jeudi 18 février 2010

Nikolski - Nicolas Dickner

Quatrième de couverture :
Printemps 1989.

À l’aube de la vingtaine, Noah, Joyce et un narrateur non identifié quittent leur lieu de naissance pour entamer une longue migration. Fraîchement débarqués à Montréal, ils tentent de prendre leur vie en main, malgré les erreurs de parcours, les amours défectueuses et leurs arbres généalogiques tordus. Ils se croient seuls; pourtant, leurs trajectoires ne cessent de se croiser, laissant entrevoir une incontrôlable symétrie au sein de leurs existences.

Nicolas Dickner aime enchevêtrer les récits et les images avec une minutie qui frôle parfois celle d’un zoologue fêlé. Dans Nikolski, il prend un malin plaisir à rassembler des archéologues vidangeurs, des flibustiers de tous poils, des serpents de mer, plusieurs grands thons rouges, des victimes du mal de terre, un scaphandrier analphabète, un Commodore 64, d’innombrables bureaux de poste et un mystérieux livre sans couverture.

Un récit pluvieux, où l'on boit beaucoup de thé et de rhum bon marché.

Depuis le temps que j'avais ce livre dans ma bibliothèque, j'ai enfin passé à l'action! Je ne suis aucunement déçue. J'ai passé un excellent moment en compagnie du jeune libraire sans nom, de Noah, Joyce, Arizna et les autres.

Les personnages de Dickner sont tous un brin marginaux. L'un est un jeune métis nomade, une autre est une fille qui rêve d'être une pirate et puis un autre est un bouquiniste sédentaire qui ne vit que pour ces "strates de papier comprimé" comme il le dit lui-même. Ensuite, il y a le fameux chassé-croisé entre ces personnages attachants. Les chapitres où le fascinant Noah est le personnage principal étaient mes préférés mais presque tout m'a intéressé dans ce roman. La langue notamment est agréablement fluide.

On voit tout de suite que Dickner s'intéresse énormément à l'histoire et aux cultures. J'ai beaucoup aimé voyager avec les personnages. Nikolski est le premier roman d'un auteur qui n'est visiblement pas à ces premiers pas en termes de voyage. Par contre, le roman est ponctué de plusieurs faits historiques ou de détails historiques et, bien qu'ils soient intéressants, étant novice pour ce qui est des Garifunas du Belize ou des relocalisations des autochtones, je m'y suis légèrement perdue à quelques reprises.

Nikolski est somme toute un roman très agréable sans être le coup de coeur auquel je m'attendais. J'avais lu tant  de critiques élogieuses ! Un livre à lire avec un bon thé à la main !


Défi La plume québécoise : 1/4

2 commentaires:

Suzanne a dit…

Hey hey, que vois-je une premiere lecture de ton défi. Super. J'ai déposé dans la liste, liste que je dois reprendre car des petits bugs sur mon blogue grrrrrr.
Je n'ai pas encore lu Dickner. Il faudrait bien que je me déside un de ces jours et on me le conseille.
J'avais déjà noté Tarmac, je vais donc noté aussi celui-ci.

Marguerite a dit…

@ Suzanne : Eh oui, ma première lecture dans le cadre de ton défi ! Ce fût une belle découverte que je ne peux que te conseiller à mon tour. J'ai noté Tarmac aussi pour une prochaine fois.