Quand j’ai fini de manger les fruits du chapeau de Carmen Miranda, je me suis léché les lèvres. J’en avais partout. Ça me coulait dessus, les mangues, le Brésil, l’aquarelle, le soleil, la samba, le fantôme de Marion. On a jeté des fleurs dans la baie de Rio, c’était le nouvel an. Ils m’ont fait signe. Je les ai suivis dans l’eau. Je les ai suivis partout.
La semaine dernière, le Brésil était à l'honneur autant dans ma télévision (grâce aux J.O. de Rio) que dans ma lecture avec cet excellent petit livre. C'est le deuxième de la série
Nova que je lis après Quinze
pour cent de Samuel Archibald.
Le narrateur de cette histoire, au nom inconnu, est un jeune québécois "pure laine" totalement en amour avec la langue portugaise et la culture brésilienne. Il en fait une véritable obsession ! Sa vie est complètement bousculée lorsqu'il fait la rencontre de Gustavo, un immigrant brésilien qui habite maintenant Pointe-aux-Tremble avec sa petite famille.
J'ai beaucoup aimé ce texte qui se lit en moins d'une heure. Daniel Grenier, que je n'avais jamais lu, a une plume qui me plait. J'ai découvert en fouillant sur internet que ce texte n'est pas inédit. On retrouve Les mines générales dans son recueil Malgré tout on rit à St-Henri. Il se peut donc que vous l'ayez déjà lu même si cette couverture ne vous dit rien.
J'ai beaucoup aimé ce texte qui se lit en moins d'une heure. Daniel Grenier, que je n'avais jamais lu, a une plume qui me plait. J'ai découvert en fouillant sur internet que ce texte n'est pas inédit. On retrouve Les mines générales dans son recueil Malgré tout on rit à St-Henri. Il se peut donc que vous l'ayez déjà lu même si cette couverture ne vous dit rien.
Les mines générales - Daniel Grenier
Éditions Le Quartanier 2013
56 pages
2 commentaires:
Je me suis procuré (le 12) L'année la plus longue de cet auteur que je n'ai pas lu encore. Je note le titre de son recueil.
@ Suzanne : Je lirai ton avis avec intérêt. J'ai beaucoup aimé sa manière d'écrire. Je dois cependant avouer que "L'année la plus longue" me fait un peu peur. Il a l'air "costaud" ce roman !
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