Janvier 1998. Crise du verglas. Panne généralisée. Nicolas, 14 ans, est confiné dans sa maison avec sa grand-mère malade. Tous les voisins ont déserté le quartier, mais la grand-mère de Nicolas refuse d’aller dans un refuge. Dans cette ville fantôme aux allures apocalyptiques, un homme erre de maison en maison affublé d’un masque à gaz, et des événements inquiétants se multiplient : vols de génératrices, disparitions d’animaux… et enlèvements d’enfants. Nicolas parviendra-t-il à trouver de bonnes âmes pour lui venir en aide?
Une aventure de survie trépidante qui nous fait frissonner aussi bien de froid que de peur.
Une aventure de survie trépidante qui nous fait frissonner aussi bien de froid que de peur.
Tous les québécois de plus de trente ans se souviennent du mois de janvier 1998 et de la fameuse Crise du verglas : pannes d'électricité généralisées et… journées de congé d'école, jeux de société à la chandelle avec la famille, feu de bois dans le foyer. Si la Crise du verglas me rappelle de bons souvenirs, c'est loin d'être le cas du héros de ce roman. Nicolas Picard n'a que 14 ans en janvier 1998 mais il doit composer avec le froid, la noirceur, les déplacements quasi impossibles, les réserves de bois qui s'épuisent et sa grand-mère malade qui semble dépérir à chaque jour. Et puis, il y a ces voleurs qui rôdent, ces animaux qui disparaissent et cet enfant qui manque à l'appel.
Rien n'est facile pour Nicolas. Heureusement, il fait rapidement la rencontre de Sophie et de son père, qui seront ses alliés pendant l'épreuve. J'ai trouvé le personnage de Sophie un peu agaçant au départ mais ça n'a rien gâché. Puis, vers le milieu du roman, tout bascule. Un personnage étonnant et inquiétant fait son apparition et l'histoire prend un tout autre sens. L'action débute véritablement à ce moment.
Évidemment, face à une telle catastrophe, la vie telle qu'on la connait disparaît peu à peu. Les comportements des gens changent également et c'est fort intéressant. Si certains demeurent altruistes malgré tout, d'autres n'ont plus aucun scrupule et ne pensent qu'à eux et leur bien-être.
Ce roman est parfait pour s'initier aux histoires d'épouvante. Sans être extrêmement effrayant, il donnera certainement quelques frissons aux jeunes lecteurs. Je le conseillerais à partir de 12 ans.
Les réservoirs de l'abîme - Stéphane Choquette
Éditions Québec Amérique 2019
272 pages
6 commentaires:
C'est la première fois que je le croise. La thématique est originale !
Comme Lou, inconnu au bataillon !! mais drôlement alléchant, je note je note je note :-)
@ Lou : C'est cette thématique qui m'a donné envie de le lire.
@ FondantGrignote : Ça ne m'étonne pas que vous ne connaissiez pas car c'est un roman jeunesse québécois et il vient tout juste de paraître ici (septembre 2019).
La couverture fait frissonner d'avance et le côté survie m'intrigue, je prends note aussi.
Les éditions québecoises proposent de chouettes titres. Cet été, j'avais découvert un super organigramme thématique des publications et j'en avais l'eau à la bouche. ^^ Je le cherche mais je ne le retrouve plus.
@ Hilde : J'aime beaucoup la couverture aussi. Un organigramme ? C'était pour la littérature jeunesse ? Il y a Sophielit.ca qui fait toujours des "cartes de métro" lors des rentrées littéraire. C'est peut-être ça ?
Merci Marguerite! Oui ce sont les "cartes de métro" de Sophielit!
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