défi 100 ans de littérature américaine : 2/3

4 commentaires:

Manu a dit…

Ah tu me vois ravie ! Mais cela ne me dissuade quand même pas de lire "Havana Room" ;-)

Marguerite a dit…

@ Manu : J'espère bien que tu le liras car je suis très curieuse de voir si tu aimeras ou non. Qui sait, tu l'aimeras peut-être même plus que "Manhattan nocturne" !! ;)

Suzanne a dit…

J'ai aussi été déçue par Havana Room et j'hésitais à lire celui-ci. Mais ton avis est persuasif!

Marguerite a dit…

@ Suzanne : Les deux romans ont tout de même des similitudes mais j'ai vraiment plus accroché à "Manhattan nocturne".