mercredi 18 septembre 2019

Le dernier qui sort éteint la lumière - Simon Boulerice

Quatrième de couverture :

On dit que les familles heureuses n’ont pas d’histoire et pourtant…
Arnold et Alia sont jumeaux et vivent avec leurs deux pères qui s’aiment. Tandis qu’Arnold préfère ne pas être remarqué et dessine discrètement des superhéros musclés, Alia parle haut et fort de sa famille particulière. À l’approche de leur treizième anniversaire, leurs pères entreprennent d’écrire 13 lettres qui dévoileront lequel des deux est le père biologique. Au fil des aléas du quotidien, de leurs déductions concernant leur génétique et des émissions de télévision qu’ils ne veulent pas manquer, les jumeaux découvrent que l’histoire d’amour réelle de leur famille vaut bien celles qu’ils écoutent compulsivement à la télé.

J'ai lu ce roman jeunesse il y a quelques mois. Malgré le temps qui a passé, j'en ai gardé un souvenir très clair.

Arnold et Alia sont jumeaux et ils ont deux pères. Pour l'anniversaire de leurs 13 ans, les pères décident de leur écrire 13 lettres. À la fin, ils promettent qu'ils sauront enfin lequel est leur père biologique.

Au début, je m'attendais à du suspense concernant le père biologique. Bien non… Ce n'est pas le suspense qui est mis à l'avant-plan mais bien l'histoire d'amour de leurs pères puis le contexte dans lequel leur projet d'avoir des enfants est né. Les lettres s'intéressent donc à la relation des parents alors que les moments au présent concernent plutôt les adolescents qui ont une vie ordinaire comme tous les ados. Ils vont à l'école secondaire, ils ont des amis, ils regardent beaucoup la télévision et ils ont des passion (le dessin pour Arnold).

Les familles homoparentales sont rares dans la littérature en général. Je ne nierai pas que j'ai un intérêt bien personnel pour ce type de représentation car nous serons bientôt deux mamans. Les questionnements et les malaises des adolescents m'interpellaient donc particulièrement. J'ai apprécié que les jumeaux ne réagissent pas de la même manière. Alia parle sans gêne de sa famille atypique alors qu'Arnold, bien qu'il aime ses parents, est parfois mal à l'aise devant ses pairs. D'ailleurs, la sortie au mini-putt de la famille est très révélatrice.

Le dernier qui sort éteint la lumière est un roman assurément feel-good avec un sujet absolument nécessaire. Merci Simon Boulerice de nous offrir de la diversité !

D'autres livres de Simon Boulerice sur mon blogue : L'enfant mascara, Les garçons courent plus vite et Javotte

Le dernier qui sort éteint la lumière - Simon Boulerice
Éditions Québec Amérique 2017
216 pages

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